de a dessiné pour M. Dewilde a dessiné pour nous ce qu'il a vu. « Dites bien que c'est là ce que j'ai vu et non ce que je crois avoir vu » nous a-t-il précisé, en signant ses croquis. Le dessin de la « soucoupe » donne en trois étapes la vision du té- moin. L'engin est tout d'abord posé sur les rails et offre une silhouette en dôme assez accen- tué. Puis c'est l'envol lent; le dessin s'allonge, avant de devenir un ovale parfait quand il s'élève dans la nuit. La « soucoupe » a bien mérité son nom. Les passa- gers ont une allure bizarre. La tête disparaît dans un globe et le corps est disproportionné dans une combinaison déformante. Quand les deux inconnus passent devant lui, M. Dewilde devine silhouettes trapues, incertaines, et qui n'ont rien de terrestre. ces Quand il aperçut les deux passagers, M. Dewilde était à la porte de sa barrière. Ils passèrent sur la plaque de ciment pour rejoindre leur engin. Il est probable que les traces découvertes sur les traverses de bois du rail sont celles lais- sées par l'engin mysté- rieux. Ces traces sont autant d'encoches fai- tes par un instrument qui serait une griffe ou une pince. Sur les par- ties de montants exté- rieurs, les traces se dessinent vers l'inté- rieur. Entre les voies, elles convergent vers l'extérieur. En fait, on peut imaginer un mou- vement en tenaille provoqué par les « pat- tes » de l'engin. Les enquêteurs ont marqué à la craie ces diverses anomalies. Les coupu- res dans le bois sont encore fraîches et ne sauraient provenir des conséquences d'une manœuvre ferroviaire, puisqu'il n'y en a plus dans ce secteur qu'à de très rares occasions. D'autre part, si toute l'affaire est un bluff, l'auteur du «< canular >> aurait fait preuve d'une originalité à toute épreuve et d'in- géniosité pour penser à de tels détails. Nord France" ce worfen жих A quatre mètres de la barrière, la soucoupe s'était posée sur les rails. Des traces ont été laissées, croit- et M. Dewilde en indique l'emplacement. on, 40 R. XI qu'il a vu fin жир