Une "fusée expérimentale stratosphérique" (!) au Virval ? ? Un nouveau témoignage (e n apparence sérieux et précis) est à verser au dossier calaisien des <-soucoupes volantes ». En effet, voici la lettre que nous adresse un de nos jeunes concitoyens. Nous la publions à titre d'infor- mation : J'ai l'honneur de vous signa; ler que, jeudi soir, vers 1 h. 30, revenant de conduire ma fiancée ehez ses parents, j'empruntais la route de Coulogne au Virval pour rentrer chez moi, lorsque mon attention fut attirée par un objet brillant en presque bordure de la route. Intrigué, je m'approchai et je fus stupéfait de me trouver en présence d'une masse de m- tal ne s'y trouvant pas quelque 30 minutes plus tôt. Etant, com me bon nombre de personnes aceptiques quant aux soucoupes volantes, je dus convenir que cette chose en était une. Mais, contrairement, aux objets déjà vus, celle-ci avait plutôt. l'air d'un aéronef. C'était une worte de tubulure dotée de hu- blots et tronquée à sa partie su- périeure. Elle possédait quae opposis. tubes diamétralement Statoréacteurs à ce qui m'a sem- ble. La partie inférieure, suréle- vée à environ 1 m. 50 du sol, en était très large et pourvue à sa base d'orifices cylindriques. Mintéressant à la mécanique, je supposai ceci être des tuyères. d'échappement. En ou re, cette fusie, si je puis m'exprimer ain- #i, était dotée de quatre ailerons e environ un mètre d'envergule : alierons destinés à la stabilisa- tien en vol, probablement. Je décidai de m'approcher. J'avançai avec prudence de ma- nière à ne pas dorer léveil aux occupants, car la fusée était ma- nifestement habitéc. Les possibi- lités de ttléguidage étant écar- tées du fait de sa présence proche d'un lieu habité. A peine eus-je fait quelques mètres qu'un violent déplacement d'air me fit tomber en arrière. Une lueur aveuglante jaillit des turbines et Tengin s'éleva, doucement d'a- bord, puis de plus en plus rapi- dement. V Et je restai seul à l'endroit où, quelques secondes avant, cet en- in se trouvait. A mon avis, c'était une fusée tratosphérique experimentale s'étant posée par suite d'avárie eu de panne de carburant. Je suis prêt à jurer sur l'hon- eur que ce que j'ai vu n'était pas produit de mon imagination. si d'un excès de boisson. J'espère que vous ne croirez. pas à quelque farce d'un mau- vais plaisant. Je désirerais sim- plement apporter une petite lu- mière à la croyance publique et apaiser un peu les esprits surex- cités par ces appa-itions mysté- rieuses. Veuillez agréer, messieurs, mest salutations distinguis >>. M. Claude L...., rue Den...., Calais.