VALENCIENNES RADAR RECONSTITUE LA FANTASMAGORIQUE APPARITION "MARTIENNE" QUI SIDÉRA Marius DEWILDE 294-28 SEPTEMBRE 1954 Canada 15 cents 6 fr. belges-Ofr.65 suisses 16 PAGES 30 Francs Maroc (par avion) 40 fr. ALLUCINATION ? Vérité ? H Marius Dewilde, ouvrier métallurgiste à Quarouble (Nord). prétend avoir vu une soucoupe volante, posée sur la voie ferrée qui dessert les Houillères nationales, à 6 mètres de sa mai- son. De petites créatures, vêtues d'une sorte de scaphandre, coif fées de casques en matière translucide, avaient réintégré en cou- rant. le mystérieux engin. Ayant voulu s'en approcher, Marius Dewilde avait été paralysé par un rayon qui, brutalement, avait jailli de l'appareil. Trois jours plus tôt, deux cultivateurs d'Acheux-en-Amiénois Somme). Emile Renard et Yves de Gillaboz. avaient été les témoins, prétendent-ils, de l'atterrissage d'une autre soucoupe volante dans un champ, à 200 metres de la route d'Harponville à Contay. L'appareil oscillait à quelques centimètres du sol. Enfin, dernière nouvelle (en en attendant d'autres !), Antoine Mazaud, fermier à Mourièras (Corrèze), se serait trouvé nez à nez avec un passager d'une navire spatial» qui lui aurait témoigné des sentiments pacifiques. De telles nouvelles sensationnelles, il faut l'avouer - ne ront pas sans susciter l'incrédulité de beaucoup. Mais pour ceux qui depuis sept ans, se penchent sur le troublant problème des Loucoupes volantes, elles ne font que rééditer certains témoi- Enages recueillis par l'Ouranos, un organisme de recherches qui five maintenant à sept le nombre de « navires de l'espace » ayant atferri sur le territoire français. Mais la France n'a pas le privilège de ces visites surprenantes. RF Le 24 juin 1947, un aviateur américain, Arnold Kenneth. apercevait au-dessus du mont Rainier (Etat de Washington) «9 objets scintillants évoluant à hauteur des pics neigeux ». Ils ressemblaient à des soucoupes surmontées d'une protubérance qui affectait la forme d'une tasse renversée. Chacun d'eux avait à peu près l'envergure d'un quadrimoteur « C 54 »>. A partir de cette date, il ne se passa pas de semaine sans que ces mystérieux engins ne fussent signalés quelque part dans le monde. L'« U.S. Air-Force », sans prendre tout d'abord position, col. lecta tous les témoignages et chargea l'A.T.I.C. (Air Technical Intelligence Center) d'ouvrir une enquête. Celle-ci, dénommée & Soucoupe Project », démontra que, sur 270 cas examinés, 60 % pouvaient être expliqués: il s'agissait de ballons-sondes, d'appa- reils de recherches de rayons cosmiques, de météores, voire d'oi- seaux. Mais pour les autres 40 % des cas, le mystère subsistait. Malgré cette restriction, lorsqu'au mois de décembre 1949. l'enquête « Soucoupe Project » fut close, les conclusions furent que « les soucoupes volantes étaient une plaisanterie : qu'il s'agis- sait, en fait ou bien d'objets connus; ou bien de mystifications: ou bien d'hystérie collective ». Cependant, comme le phénomène continuait à se manifester av une ampleur croissante, la U.S. Air-Force » recréa « Sou coupe Project discrètement sous l'appellation neutre de « Pro- ject Bluebook ou a Commission Grudge a. ou « Project Sign s. SUITE PAGES 2-3 Grâce à ses dessinateurs et reporters photographes, RADAR s'est attaché à reconstruire avec une extrême minutie l'hal- lucinante apparition dont fut témoin M. Dewilde (ci-dessous) garde-barrière dans le Nord. Evénement à peine croyable: il aurait vu atterrir. près de sa maison, une soucoupe volante!