TOUJOURS LA LA ! Se peut-il que l'appareil lui-même et les pilotes qui le guident puissent résister à de telles vitesses et évolutions révolutionnaires ? On ne connait actuellement aucun métal, aucun alliage capable de supporter l'échauffement fantastique provoqué par des vitesses aussi grandes que celles signalées par les témoins. Quant à l'orga- nisme humain, tous les pilotes d'avions à réaction sont unanimes dire qu'il est inconcevable qu'il puisse jamais s'adapter un jour à ces vitesses et à ces évolutions. Jusqu'ici, personne n'a pu répondre à ces questions. Alors ? Secret d'Etat» murmurent certains, le doigt sur les lèvres. Ils pensent ainsi expliquer le mutisme officiel. S'il y a vraiment un secret d'Etat, qu'on le dise! Et que, par la même occasion, on mette le public au courant de la matérialité et de l'origine de ces « objets », quitte à en taire les caractéris- tiques. Aujourd'hui, le public, qui admet l'existence des soucoupes volantes, est disposé à connaitre la vérité, toute la vérité, quelle qu'elle soit. Tout vaut mieux que l'ignorance. Une mise au point rigoureuse mettra fin à toutes les suppositions plus ou moins fantaisistes qui. à la longue, risquent d'influer sur la santé morale des habitants de cette planète. C'est alors que naitrait une psychose universelle dont on ne sait où s'arrèteraient les ravages. RADAR» CONTINUE A OFFRIR LA SOMME DE UN MIL- LION A CELUI QUI LUI PROCURERA UN DOCUMENT PHOTO- GRAPHIQUE D'UN CARACTERE D'AUTHENTICITE INDENIABLE. VOILA POURQUOI & RADAR » A REUNI UN JURY COMPOSE DE HAUTES PERSONNALITES DU MONDE SCIENTIFIQUE, D'UNE COMPETENCE INDISCUTABLE. L'ETUDE SCRUPULEUSE ET OBJECTIVE DE CETTE PHOTOGRAPHIE-TEMOIN PERMETTRA PEUT-ETRE DE SAVOIR ENFIN CE QUE SONT CES BOLIDES CELESTES. RADAR » SERA FIER ET HEUREUX DE POUVOIR AFFIR- MER UN JOUR QUE GRACE A L'UN DE SES LECTEURS : LE MYSTERE DES SOUCOUPES VOLANTES N'EXISTE PLUS ! ter également de nombreux drapeaux de tout pays, et tout autre chose qui flatte l'oeil. Et surtout, éclairer la nuit... Je ne vous demande qu'une chose : rester l'inventeur de cette idée. Et si un jour elle se trouve réalisée quel- que part dans le monde, que je sois invite à la réception de nos visiteurs » En attendant cette cérémonie avec fanfare et bouquets, un bon conseil NE TIREZ PAS SUR LES SOUCOU PES VOLANTES. C'est d'ailleurs celui qu'a donné & U8. Air-Force à ses aviateurs Et nous ne doutons pas que ce soit celui que donneront les auto- rités officielles de notre pays, en ré- ponse à l'interpellation déposée sur le bureau de la Chambre par M. Jean Nocher, que les soucoupes volantes existent ou n'existent pas. Il est si fa- cile de prendre pour un Martien un inoffensif automobiliste 1 * UNE APPARITION DE 5 SECONDES M. Jean-Pierre PACOUIL, 22, rue du Capitaine-Escudié. Toulouse E crois bien faire en vous faisant «J' part du phénomène dont je fus 22 octobre, alors que je causas de témoin oculaire, hier, vendredi avec deux de mes collegues sur le PEcole-Vétérinaire, vers 16 h. avant de prendre mon service au cen- tre de tri postal. Je dis bien un phé nomène lumineux, c'est ce que je sou- tiendral envers et contre tous, sur mon honneur même. Je ne saurais en préci- ser la nature, si ce n'est que ce ne pouvait être un avion.... Je plaisantais avec mes deux com- pagnons au sujet d'un transformateur, placé près du centre de tri postal, et qui vous gratifie d'un bon coup de jus lorsque, par mégarde, vous posez une main sur sa carcasse et l'autre sur la balustrade du pont. Tout à coup, -JE L'AI VU DANS MON JARDIN ! Vous pouvez m'en croire, jure l'agent de police Muller, le Mar- tien qui rödait dans mon jardin de Wittenheim (Ht-R.), ressemblait à ce radis noir. 3 autres témoins: M. Meyer, Mme Zimmermann et M. Sottner sont moins affirmatifs. j'aperçols une lueur -je dis bien une fueur, non un engin à une très hau- te altitude au-dessus des usines Sir- vin. L'apparition dura 5 secondes en- viron. La lueur qui sortit de la nuit dans une forme ronde, s'allongea en bondissant au-dessus de la voie ferrée, s'enfla à nouveau en direction du quartier de la Côte-Pavée, laissant derriere elle quelque chose comme des étincelles avant de s'évanouir. Un instant, je crus à un signalisateur d'avion très rapide, mais les étincelles qui se produisirent m'en dissuaderent... Je serai le plus heureux des hom- je l'avoue, d'apprendre que c'était un météore, car l'affaire sou- coupe n'a que trop duré d'après mol, et je n'ai pas confiance aux esprits surexcités. mes. UNE INVENTION FRANÇAISE ? M. CORBU, Château, Rennes-le- Château «J compte et la met actuellement au point. Et ce savant doit se trouver en France, et l'on comprend le silence des pouvoirs publics. E suis étonné que ce mystère ne soit pas encore percé, pour la simple raison qu'il n'y en a pas: en effet, la lot qui régit les soucoupes volantes a été découverte par un illus- tre savant français et un autre savant, francals également. Il y a dejà quel- ques années, il avait en application de cette loi inventé un appareil destiné Ou, comme il est probable, ce sa- vant n'ayant pas été pris au sérieux, est parti à l'étranger où son invention est mise au point. Il ne doit pas être impossible de trouver sa trace et, par là, la puls- sance qui fabrique ces engins.... - C'ÉTAIT UN DISQUE BLEU... Le plus petit horticulteur de France, Désiré Pétillon, 68 ang aperçu la de Roubaix, un avec 2 amis, à Wattrelos près de disque bleu filer dans le ciel... AU PAYS DES MILLE ET UNE NUITS M. ABED BEY, lieutenant en retrai-- te, Mazouna (Oran) OS capacités intellectuelles et «N ne permet- tent pas de vous expliquer tant soit peu l'origine de ces engins, mais nous permettent par contre de vous donner des informations, écrites sur l'un des volumes d'histoire universelle d'un grand savant et historien mu- sulman « 1 En 355 de l'Hégire, le 18 du mois de Radjeb (29-30 juin 966), nuit de lundi à mardi, il apparut, en mer, un objet lumineux ayant la forme d'une énorme colonne debout et dont l'éclat de la lumière illumina la nult. Cette nult ressembla à celle du destin, la lu- mière étant aussi intense que celle du jour 2 En 381 de l'Hégire, le 23 du mois de Radjeb, nuit de mercredi à jeudi, il parut dans le ciel un bolide qui, à la vue, ressemblait à un énor- me minaret. Parti de l'est, il se dirl- geait vers le sud-ouest au milieu d'é normes gerbes d'étincelles. En 396 de l'Hégire: apparition d'un astre énorme se terminant par une queue et dont la lumière était fort tremblanten. * "RADAR" EST MIS EN CAUSE «P M. Julien CAMBAMES (Calvados) OUR la soucoupe volante, d'ac- cord, mais il y a un secret que les grands ingénieurs mondiaux ainsi que Radar sont censés igno- rer. Car je ne vols pas pourquoi les fameux rayons radar ne s'occupent pas de détecter, capturer et désinté- grer l'appareil afin de se rendre compte si les ingénieurs-pilotes sont bien terriens. baptisé le a #: il se composalt d'un anneau avec une coupole cen- trale servant d'habitacle, quatre réac- leurs imprimaient à l'anneau une cer- laine vitesse de rotation. L'appareil, absolument révolution naire, permettait de s'affranchir et de la pesanteur et des lois de la gravita- son; 1 pouvait atteindre la vitesse fantastique de 108.000 km.-heure en quelques secondes. De deux choses l'une, ou le gou- vernement francals faisant preuve. d'intelligence, a pris l'invention à son RADAR 7 NOVEMBRE 1954 Pour moi, cet appareil est pro- pulsé par pile atomique, ce qui lui permet de se déplacer sans aucun bruit puisqu'il ne possède ni carbu- rant ni moteur et peut évoluer à une vitesse inconnue à ce jour. S'ils n'ont pas de provisions de bouche, c'est qu'avec un peu d'entrainement, ces in- génieurs nains qui sont à bord peu- vent faire le tour de la Terre dans un temps record ». UN CIGARE EN FUSION... M. Deserre à dr.), de Coutances (Manche) en tremble encore. Ce bolide, dit-il, zébralt le elel d'une trainée lumineuse et flexible com- me celle d'un eigare en fusion. RF LE "COLÉOPTÈRE" RÉSOUT RIEN ne me fera pas croire qu'ils en sont restés aux réalisations qui datent déjà d'une dizaine d'an- nées ». On a aussi émis l'hypothèse d'engins venant d'un autre monde. français. Lorin, à qui René Leduc emprunta pour construire sone tuyau de poéle volant ». Mais cet engin, bien que montant à la verticale, ne peut décoller seul. Comment le « Coléoptère a à la verticale peut-il tout à coup a opter », si l'on peut dire, pour l'horizontale? En utilisant l'importante realisation française de la S.N.E.C. M.A., le déviateur de jet. Non seulement prévu pour l'armée de l'Air dont il deviendra un redou- table intercepteur, le « Coléoptère» ne manquera pas d'être mis aussi au service de l'aviation civile. Son mode de décollage aura l'avantage d'un in- térêt illimité de supprimer les longues pistes d'en- vol, pistes aussi coûteuses à tracer que faciles à détruire en cas de guerre. NE «N EN doutons plus les mystérieux engins baptisés soucoupes volantes et le « Co- léoptère» de von Zborowski ne font qu'un. Telle est l'affirmation lancée la semaine dernière à grand fracas pour expliquer les phé- nomènes célestes qui troublent le ciel de France. Si cette affirmation était valable, le mystère des soucoupes serait enfin éclairci. On va voir qu'il n'en est rien. D'abord, qui est von Zborowski? C'est un Autrichien, specialiste des fusées, qui avait mis sa science au service de la firme alle- mande B.M.W. Technicien des V 1 et des V 2. au lendemain de la guerre il répondit à l'invita- tion des autorités françaises et s'installa près de Paris. Sans avoir appartenu au bureau d'études de la S.N.E.C.M.A. qui occupe une quarantaine de spécialistes allemands, von Zborowski a travaillé souvent en liaison avec cette firme, lui concé- dant des droits d'utilisation de brevets, et notam- ment le brevet d'un engin révolutionnaire qu'il a appelé « Coléoptère s. Cet engin, von Zborowski en avait d'ailleurs annoncé la conception, au début de l'été, lors du congrès sur la navigation aérienne qui se tint à Duisbourg. Il y a quelques jours, M. Diomède Catroux, secrétaire d'Etat aux forces de l'Air, avait fait allusion à cet appareil, en déclarante qu'en matière d'études d'appareils à envol vertical, la France n'avait rien à envier aux autres pays ». Cette déclaration était une réplique au discours du ministre de l'Air anglais annonçant le fameux lit-cage volant », mis en chantier par Rolls- Royce. Qu'est-ce que le « Coléoptère »? C'est un en- gin qui se présente sous la forme d'un gros cigare à alle annulaire propulsé par un turboréacteur et un statoreacteur. Sa principale caractéristique est de pouvoir s'élever a la verticale pour gagner en deux minutes une hautour de 20 à 22 km. A cette hauteur il vole à l'horisontale, sa vitesse pouvant atteindre 2.300 kmh. L'atterrissage se fait également à la verticale. Les techniciens ne manquent pas de souligner que le principe de propulsion n'est pas sans ana- logie avec celui déjà mis au point par un savant Donc, d'après certains informateurs, le « Coléop- tère» volerait déjà et aurait été souvent pris pour une soucoupe. Malheureusement, à la S.N.E.C.M.A. on dé- ment: -11 est tout à fait exact que nous ayons acheté le droit d'utilisation du brevet pris par M. Zborowski. Mais l'engin n'a jamais volé pour la bonne raison qu'il est encore entre les mains des techniciens de notre bureau d'études. Sa mise au point définitive demandera encore du temps. car bien des problèmes restent à résoudre; celui. entre autres, de la stabilité. Pour l'étude et l'ex- périmentation de ce genre d'appareil, la S.N.E.C. M.A. dispose d'un banc d'essai d'un modèle hardi et nouveau. Les informateurs pressés qui prétendent avoir déjà vu le Coléoptère en seront donc pour leurs frais d'imagination. Toutefois, si l'on en croit M. Ananoff, cela ne veut pas dire que des engins similaires d'origine terrestre n'évoluent pas dans la stratosphère. En effet. M. Ananoff. le célèbre astrophysi- cion, déclare :- Je crois fermement que certains des engins aperçus sont conçus et lancés par les techniciens de certains pays. Amérique ? Russie ? Je ne sais. Mais j'ai tendance à croire que les Soviétiques, aidés par les ingénieurs allemands qu'ils ont raflés en grand nombre, ont réalisé des appareils audacieux. Ma thèse s'appuie sur le Russes observent. On silence très curieux que L'Allemand Braun, autre artisan des V 2, inter- vient dans le débat en déclarant : -Comment peut-on croire à l'existence d'en- gins habités par des Martions, par exemple ? Leur planète, une des plus proches de la Terre, est quand même si éloignée que pour nous atteindre. leurs appareils devraient dépasser des vitesses de 100 millions de km. par heure. Ou alors, il fau- drait supposer qu'ayant quitté Mars il y a un siècle, ils arrivent seulement aujourd'hui au terme de leur excursion. Un autre Allemand. M. C. Allingham, ayant rencontré le fameux Adamski qui prétendit avoir été embrassé par un Vénusien, ne manque pas d'ironiser : -Adamski m'a affirmé qu'en examinant les traces des pas laissés par le visiteur, il remarqua sur l'emplacement des talons., une croix gammée. La croix gammée dans Vénus ! Les Vénusiens na- sis! On aura tout vu, tout entendu. Mais voici plus sérieux. Un physicien fran- çais, M. d'Althon, affirme : -Les soucoupes volantes sont dues à des phé- nomines lumineux que j'attribue à des rencontres de faisceaux d'ondes extra-courtes et de couches d'air ionisées. La Suisse, qui jusqu'à ce jour n'avait pas d'opi- nion. fait grand état d'une théorie lancée par un de ses savants, M. Frédéric Montandon, qui a con- sacré sa vie à l'étude des tremblements de terre : -Des observations portant sur 16 siècles per- mettent de dire que les grands séismes ont tow- jours été précédés par l'apparition dans le ciel de phénomènes lumineux. La grande peur de l'An Mil fut entretenue par la vision des célèbres & flambeaux ardents toujours suivie par de vie lentes secousses. Ces lueurs que j'appelle « séis miques proviennent d'un fluide exhalé par le couches terrestres avant, pendant ou après l tremblements de terre.