CONTINUENT A SILLONNER LE CIEL DE FRANCE TOULOUSE OLIVIER:- Voilà mon Martien ! A VEC l'assent du pays de Clémence Isaure, Oli- vier raconte sa grande aventure. « Je n'allais pas courir le risque d'oublier les traits du Mar- tien. Ceux qui ont eu le privilège d'en rencontrer ne sont pas si nombreux. Tout de suite, sur la porte des waters, j'ai dessiné le mien à la craie. Dans le quar- tier de la Croix-Daurade, non loin du chemin de Lanusse, un léger sittlement attira mon attention. Laissant derrière elle une intense traînée lumineuse. une sorte de fusée géante atterrissait dans un champ masqué par un hangar voisin. J'ai couru et, là, j'ai vu. de mes yeux vu, un scaphandre d'environ 1 m. 20. It irradiait un léger brouillard et quand j'ai voulu m'approcher davantage. j'ai été comme paralysé ». Panero (à g.) et Olivier ont vu le Martien de la rue Lanusse. Leon Crinquinte, gardien de la patx à Ca thuile, du matin, et non pas objet brillant ayant la forme d'un cigare. soir, la présence dans le ciel d'un RADAR 24 OCTOBRE 1954 RONSENAC M. Pinot, boucher à Calais, assure avoir vu le même mystérieux engin. que l'agent de police Crinquinte. Les deux témoignages ne se contredisent pas. Tous deux prêtent à la soucoupe volante la meme trajectoire et la méme particularité le cigare se transformait parfols en disque sombre ALLARY: Il m'a électrisé Je roulais à cyclomoteur entre Montmo- reau et Juillaguet. Allure modérée, mon cyclo est tout neuf, c'est tout au plus si je falsais du 30 à l'heure. Moi, vous savez. jusqu'à ce moment-là, les soucoupes ca me faisait plutót hausser les épaules. Et voilà qu'au bord de la route, à droite, dans la Iueur de mon phare, à l'endroit (x) où vous me voyez, qu'est-ce que je vois ? Ah ! vous pouvez me croire, je n'avals pas un poil de sec. Je vois une espèce de gros tube qui tremblotait sur place. Il avait l'air de reposer sur un pled, une patte, est-ce que je sais moi? Diamètre : 1 m. tout au plus; hauteur 1 m. 80. Couleur: Impossible à définir. En dehors du rayon de mon phare, il ne se vovalt pas Mais soudain, je me suis senti tout drôle. On aurait dit que des four- mis humides trottaient sur ma peau. Je me suis mis à trembler comme une feulile. J'ai nettement senti que si le continuais à rester là, je risquais de ne plus pouvoir jamais m'en aller. Alors, j'ai oublie que ma bécane était en rodage. J'ai mis pleins raz. J'ai pris la fuite sans me retourner. Eh bien! depuis, aussi Incroyable que ça paraisse, fal constamment l'impression d'être électrisé. TOURRIERS PRUNEAU : Comme une bouteille d'Évian Pour la centième fols, Mme Pruneau, pa- tronne du Relais des as du volant », sur la route de Poitiers à Angoulème, raconte à sa fidèle clientèle de quel étrange phénomè- ne elle a été le témoin l'autre nuit. Elle, son mari et une trentaine de camionneurs de passage, ont suivi, ébahis et terrifiés, les évolutions d'un cigare volant: a Il était de couleur sombre, affirme-t-elle. Il se tenait immobile à 3 ou 400 mètres de haut. Il ne mesurait pas plus de 5 m. de long et 1 m. 50 de haut, Comme nous faisions quelques pas en avant pour mieux voir, l'engin aussitôt s'éleva et, prenant de la vitesse, disparut vers Angoulême. L'étrange apparell se de- plaçait sans faire le moindre bruit, sans lancer d'étincelles ni laisser de trainées de gaz. Il nous a donné l'impression qu'il ob- servait quelque chose ». Ce doit être un engin utilise pour l'espionnage... # Elie Thiery, 43 ans, garçon boulanger à Calais, se rendant à son fournil à l'aube, remarque, près du passage à niveau de St- Pierre, un engin faune-orangé sur la vote. Allary crie: « J'en tremble! J'ai des palpitations, Je me réveille en sueur la nuit. Ah! je ne souhai- te à personne de rencontrer le tube des Martiens. PASSE UNE OU DEUX TOUS LES JOURS EXTOLION 3. Pruneau est encore plus précis que sa femme Le cigare ressemblait à une bouteille d'Evian! M. Norbert Vandaele, 54 ans, coiffeur, également à Calais, et ses aides barbiers Armand Hedevin et Jacques Cordien, ont vu, de leurs yeux vu, brillant aux évolutions bizarres scintiller au firmament. Tel est le témol un objet guage capital qu'ils sont prêts à réiterer entre une coupe et on shampooing