VRON Prestement, Devoisin monte sur un pylône. A ses pieds son ami: «Trop tard, il a disparu » Leur travail terminé, Bernard Devoisin René Condette, 18 ans, rentrent à Vron à bicyclette. Soudain, sur la route de Lignescourt à Vron (près d'Abbeville) Bernard s'esclaffe: Regarde, René, là-bas, à 70 m... C'est pas un animal. Tiens, en plein milieu du chemin, une soucoupe ! Et le pi- lote... Il a dû nous voir malgré son scaphandre et son masque. - Tu crois? Sûrement, il contourne son engin en forme de ruche, de couleur orange, et, hop! sans un bruit, l'appareil file... Où est-il ? Là, au-dessus des bette- raves : il se dirige vers le « Bois du Vert-Logis ». Pas tellement vite. Il fait du 45 à l'heure. Oui, mais quelle masse ! Au moins 2 m. de haut et 3 de large... On dirait qu'il va faucher les arbres. Va-t-il se poser plus loin ? ». "LEUR RÉALITÉ N'A RIEN D'IMPOSSIBLE" ROIS notabilités scientifiques admettent la réa- lité des soucoupes volantes. Ce sont MM. Louis Bréguet, René Leduc et Hermann Oberth. anus << Les soucoupes volantes, dit Louis Bréguet, pour- quoi pas ? Et avant tout, songeons qu'il peut très bien s'agir d'êtres venus des autres mondes inter- planétaires. Car, si ce que racontent les témoins est exact, je puis vous affirmer qu'il ne sauraif s'agir d'engins construits par des hommes. Tous les témoi- gnages concordent sur un point précis : les soucou- pes s'élèveraient silencieusement et ne présente- raient jamais la forme aérodynamique nécessaire pour vaincre la résistance de l'air. Cela me suffit. j'ai personnellement établi les plans d'un «< turbo- sustenteur ». Il s'élèverait sur place, et obliquement, à une très grande vitesse. Avec un seul rotor, je pourrais lui donner la forme d'une soucoupe ; mais je ne parviendrais pas à supprimer son ronflement. C'est le ronflement de la réaction. Il faut donc que les soucoupes empruntent leur énergie à d'autres sources. Peut-être à un champ de forces électro- magnétiques créé au fur et à mesure, d'où la lueur ». René Leduc, constructeur de l'avion supersonique, pense que les vitesses observées démontrent que le moyen de propulsion n'a rien de commun avec ceux que nous connaissons. Enfin, l'inventeur des V.2. l'Allemand Oberth, croit que les « Martiens » n'at- terrissent pas par peur des microbes terrestres. Jean Nocher, député de la Loire, ému par la multiplicité des apparitions de soucoupes volantes a posé à la Chambre une question écrite, pour qu'on enquête sur ces phénomènes Mil PROVINS Loustanau, à g., et Vignot fils. Une grosse boule rouge. a évolué en silence, durant 2 minutes, dans le ciel de Provins, tra- çant un vaste triangle. horizontal. Selon, du moins, le double témoi- gnage du fils Vignot, peintre en bâtiment et de Loustanau, l'affi- cheur municipal... MAUPERTHUIS Mmes Bénard à g. et Pannetier Bénard, entrepreneur- maçon à Mauperthuis, près de Coulommiers, s'apprête à fermer son chantier. Soudain sa femme Georgette et leur voisine, Thérèse Panne- tier, l'appellent: « Une boule rouge dans le ciel, venant de l'Est ! » Elle disparait 4' plus tard. RADAR 17 OCTOBRE 1954 TOULON A. Sion: La soucoupe s'éleva comme un cendrier », Albert Sion, employé d'hôtel, est un privilé- gié. La soucoupe qu'il a rencontrée était po- sée à terre à 15 m. de lui! Il roulait à moto sur un sentier près de Cuges, entre Toulon et Marseille, quand il tomba en panne en même temps que nez à nez avec l'étonnant aéronef. Il explique : « Je suis resté paralysé à sa vue. « Elle» avait dans les 8 m. de dia- mètre et 2 m. de haut avec une sorte de cokpit au sommet. Elle était couleur rouille et disparut silencieusement en tournant... » Dewilde enlève la traverse qui lui vaut tant d'en- nuis. Les Martiens y avaient laissé des traces. SAUMUR c. 24 ab Gatey à l'endroit de l'apparition. La soucoupe aurait atterri là où est le camion. Chef de chantier d'une carrière de Marcilly-sur-Vienne (Indre-et-Loire), M. Gatey est formel: « Je tire du sable avec mes six ouvriers quand tout à coup, je vois l'engin. Un appareil de forme circulaire, surmonté d'un dôme, équipé de pales semblables à celles d'un hélicoptère. Près de lui, un petit homme (environ 1 m. 50) vêtu d'une combinaison, coiffé d'un casque en matière opaque, chaussé de bottillons. Il tient à la main une sorte de tuyau. J'ai pu regarder pendant 30 secondes, avec mes camarades, cette scène troublante. Brusquement, l'individu remonta dans sa coupole, et l'appareil prit de la hauteur à la verticale dans un bruit d'avion à réaction, puis dis- parut dans une espèce de brouillard que sa machine infernale émettait ». DEWILDE TIENT A CONSERVER LES EMPREINTES VALENCIENNES- Parfaitement, cla- me Dewilde, j'emporte la traverse aux encoches. Ah! je m'en souviendrai... des Terriens. Les Martiens eux, ont eu le bon goût de repartir illico. Les Terriens, par contre, ne cessent plus de m'empoisonner l'existence. Non contents de m'envoyer trois cents let- tres par jour, ils organisent des caravanes touristiques afin de vérifier eux-mê- mes que les mystérieux visiteurs, dont « Radar» (25 septembre) a reconstitué l'atterrissage, ont bien laissé des empreintes sur la voie du chemin de fer. Eh FIN bien je ne veux plus m'occuper de cette histoire. Songez que la S.N.C.F., dé- couvrant que j'occupais cette maison sans aucun titre, va m'expulser !... ».