Grâce à l'Espéranto, un Calaisien, M. Robert BUERICK, lance une vaste enquête à travers le monde : "Que sont les soucoupes volantes?" Le directeur de l'observatoire d'Helsink et un professeur de Bulgarie ont déjà répondu L'Espéranto au service de la vérité! Ainsi pourrait s'intituler l'initiative que vient de prendre un de nos concitoyens M. Robert Buérick, délégué à Calais de l'Es- péranto, president du groupe du prof. Dr Donald H. Menzel, de l'Université d'Havard, Havard Uni versity press, Cambridge, 2nd printing 1953. Prix 21 shillings. il prétend que tous les phénomè- nes qu'on a observés dans le ciel jusqu'à présent peuvent être ex- pliqués par des faits météorologi- ques. Il parle des cas connus d'anciens phénomènes, tels que ceux décrits dans la Bible. « J'ai vécu en France pendant six ans et j'ai fait mes études à Paris, je connais aussi votre ville de Calais. En 1907, jai loge dans votre ville pendant 6 mois, rue des Ecoles. J'ai connu d'éminents espérantistes calaisiens, MM. Per- « Un autre livre intéressant, mais très fantaisiste est « The flying saucers have landed > de Adamski, hótelier aux jardins du Mont Palomar, qui prétend avoir parlé avec des Vénusiens. « Il existe un livre très nouveau d'un certain officier américain spécialiste du matériel militaire et qui croit que les soucoupes vien- nent d'une autre planète. Il a décidé, en dépit de ses mul- tiples occupations, de lancer, de Calais, de l'Esplanade pour pré- ciser, où il habite, les bases d'une vaste enquête à travers le monde, enquête dont le but et de recueil- lir des témoignages internationaux sur le probleme d'une actualité brülante: les soucoupes volantes. Les résultats sont déja probants. Mais nous allons laisser la pa- role à notre concitoyen qui a déjà reçu deux missives, suite à sa de- mande, émanant de Finiande et de Bulgarie, Cher Monsieur Buérick, comment avez vous eu l'idée de lancer une telle enquète, appelée à taire un certain bruit ? 1 - - C'est très simple, au moment où tout le monde s'interroge sur les Soucoupes volantes, j'ai pen- sé que l'Espéranto pourrait venir au secours de la curiosité généra- le. En effet, il existe dans 80 pays, 2.000 délégués de l'Union Espé- rantiste universelle qui font office de consuls pour ceux qui parlent l'Espéranto. C'est seulement par ce moyen qu'une enquête mondiale est pos- sible dans un minimum de temps. J'ai choisi, pour commencer, les pays de langues très différentes, Surtout par rapport à la nôtre ! > LA REPONSE DE LA FINLANDE Voici la réponse de M. le Dr Kustaanheimo, astronome, vice- delégué espérantiste, directeur de l'observatoire d'Helsinki - Finlan- de. < Cher Monsieur et ami, < En réponse à votre lettre du 18 octobre, je dois vous dire que je ne sais rien de certain au sujet des machines aériennes dont vous me parlez. « Je n'en ai jamais vu et en Fin- lande nous n'avons aucune infor- mation sur de tels phénomènes. « Nos journaux nous racontent qu'on en a vu beaucoup aux USA et ces derniers temps en France. «J'ai lu quelques livres au sujet des soucoupes; il existe une nom- breuse littérature sur ce thême, rincin: en anglais Kustaanheimo LA REPONSE BULGARE Voici également la réponse de M. Winkov, professeur technique en métallurgie, 129, Sredna Gorn Sofia Bulgarie. < Cher ami Buerick, Merci de votre lettre du 18 octobre, << Votre demande au sujet des soucoupes volantes nous intéres- se aussi ; toutefois je ne crois pas à leur vitesse de 2.000 km.h., nos avions font 1.200 km.h. « Je ne crois pas que les sou- coupes viennent d'une autre pla- nête et personne ne l'a prouvé. < Cependant, je sais qu'il existe des machines qui atterrissent et disparaissent verticalement et dont la construction est basée sur le principe du mouvement gira- toire ! < Vous savez que les cyclones sont animés d'un mouvement gi- ratoire. « Savez-vous que pendant la dernière guerre, Hitler a sauve Mussolini au moyen d'une machi- ne aérienne volant verticalement, car Mussolini était prisonnier dans un endroit où les avions ne pou- vaient atterrir (une tour) < Voilà tout ce que je sais, cher Buerick au sujet de votre deman- de. (à partir d'ici la lettre est moitié en français, moitié en es- péranto) rin et Hermann. « J'ai connu Zamenhof, à Bou- logne-sur-Mer, il revenait de Cam bridge. Vous voyez cher ami fran- çais que je ne suis plus jeune. < Avec mes salutations empres- sées, cordialement à vous ». Winkov. .. . Et M. Buérick, de conclure à notre intention : Inutile de dire que nous nous ferons un plaisir de publier la sui- te de cette enquête, véritablement unique dans le monde entier. Nul doute qu'elle fasse boule de neige.