62 ALAIN BOMBARD Sur un lit de malade, donne une explication à la catastro- phe du Radeau de la Méduse. (Voir page 66) PIERO PICCIONI A été compromis dans l'affaire Montesi. Son père ministre italien. a du démissionner. (Voir page 65) SOUCOUPES VOLANTES VOLANTES POSENT UN NOU LES M Iss Edith Jacobsen, 24 ans; Mrs Aasta Solvang, 32 ans; M. Antoine Mazaud, 58 ans et M. Marius Dewilde, 34 ans, sont jusqu'ici les seules personnes du Vieux Monde qui aient pris un contact per- sonnel avec les passagers des soucoupes volantes. Ceux-ci ont serré la main des deux premières et embrassé le troisième qui, suivant sa propre parole, sentit contre sa joue une chair chaude. « comme celle d'un gars de chez nous ». Seul M. Dewilde n'eut pas le privilège d'un toucher : trois petits êtres prirent la fuite devant lui dans l'obscurité et il les poursuivit jusqu'au moment où une lueur fulgu- rante lui enleva momentanément l'usage de ses sens. L'Amérique a une expérience un peu plus ancienne des aviateurs de l'inconnu. Dès juillet 1947. dans le désert du New Mexico, la & armée aérienne recueillit une soucoupe volante de 30 mètres de diamètre contenant les corps à demi carbonisés de seize créatures de forme humaine, vêtus d'uniformes bleus et mesurant 1 mètre environ. Ces cadavres sont conservés dans des bocaux d'alcool d'un laboratoire secret de Chicago. Un individu de la même espèce a été capturé vivant dans un nau- . frage ultérieur. On réussit à le maintenir en vie dans un incubateur et, aux dernières nouvelles (déjà assez anciennes), on espérait pouvoir vaincre les barrières d'une langue et d'une organisation intellectuelle différentes pour entrer en conversation avec lui. Mais le gouvernement américain impose un secret rigoureux par crainte de la panique qui s'emparerait des populations si les incursions, sur le territoire des Etats-Unis, d'êtres extra-terrestes, venaient à être divulguées. L'homme qui, le premier, prétendit percer cet écran de mystère est un politicien nommé Frank Scully qui brigua, il y a quelques années, le poste de lieutenant-gouverneur de la Californie. Son livre, Behind the Flying Saucers, resta longtemps un best seller et comme tel, produisit des droits d'auteur importants. Les démentis du Penta- gone étaient repoussés d'avance par l'affirmation que le gouvernement voulait à tout prix dissimuler la vérité au public. Mais un simple reporter du Chicago Chronicle, nommé J. P. Calin, se mit dans la tête de prouver que Scully était un imposteur. Une enquête patiente lui permit d'établir qu'un fameux « Dr. G... », cité comme une haute référence scientifique, n'était qu'un petit marchand de postes de T.S.F. de Phoenix, dans l'Arizona. Un fragment de sou- coupe volante, présenté comme le spécimen d'un métal inconnu capa- ble de résister à une température de 10.000 degrés, s'avéra un simple alliage d'aluminium qui fondit docilement à 637 degrés. A deux repri- ses. Calin fit condamner Scully pour escroquerie. George Adamski a trouvé l'eau de Vénus nettement plus pesante que l'eau d'ici-bas Mais l'attrait du merveilleux est si grand, que beaucoup de per- sonnes en Amérique préfèrent continuer de croire aux seize petits hommes d'un autre monde trouvés dans leurs combinaisons bleues à l'intérieur de leur disque de métal. Une nuit de l'été 1953. un coiffeur d'Atlanta. Edward Watters. vingt-huit ans, en compagnie d'un nommé Payne et d'un nommé Wilson, conduisait sa voiture sur la route de Macon (Georgie). Il vit une soucoupe volante en stationnement sur le bas côté. Trois petits êtres semblables apparemment à ceux de M. Dewilde, de Quarouble (Nord), apparurent dans le faisceau des phares. Deux d'entre eux réussirent à s'esquiver, mais M. Watters, grâce à une accélération Elles e . fulgurante, heurta le troisième et le renversa. Ses compagnons, avec la furtivité caractéristique de tous les passagers de soucoupes obser- vés jusqu'ici, se jetèrent dans leur appareil qui décolla précipitam- ment. Le coiffeur et ses amis ramassèrent alors sur la route un cada- vre d'environ 80 centimètres de long, qu'un professeur de zoologie identifia le lendemain comme un singe rhésus. A la suite de quoi. Watters fut condamné à une amende de 50 dollars sur plainte de la Société Protectrice des Animaux, Mais aucun cas n'est jamais parfaitement clair. Les trois automobilistes d'Atlanta à jeun tous les trois affirment qu'ils n'ont pas rêvé la soucoupe volante arrêtée au bord de la route et l'étrange lueur rou- geâtre qu'elle émettait. En ou- tre, aucun laboratoire ou jardin zoologique n'a signalé la dispa- rition du rhésus tué par Wat- ters. En outre, encore, le rhésus en question présentait, disent les spécialistes, l'anomalie d'un système pileux presque nul. Raisons plus que suffisantes pour autoriser ceux qui croient soutenir qu'il y avai bien quel- que chose d'étrange, le soir du 8 juillet 1953, sur la route d'At- lanta à Macon. La grande autorité en ma- tière de relations avec les créa- tures ultra-terrestres. reste George Adamski. Comme celui de Scully, le livre de George Adamski, Flying Saucers Hate Landed (Les Soucoupes volan- tes ont atterri) a eu de nom- breuses éditions en Amérique et en Angleterre, ainsi que des traductions en plusieurs langues. A beaucoup d'égards, l'ouvrage est supérieur à son devancier. Les relations d'Adamski avec les hommes d'un autre monde n'ont été ni indirectes ni accidentelles, mais person- nelles et suivies. La première rencontre seule peut être qualifiée de for- tuite, encore qu'une télépathie ait guidé Adamski vers l'endroit précis du désert californien où une soucoupe volante se posa pour débarquer une créature d'une bouleversante beauté. Par la suite, les rencontres se multiplièrent. Dans les conférences qu'il fait actuellement. Adamski raconte qu'il a revu les Vénusiens (ils viennent positivement de Vénus). à huit reprises depuis la poignée de main relatée dans son bouquin. Une fois, il fit un trajet de vingt minutes à bord d'une soucoupe vo- lante montant dans la stratosphère et descendant comme un ascenseur. On lui donna à boire un peu d'eau de Vénus, qu'il reconnut nettement plus pesante que l'eau d'ici-bas. IL LES A TOUCHES Un Martien a embrassé Antoine Masaud. Contrairement aux astronautes de Scully, qui paraissent venir de Mars et qui sont laids comme la guerre, les Vénusiens du professeur Adamski honorent leur patrie. Grands (1 m. 80 environ), splendide- ment proportionnés, laissant de longs cheveux blonds flotter sur leurs épaules, sobrement et élégamment vêtus de vêtements collants serrés à la taille par une large ceinture... Le problème du langage ne se pose pas. Les Vénusiens comprennent Adamski en lisant sa pensée