Semaine CET HOMME LE MYSTÈRE Les soucoupes volantes constituent l'équa- tion moderne à plusieurs inconnues la plus curieuse. Tous les moyens ont été employés et le sont encore pour tenter de résoudre les problèmes d'identification et de réalisa- tion de ces engins mystérieux qu'on imagine mal n'être qu'illusions. Trop de témoins ont signalé les rondes folles des soucoupes de l'espace pour qu'on ne croie pas quelque peu en leur existence, sans toutefois fournir sur leur compte des détails précis. Quelle est actuellement la meilleure façon d'obtenir des renseignements sérieux sur ces aéronefs? Par l'Esperanto? indivinidividitation CONNAITRA BIENTOT DES SOUCOUPES VOLANTES OMME délicat et cultivé, Robert Bue- H rick qui, à Calais, dirige depuis une vingtaine d'années l'orchestre du théâ- tre municipal, s'est accroché à la musique comme à sa raison de vivre. Il n'en a pas négligé pour autant sa fringale de connais- sances diverses. Il a appris l'espéranto depuis la guerre et son utilisation comme mesure d'investigation dans la vaste enquête sur les soucoupes volantes est une idée aussi originale que précieuse. La famille espéran- tiste égarant ses enfants dans le monde entier, M. Buerick expédia force missives à ses fraternels correspondants, leur posant chaque fois les mêmes questions : < Que savez-vous des soucoupes?>, Que pouvez- vous me donner comme documentation sur ce sujet? La première réponse est parvenue de Finlande. Le astronome, directeur de l'observatoire d'Hel Kustaanheimo, sinski, assure que le ciel finlandais est vide- de toute trace de ces engins, mais que le existence est connue. De Bulgarie, docteur un pro- fesseur technique en métallurgie, M. Winhov, de Sofia, précise qu'il SAIT qu'il existe des machines qui décollent et atterris- sent verticalement, et dont la construc- tion est basée sur le principe du mou- vement giratoire.». « Nos avions, préci- se-t-il, font du 1.300 à l'heure, et je doute que la vitesse des engins mystérieux dépasse 2.000 km/h.» De Tchécoslovaquie, M. Süstr, directeur commercial à Prague, pense comme tous ses concitoyens, qu'il s'agit d'un vaste bluff d'un pays étranger, d'une grande puis- sance». Mais l'opinion du professeur Buch- heim, détenteur d'un brevet d'invention à Denver, Colorado, est précieuse: « Ne nous affolons pas. Des gens qualifiés du gouver- nement s'occupent sérieusement de la ques- tion; il n'est pas prouvé que les visiteurs du Nouveau Mexique viennent d'une autre planète. > M. Buerick attend maintenant d'autres réponses de ses correspondants. Quelques-uns parmi 2.000! Hubert GUY