En marge du Dossier des Soucoupes Volantes VENUS, SATURNE et MARS ....NE SONT POINT LA TERRE VII. - Le Calcul nous a (d'abord) fait connaître Neptune et Pluton qui trop « distants » désiraient (sans >> (sans doute) passer << inaperçus » ! Le Verrier (1811-1877) était unfort en math > Dans la purée de pois > nous allons donc maintenant gagner Neptune; avec le problématique espoir d'y rencontrer quelques fabricants de soucoupes et de percer, ainsi, leur mystère Uranus est déjà loin, derrière nous, le Soleil ressemble à une grosse étoile et on ne risque pas d'être incommodé par ses radia- tions. Quant à la Terre on ne la voit même plus... Dans cette ambiance, Neptu- ne, apparaît nettement anti- pathique. Pourtant, elle consti- tue une merveille: la merveille des conquêtes scientifiques da génie humain. Hélas nous avons fait bien peu de progrès depuis cette sen. sationnelle decouverte. Neptune est si loin qu'on n'y discerne aucun détail > - mê- me dans les grands instruments. Elle tourne sur elle-même, en 16 heures environ, croit-on. sa densité serait un peu supérieure à celle de l'eau (1,2), elle aurait à peu près la même pesanteur (à l'équateur) que la Terre (Terre : 1 Neptune : 0,95). On ne lui connaitrait qu'un satellite (plus gros que la Lune). - Ses habitants (qui pourraient avoir une vie 165 fois plus lon- gue que la nôtre) existent-ils, en réalité ? Ce n'est guère imagi- nable. « Le voyage à Neptune > pourrait nous renseigner. Mais est-ce bien prudent? Permettez- nous de ne pas insister... Oui tout simplement. Nous avons déjà écrit, en ef- fet, que jusqu'à la fin de la première moitié du XIXème siè cle, Uranus marquait les limites du Système solaire ». L'orbite Dans les enfers du Sys- d'Uranus, c'était la barrière tème solaire les Améri- parait, brusquement, plus belle notre un mo- dèle facile à examiner: Mercure (déjà étudiée dans cette série d'articles) qui tourne < au grand jour », dans le Soleil, pourrait. on dire, puisqu'elle n'en est sé- parée que par cinquante huit petits millions de km. (un rien à côté de notre amie Neptune qui en est à quatre mille cinq cent millions). Delà, la théorie dite de Mercure. Ainsi < armé >, notre astronome qui était, aussi un grand mathématicien, ayant, un jour été intrigué par des « perturbations > aans l'orbite d'Uranus, en conclut qu'une au- tre planète plus lointaine qu'U. ranus, devait être à l'origine de ces perturbations. Il se mit au travail un travail de Titan, assurément et par la seule logique et la précision du calcul annonça : « une autre planète rioit se trouver dans « cette di- rection >. Mieux, toujours par le calcul, il en déduisit la masse (75 fois la Terre) et la durée de révolution de cet astre inconnu (163 ans). Tout cela, d'après la loi de la gravitation universelle. Un astronome Allemand : Gal. le, ne se fit pas prier. Il braqua, aussitôt, son télescope, dans la direction indiquée par Le Ver. rier, avec une si étonnante pré- cision et découvrit, sans peine, la timide Neptune. Merveil- leux n'est-ce pas ? La découverte de Neptune par Le Verrier. découverte confir- mée par Galle, avait fait pas mal de jaloux» qui, louable émulation, s'acharnèrent à pous. ser plus loi. leurs calculs et leurs recherches. « Plus loin... Toujours plus loin I... ». Le Ver- rier, était lui-même persuadé de l'existence d'autres planètes < transneptuniennes », mais < fa- tigué sans doute, par ses tra- vaux antérieurs ou tout simple. ment combié» par son succès, il laissa à d'autres le soin de les découvrir. « Lorsque le Pelican lassé d'un long voyage...! » Si on ne sait pas grand chose de Neptune, que dire de Pluton situé à six mille million: kms du Soleil ? On connait na. turellement, par ie calcul, la du- rée de sa révolution. 219 années terrestres (presque 250 même). A part cela, rien d'autre. Mys. tère sur son atmosphère, sur sa densité, sur sa pesanteur, même sur la durée de sa rotation. Pluton apparait réellement comme le refuge inexpugnable de l'Esprit Malin qu'il sym. bolise. La vie quasi-éternelle > de ses habitants (!) nous tenterait- elle? - Avis aux amateurs ! Quant à nous qui ne désirons pas lácher la proie (ni lo so. leil) ...pour l'ombre » nous avons assez voyage et JIOUS C reve. nons sur Terre ». Elle nous ap. Et l'Histoire de la découverte des planètes (éloignées) étant un éternel recommencement. deux astroncmes américains: W. H. Pickering et surtout P. Lo- wel, s'inspirant des calenis de Le Verrier et utilisant les per- turbations » produites par une planète inconnue, dans le mou- vement d'Uranus et de Neptung. s'écrièrent d'un commun accord: . M. C. Tombaugh, de l'Obser- vatoire de Flagstaff (U.S.A.). ne se le fit pas répéter deux fois. Il braqua à son tour, son téles. cope (puissant), dans la direc- ticn indiquée, et vit celle qui est actuellement la plus lointaine planète connue) du Système so- laire. On lui donna le nom du Dieu des Enfers: Pluton Nous étions en 1930. d'humains >. Même si la Désillusion est prochaine, « l'Evasion temporai- re mérite < d'être vécue >, croyez-moi ! Décidément. 1 vevages inter- planétaires ont du Bcn ! Et ce sera notre conclusion... Marcel Béda que FIN «Errare humanum est... » : Dans notre dernier article (le chapitre VI) il fallait lire d'a- bord: « le Soleil luit pour tout le monde » au lieu de - en suite : les bébés jouf. flus d'Uranus » qui auraient de 81 à 300 ans (« terrestres > au lieu de 34 à 35 ans (ce qui ne correspondrait à rien).