Un garçon boulanger calaisien nous affirme : "J'ai vu, posé sur la voie ferrée près de St-Pierre Halte à 3 h.40 du matin, un engin jaune et brillant!" lantes aiment les voies fer- rées et les... commis boulangers. En effet, on se souvient tout d'a- bord de ce bizarre engin qui au- rait atterri à Quarouble, dans le Nord, sur une voie ferrée, On a également à la mémoire l'étrange rencontre à trois heures du matin, que fit ce commis bou- langer du Finistère : -Un Martien au visage poilu est venu me frapper sur l'épaule avant de remonter dans sa sou- coupe ! Et voilà qu'à Calais, un autre commis boulanger. aurait lui aussi aperçu, sur la voie ferrée, alors qu'il se rendait à son tra- vail, un engin énigmatique qui avait choisi la voie ferrée qui va de Calais à Dunkerque, tout près de Saint-Pierre Halte, pour atter- rir. UN HOMME DIGNE DE FOI M. Elie Théry, âgé de 43 ans, père de trois enfants, demeuran! au 151, de la Route de Saint- Omer, au Virval, est garçon bou. ianger chez Mme Quartier, dont le magasin se situe le long de l'ancienne Route de Gravelines, à Calais : -Il travaille chez nous depuis deux années déjà, nous confiait sa patronne. C'est un ouvrier consciencieux et très sérieux. S'il vous raconte ce qu'il a vu, c'est la vérité, il n'inventerait pas des choses comme celles-là. D'ail- leurs, en arrivant ici, il nous a mis au courant ! Mais écoutons parler M. Théry: Je venais de quitter la mai- son. Il était environ 3 heures 40 du matin. Je roulais sur la Route de Saint-Omer, entre le Virval et la Gare de Saint-Pierre Halte. Mon vélomoteur filait à vive al- lure. J'allais amorcer le virage pour m'engager sur le Chemin Castre. La nuit était assez belle et la lune diffusait une clarté assez importante pour distinguer assez loin devant soi. Au mo- ment où j'allais franchir le pas- sage à niveau, mon attention fut machinalement attirée et je tour- nai la tête vers la gauche. « Ce que je vis alors m'étonna : à une cinquantaine de mètres de moi, sur la voie ferrée carrément, du côté de Coulogne, là même où passent les trains de Dunkerque ou revenant de cette dernière vile, j'aperçus une forme semi- sphérique. M. Théry nous montre l'endroit où « était posé l'engin ». C'était comme une sorte de pont, de forme arrondie et d'un jaune brillant. - « Je me suis dit: Tiens, voilà une curieuse construction sur la voie ferrée. La masse avait envi- ron deux mètres de haut, sur trois ou quatre de large. Elle em- jambait la voie, je le répète. Sa couleur érait d'un Jaune très brillant ! ». JE NE ME SUIS PAS ARRETE Détail curieux :: M. Théry ne s'arréta pas : Une chose m'étonne mainte- nant que j'y pense. Sur le coup je n'ai guère pensé à une sou- coupe volante ou à un engin de ce genre car ce problème ne m'in téressait guère. J'ai seulement réalisé 300 mètres plus loin, alors que je roulais su le Chemin Cas- tre. Je ne sais ce que j'ai pensé mais je n'ai même pas eu l'idée de revenir sur mes pas. Pour- quoi ? Ben, parce réfléchissant en roulant je m'éloignai de plus en plus de Saint-Pierre Halte, et puis mon travail m'attendait à quatre heures précises du matin. Ajoutez y, si vous voulez, une certaine appréhension ! M. Théry ne s'emballe pourtant pas dans ses conclusions: « Surtout ne dites par carré- ment que j'ai vu une soucoupe volante. Non, je suis plus terre à terre que cela. Je vous ai seule- ment dit ce que j'avais vu, c'est tout. Des conclusions ? Le plus malin ne saurait en faire et je me contente de dire : c'était un engin extrêmement curieux ! Evidemment, sur place on ne voit plus rien, car depuis quel- ques jours pas mal de trains ont passé. Nous avons publié à titre d'in- formation, les déclarations de M. Théry dont la bonne foi ne fait aucun doute.