SOUCOUPES (suite) 61= haut que les étoiles et moins gros que la lune. Mais c'était rond et blanc. L'objet resta immobile, puis il descendit jusqu'au ras des maisons. A la jumelle, je me suis aperçue qu'il avait des reflets verts et rouges (comme dans la Guerre des Mondes »). Ces deux observations, celle de Mme Chatelin et celle de Mme Vasseur, ont eu lieu le même jour: 22 septembre 1954, à 19 h 35. A peu près à la même époque, des lueurs sillonnaient le ciel de France. et bouleversaient la paisible existence de braves gens bien de chez nous. Mme Genillon, institutrice à Saint-Claude, remarquait que ses élèves étaient, ce matin-là, particulièrement inattentifs. - Mais qu'avez-vous donc ? - C'est qu'hier soir on a vu un fantôme..., répondit le jeune Raymond Romand, âgé de 12 ans... La gendarmerie et le mari de Mme Genillon ont fait une en- quête et depuis ils ne savent que penser. Le jeune Raymond ne varie pas dans ses déclara- tions : - C'était lundi dernier. On s'amusait avec Janine (9 ans) dans la grange. Elle avait l'air tout drôle. « J'ai vu un fan- tôme ! Il ne fait pas de bruit. > Je regarde dehors: je vois le machin. On aurait dit un gros morceau de sucre; il n'était pas plus haut que moi. Je lui lance des cailloux dessus; j'ai essayé de m'approcher, mais j'ai été flanqué par terre et j'ai eu très froid >... Le lendemain, M. Genillon, voulant en avoir le cœur net, vérifia le récit de ces gosses et constata qu'à l'endroit où les gosses prétendaient avoir aper- çu le morceau de sucre », l'herbe était couchée et qu'un mât dressé par une colonie de vacances avait l'écorce arrachée sur 15 cm à une hauteur de 1 m 50. Partout, des objets étranges du ciel ont été signalés. A Diges, dans l'Yonne (ph. 4), Mlle Gisèle Fin, de Monchenot, qui promenait ses chèvres, a vu un engin de couleur grise et marron, d'une hauteur d'envi- ron un mètre. Une porte s'est ouverte au flanc droit de l'ap- pareil et Mlle Fin en a vu sor- tir un pilote en tenue presque noire qui portait un casque. Il portait des souliers, mais elle n'a pas vu la couleur de sa peau. En Meurthe-et-Moselle, M. André Faffaux, qui travaille aux aciéries de la marine, à Homécourt, a aperçu dans le ciel, à 5 heures du matin, alors qu'il se rendait à son usine, des cigares en forme de battant de cloche et de couleur rouge orangé (photos 5 et 6). D'autres témoignages pour- raient être versés au dossier soucoupes volantes dont « l'ins- truction vient à peine de com- mencer. Des témoignages de plus en plus nombreux. Tous sont troublants. Aucun n'est convaincant. La bonne foi des témoins ne peut, en aucun cas, être mise en doute. Mais on peut néanmoins se souvenir que les Gaulois n'avaient qu'une seule crainte : que le ciel ne leur tombe sur la tête. Nos contemporains, eux, n'ont peur que d'une seule chose c'est que certains d'en- tre eux ne soient également tombés sur la tête. Mais ils n'en donneraient pas leur tête à couper.