France-Soir 19 avril 1978 Les extra-terrestres 1978 ont horreur 19 avril de la Côte d'Azur J 'AI vu l'homme qui a vu les hommes qui ont vu les extra-ter- restres. Il se nomme René Pacaut et a consacré quatre années de sa vie à interviewer une centaine de témoins triés sur le volet des soucoupes volantes. Cent témoins de Un seul universitaire sur soixante mille témoins Suite de p. 1 réussi à s'emparer d'un objet fút-ce un bouton de survêtement appar- tenant aux mystérieux vi- siteurs. Dans Ils ont rencon tré les extra-terrestres > René Pacaut met l'accent sur d'autres communs dé- nominateurs : la plupart des témoins habitent l'est. de la France (les Martiens ne semblent pas séduits par le climat de notre Mi- di), les engins qui se ma- nifestent généralement le soir, aux environs de mi- nuit pendant les mois d'été, ont la forme d'une barrette, d'une sphère, d'une soucoupe, d'un bal- lon de rugby, d'un disque ou d'un béret de marin. sont visibles entre trente secondes et cinq minutes et perturbent gravement les appareils électriques qui se trouvent à proxi- mité. tous âges de douze à quatre-vingts ans - que la vue d'un OVNI ou la rencontre avec un petit homme vert ont durable- ment traumatisés et qui of- frent comme point com- mun de n'avoir jamais Suite page 9 Quant aux humanoïdes, ils ressemblent rarement à l'homme et empruntent le plus souvent l'apparen- ce de petits êtres aux yeux bridés, à tête hydrocépha- le et à peau noire. Quel- ques-uns hauts de deux mètres cinquante possè- dent une crinière de lion. D'autres se présentent comme d'énormes ballons, sont dépourvus de bras mais disposent de petites jambes. (C'est peut-être une blague de Manouche !) Ils portent tous des com- binaisons verdâtres. Contrairement aux affir- mations de Claude Vorhi- lon (que Pacaut ne consi- dère pas comme un témoin digne de foi) ils ne parlent pas français et s'expri- ment (?) grâce à des gar- gouillis. C'est sans doute cette incommunicabilité qui détourne d'eux les uni- versitaires: parmi les soi- xante mille témoins recen- sés à ce jour par la gen- darmerie, un seul - et qui n'a pas voulu dire son nom 1 est titulaire d'un diplôme de l'enseignement supérieur. On cite en re- vanche le cas (rarissime) d'un instituteur qui, à trois reprises et à plusieurs mois d'intervalle, a pu observer des OVNI. La plupart de ces témoins qui, pour la première fois, ont accepté que l'on pu- blie leur photographie sont des paysans, des retraités. des hôteliers ou des cafe- tiers. (Ceux qui parais- saient avoir trop de pen- chant pour la dive bou- teille ont toutefois été éliminés.) Sur le comportement des humanoides à l'égard des bipèdes rencontrés, on ne possède que deux détails mais révélateurs d'un ex- cellent naturel : aux en- fants ils caressent toujours la tête et aux adultes ils tendent gentiment la main. Lorsqu'ils en ont une...