SOUCOUPES (suite) UNE PREMIÈRE VICTOIRE DE "RADAR" LE MINISTÈRE DE L'AIR SE PENCHE SUR LE PROBLÈME DES "SOUCOUPES" UI! « RADAR >> 0 a raison ! Les soucoupes volantes n'ont pas été créées par des imagina- tions déréglées. Ce ne sont pas non plus des canu- lars montés par des esprits facétieux. Elle ne peuvent être expliquées ni par le « Coléoptère » ni par aucun engin téléguidé actuellement mis à l'é- tude. D'ailleurs, ce que nous affirmions, la semaine dernière, vient de recevoir une éclatante confirmation. Car l'Armée de l'Air française vient officiellement de charger le colonel Richard Martin, de son bureau scien- tifique, de centraliser tous les témoi- gnages se rapportant au phénomène. De plus, le général Murtin, comman- dant des Forces aériennes françaises au Maroc, ancien attaché de l'Air à Washington, interviewé sur les essais d'engins téléguidés en cours dans la ré- gion de Colomb-Béchar, après avoir dit qu'il s'agissait d'un secret militai- re, a ajouté : « Quant aux soucoupes volantes sur lesquelles vous me questionnez, je puis vous dire que depuis trois ans les Etats-Unis ont étudié de la façon la plus sérieuse près de 2.000 mani- festations désignées sous ce vocable. « Il a été reconnu que 80 % d'en- L ETTRES de plus en plus nombreuses de la part de nos lecteurs. Inévitables envois de quelques plaisantins tels que ce correspondant qui nous déclare, sous les dehors les plus sérieux du monde, avoir vu une escadrille de sou- coupes volantes venir se ravitailler en force sur les lignes de haute tension, sans penser que la minutieuse description qu'il en fait révèle qu'il veut nous faire prendre, sinon des vessies pour des lanternes, du moins pour des engins inter- planétaires les boules de métal suspendues aux câbles électriques pour signaler ceux-ci aux avions volant à basse altitude. Faisons un tri parmi les lettres d'un caractère plus sérieux. Pour la majorité de nos lecteurs, la grande question qui se pose est celle-ci : « Les soucoupes sont-elles des engins terrestres ou viennent-elles des espaces intersidéraux ? ». D'où viennent-elles ? M. N. P..., 7, rue de la Cigogne, Ru- mersheim (Haut-Rhin). Je n'ai pas encore vu de soucoupes volantes, mais je me passionne pour le sujet. Je voudrais vous donner mon idée sur la question, et je crois que vous aurez intérêt à la méditer. Je ne suis pas catégorique, car nous pouvons supposer deux choses valables : 1o Il n'y a rien de surprenant à ce que ces engins soient terrestres. Hitler annonça à ses derniers moments qu'un super-V allait régler le sort de la guerre. La bataille de l'eau lourde interdit aux Allemands les possibilités de faire fonctionner quoi ?... certai- nement un engin atomique construit secrètement par des ingénieurs que l'incrédulité des Alliés a laissé aux mains des Russes, en leur donnant l'honneur d'entrer les premiers dans Berlin. C'est pourquoi « Radar » continue à maintenir son offre de un million à toute personne qui lui procurera un NOS LECTEURS ONT LEUR IDÉE SUR LA QUESTION D'autre part, la Russie est trop vas- te pour que quiconque puisse savoir ce qui s'y passe dans ses confins, et le rideau de fer » explique déjà pas mal l'intention des Russes de res- ter ignorés. 20 Véritables soucoupes martiennes. Dans ce cas, ces « hommes » seraient avancés de quelques milliers d'années et ils peuvent aussi bien nous voir au travers de leur télévision nous battre, nous entretuer et surtout nos soi-di- sant atomistes pacifistes faire des es- sais désastreux pour notre planète et aussi pour la sécurité et la stabilité de la voûte céleste. Peut-être cher- chent-ils à nous contacter, mais ac- tuellement ils sont encore méfiants. Ils doivent posséder la radio puisque des émissions inconnues ont déjà été interceptées par des appareils dans l'Antarctique. Donc, il y a une solu- tion, puisque d'après certains savants, ils connaissent nos langues, toutes; il faudrait proposer à toutes les nations. l'interruption totale des émissions tant nationales que privées, et pen- dant 24 heures leur faire des appels dans toutes les longueurs d'ondes. Voilà au moins une solution qui pa- rait résoudre la question « soucoupes martiennes »)... Des êtres supérieurs ? M. André VIDAL, ancien juge de paix suppléant, Saint-Macaire (Gironde). Permettez à un lecteur assidu de «Radar » de vous dire qu'il trouve très judicieuse votre réponse à un lec- teur anonyme d'Orléans. Il nous est impossible d'affirmer que, parmi les phénomènes couramment appelés «sou- coupes volantes », il n'y en ait aucune d'extra-terrestre. Il en est dont la for- me des appareils et l'étrangeté de leurs occupants rendent perplexes les témoins de leur apparition. J'ai tou- jours pensé que l'hypothèse de voya- geurs interplanétaires puisse se con- cevoir, bien que nous soyons, au pre- PUBLICATION tre elles trouvaient leur explication soit dans l'imagination de prétendus témoins, soit dans des phénomènes de réfraction lumineuse, soit dans les données de l'astronomie. «En revanche, 20 % de ces mani- festations sont restées inexplicables, et de l'avis des savants que les Etats- Unis ont réunis, elles ne doivent pas être considérées à la légère. Il n'y a pas lieu de s'affoler, mais il n'est pas impensable que, dans certains domai- nes, les progrès de la recherche scien- tifique soient tels que des engins attei- gnant une vitesse supersonique devien- nent réalisables, et qu'ils puissent être lancés non pas d'une planète, mais d'un point quelconque de la Terre. «L'attention des Etats-Unis est par- ticulièrement éveillée sur ce point, et les recherches continuent outre-Atlan- tique pour parer à toute éventualité ». Ce Une telle déclaration ne peut laisser de place au doute: les soucoupes vo- lantes ne sont pas un mythe. qu'elles sont en réalité, c'est le pro- blème qui reste à résoudre. Il ne se peut que, tôt ou tard, il ne le soit. Et peut-être grâce à « Radar » et à ses lecteurs. NUIT JOUR DIRECTEUR GENERAL André BEYLER DIRECTEUR ARTISTIQUE Pierre LAGARRIGUE mier abord, enclins à la rejeter. Pour- quoi, dans l'immense univers, n'existe- rait-il pas des planètes pourvues d'ê- tres pensants avec une structure et des lois physiologiques différentes des nô- tres? D'autre part, pourquoi ces êtres ne nous seraient-ils pas supérieurs sous le rapport des facultés intellec- tuelles et de leur facilité de dévelop- pement? Ici, croyants et incroyants s'intéressent à l'hypothèse. Les pre- miers peuvent penser que la création n'est pas partout airement sui- vie de rédemption s'il existe des mon- des habités par des êtres raisonna- bles comme nous, mais qui n'aient pas subi de déchéance primitive. Les se- conds peuvent penser qu'indépendam- ment du domaine de la foi, en ne se plaçant que sous l'angle scientifique, il puisse exister des planètes plus évo- luées que la nôtre, donc en mesure de franchir, avant nous, l'espace qui nous sépare d'eux. On ignore s'il en est ou non en puissance de découvrir des moyens de nous atteindre et d'at- terrir chez nous pour un temps limité à la durée permise par leurs décou- vertes. L'énigme plane et peut planer 1.000 FRANCS L'HISTOIRE Une dame qui demande le di- vorce est entendue au tribunal. Quels griefs avez-vous con- tre votre mari ? - Il est infidèle. Vous avez des preuves ? Oui. - Lesquelles ? -Je crois qu'il n'est pas le père de mon enfant. Une prime de 1.000 fr. à : M. RIBET, St-Lambert (Calvados) ★ Un homme arrive en trombe au poste de police, anxieux, es- soufflé, hors d'haleine. Il jette un revolver fumant sur la table du commissaire : - Arrêtez-moi, je viens de ti- rer sur ma femme. Vous l'avez tuée ? Non, je l'ai loupée. Pourquoi venez-vous alors? - Parce qu'elle me suit en courant aussi ! Une prime de 1.000 fr. à : M. MACQUART, La Forestière (Marne). ★ Un metteur en scène, cédant aux supplications d'un jeune au- teur inconnu, était venu assister à la première représentation de sa pièce. Mais au bout de peu de temps, il fut pris d'un som- meil auquel il ne pouvait résis- ter. Dès la fin du premier acte, le jeune auteur se précipite sur lui et lui dit : - Ce n'est vraiment pas gen- til à vous d'avoir dormi. Je tiens tellement à avoir votre opinion. - Jeune homme, répond le metteur en scène, croyez-vous que mon sommeil n'est pas une opinion? document photographique d'un carac- tère d'une authenticité indéniable. Son jury, composé de hautes personnalités d'une compétence scientifique indiscu- table, l'examinera avec une scrupuleu- se objectivité. Une prime de 1.000 fr. à : M. HAGEGE, Casablanca (Maroc). Chaque jour de nombreuses photo- graphies parviennent à « Radar ». La majorité de ceux qui les envoient sont sûrement de bonne foi et croient avoir fixé sur la pellicule l'image d'une vé- ritable soucoupe volante. Mais jus- qu'ici, aucune n'a apporté la preuve qu'il s'agissait indéniablement d'un de ces engins mystérieux. Elles peuvent être les photographies d'un phénomè- ne lumineux, d'une condensation at- mosphérique, d'un météore ou de la traînée d'un avion supersonique. Cependant nous ne perdons pas l'es- poir de découvrir un jour dans notre courrier le document sensationnel que nous recherchons. La tâche que s'est assignée le jury de « Radar » est trop importante pour qu'il perde son temps à déceler les photographies truquées. Aussi, un bon conseil : « FARCEURS S'ABSTENIR ! ». Par contre, à tous les chercheurs de bonne volonté : nos encouragements et nos vœux. longtemps encore sur ces fameuses soucoupes. Puisse notre science, si prodigieuse déjà, prendre un jour con- tact avec celle de ces étranges visi- teurs pour nous apporter un premier rayon de lumière ! L'inventeur est-il français ? La semaine dernière, nous avons pu- blié la lettre de M. Corbu, de Rennes- le-Château, nous signalant que « la loi qui régit les soucoupes volantes avait été découverte par un illustre savant français et qu'un autre savant, français également, avait en applica- tion de cette loi inventé un appareil destiné aux voyages astronautiques qu'il avait baptisé le « Tore ». Notre lecteur émettait l'idée que l'inventeur, « n'ayant pas été pris au sérieux par les centres scientifiques français, serait parti pour l'étranger ». Il n'en est rien. Depuis, cet inventeur s'est manifesté. Il nous a écrit. M. Emile DROUET, Hôtel Saint-Jac- ques, 5, rue de la Tombe-Issoire, Pa- ris (14¹). ...Il ne me reste plus un exemplaire du « Jeudi-Magazine » qui publia, cou- rant octobre 1946, la description d'un engin très analogue à une « soucoupe volante », mais il n'était pas encore question de « soucoupes » en 1946. L'appareil décrit dans « Jeudi-Maga- zine », édité par M. Chapelle, 22, rue Bergère, était nommé « Tore astro- nautique ». Cette invention a passé inaperçue... sauf pour les jeunes lecteurs de « Jeu- di-Magazine », leurs parents et... cer- tainement les éplucheurs spécialisés du genre « Argus au cent yeux », com- me il y en a dans tous les services de renseignements du monde. Ma description ne contenait pas la formule mathématique de l'appareil, et ceci pour trois motifs de valeur iné- gale: 1° Un journal d'enfants pouvait re- fuser l'article pour le principe. 20 Si même la formule avait passé. elle n'aurait probablement pas été comprise des lecteurs ordinaires. 30 Elle risquait d'être trop bien com- prise par des gens qui ne se seraient nullement soucié de rétribuer mon tra- vail à sa véritable valeur scientifique et utilitaire. L'invention, en elle-même, vaut plus d'un million. Je ne voulais pas qu'il fût possible de la réaliser sans moi. Mais il est possible que des ingé- nieurs très qualifiés aient découvert la formule en analysant la description sommaire, en interprétant la curieuse affirmation de mon texte disant que le « Tore astronautique » s'affranchis- sait sur place de la pesanteur au lieu d'être lancé comme un projectile par l'effet composé de sa double rotation : celle de l'ensemble et celle des gyrostats logés à l'intérieur. A dé- faut de la formule exacte, des savants et notamment des astronomes ont peut être vérifié facilement que, dans cer- taines conditions, la pesanteur serait vaincue sur place comme par un as- tronef sur une trajectoire assez rapi- de. Autrement dit, mon « Tore astro- nautique » était une soucoupe vo- lante» avant la lettre. L'appareil, libéré sur place de la pesanteur, était destiné à prendre au- tomatiquement le départ, tangentielle- ment au globe, et dans une seule di- rection obligatoire, vers l'Est, du fait de la rotation de la Terre, avec la vi- tesse du mouvement diurne à la lati- tude du lieu à Paris, 305 m.-secon- de; à Marseille, 340 m.-seconde ; à l'é- quateur, 465 m.-seconde. En outre, si le départ était donné à minuit, l'appa- reil prenait aussi la tangente à l'or- bite, avec la vitesse du mouvement annuel 30 km.-seconde environ. Donc, au total, à l'équateur : 30.465 mètres- seconde. Ce système est donc de beau- Icoup le plus rapide actuellement con- nu, et la force motrice est empruntée à la gravitation universelle, c'est-à-di- re gratuite... (A suivre) VOIR PAGES SUIVANTES