SOMME GILLABOZ ET RENARD : - UNE ASSIETTE RETOURNÉE AMIENS Yves de Gillaboz (à g) et Emile Renard montrent du doigt is direction prise par la soucoupe volante qu'ils ont surprise à l'atterrissage. En se rendant à leur tra- vail ils ont vu, dans un champ, au bord de la route, une grosse coupole, en forme d'assiette crease retournée. lis coururent vers elle. Ils en distinguerent alsément la couleur: Gris sale assurent-ils, et les dimensions: 10 mètres sur 3. Elle oselllait sur sa base mais n'émettalt aucun son. Sur la parol, une porte fermée, plus large que haute. Bien avant qu'ils aient pu s'en approcher, l'appareil s'eleva en diagonale tandis qu'une epaisse fumée noire s'échappait d'un tuyau fixe à sa partie inférieure. Il monts ainst jusqu'à 15 metres et se mit alors à la verticale. Son allure s'accéléra notablement. Les deux hommes, éberlués, le suivirent un moment des yeux. La gendarmerie, alertée, n'a relevé aucune trace suspecte sur les lieux indiqués. Mais le sérieux des deux personnages ne falt pas question. D'autre part, près d'Hirson, M. Robert Chovel et sa famille ont vu, en pleine nuit, un disque lumineux qui ressemble à la soucoupe d'Amiens. SOUCOUPES VOLANTES EN CHANTIER ETATS UNIS. Bien qu'elle ait officiellement conclu, après enquête : « les soucoupes résultent d'illusions optiques et acoustiques », l'aviation améri- caine a mis en chantier d'authentiques soucoupes. Notre dessinateur sche- matise ici le projet en cours. 1. Poste de pilotage. 2. Réservoir de carburant. 2. Habitacle (passagers. appareils d'observation et de controle). 4. Arbre de la turbine centrale. 5. Rotors. 6. Stator pour hautes et basses pressions. 7. to -RADAR 26 SEPTEMBRE 1954 0 DEWILDE: -UNE MASSE COULEUR DE O NORD Sur une des traverses de la voie, on a entoure d'un cercle à la crale les traces de l'atterrissage. Ce sont des encoches d'environ deux centimètres sur cinq. Elles attaquent le bois sous un angle de 45 comme pourrait le faire un ancrage par béquilles métalliques. A signaler que depuis cette nuit le chien de Marius est terrorise. Ce soir-là, VALENCIENNES. dans sa petite maison de Qus- rouble, à 9 km. de Valenciennes. Marius Dewilde lit dans son jour- nal le récit du drame de l'« Abell- le car c'est un ancien marin. Soudain, sans raison apparente son chien se met à hurler à la mort. Dewilde sort de sa cuisine afin de calmer la bête. Marius ha- bite dans la maison d'un ancien garde-barrière. Il s'est muni de sa torche électrique qui lui re- vele, sur les rails, une sorte de butte, couleur de rouille, dont il évalue les dimensions à 3 m. sur 7. Des pas sur le chemin. Il bra- que sa lampe électrique sur les promeneurs. On aurait pu les prendre pour des contrebandiers ployant sous une lourde charge. Mais un examen plus attentif montre qu'ils ont tout au plus 80 cm. de haut et sont dépourvus de bras. Un scaphandre gonfle les enveloppe. Un casque à hublot les coiffe, Marius se fance sur leurs traces. Ils fulent vers l'engin. Une trappe s'ouvre et une lumiere ver- datre stoppe le curieux. Stupe- fié, il ne voit pas comment l'ap- pareil décolle. Mais une énorme fumée noire s'en échappe fan- die qu'il s'élève à la verticale. VALENCIENNES. Serge De- lhaye et son ami Auverlotte ont ve eux aussi. Un quart d'heure plus tôt que Dewilde, ils obser- verent le passage d'une masse rouge vif qui, en un clin d'oeil. devint rose clair, puis blanche. Chambre de combustion, 8. Tuyère et ses orifices. (9). Ceux-ci. disposés en couronne, permettent la sustentation et la translation de la soucoupe (v. petit dessin à g.). Un mécanisme approprié permet de couper les gaz de sustentation afin de les envoyer dans les tuyères de translation. (10). La réalisation de soucoupes volantes n'est pas nouvelle. Un bizarre engin d'ori- gine russe a été relevé il y a deux ans au Spitzberg. Il était téléguidé. Les ingénieur d'Hitler étaient sur le point de lancer une soucoupe « secretex lorsque Berlin tomba. L'un d'eux s'est réfugié en Egypte d'où ses plans auraient été communiqués à la Grande-Bretagne, au Canada et aux U.S.A. Mais ces pays n'ont pas encore lancé leurs soucoupes dans le ciel. ROUILLE CORRÈZE MAZAUD : -UN CIGARE DE 3 MÈTRES USSEL Antoine Maraud, paisible cul- tivateur de Bureat, sur e plateau de Millevaches, en Limousin, rentre chez lui la fourche sur l'epaule. Dans le sentier qui conduit à sa ferme, un inconnu s'avan- ce. Sur sa tèle, un casque, asses sembla ble à celut des motocyclistes prudents, mais sans oreilles. Ce personnage, trape et d'allure bonhomme, s'approche d'An toine et tend vers fut une large paume que terminent cinq doigts trés humains Puis il se détourne du sentier. Antoine le suil des yeux et voll an engin en forme de gros cigare d'environ 3 m. L'incanaa sy introduit et decolte à la verticale (comme dans le Nord et la Sommel en se fai- sant pas plus de bruit qu'une abeille