LE "MYSTERIEUX ENGIN" APERCU SAMEDI par des dizaines de Calaisiens n'est pas encore identitié volant » ne peut encore ef- fectuer de très longs vols car « Soucoup or not soucoup »? Là encore, on voyait l'en- Malgré eux, les Calaisiens gin. Mais bientôt il disparut ont, dimanche, parodié la au lointain et son aspect bril- phrase célèbre de Shake- lant ne fut plus visible que speare dans « Hamlet ». de temps à autre. En effet, les « mystérieux engins qui sillonnent le ciel de France » et singulièrement celui que de nombreux Calai- siens ont vu samedi matin, soulève en ville des discus- sions passionnées. Il disparut ensuite entre Wimereux et le Cap Gris-Nez, c'est-à-dire environ vers l'An- gleterre. i n'est qu'à l'état expérimen. tal. Mais comme le plus ma- in y perdrait son latin, il na faut considérer ceci que com- me une simple hypothèse. Aussi fragile peut-être que celle du ballon sonde de très grande taille servant à la Mé- téo, que celle aussi d'un autre avion anglais, « l'aile volan- te » ou même que celle d'en- gins venant d'un autre mon- cie. Sa vitesse ? Tous les té- moins sont unanimes mo- yenne. i videmment si la psychose Ges « soucoupes » n'existait pas, les Calaisiens n'auraient sûrement eté qu'un coup doeil distrait vers cet appi- ieil mystérieux 'Mais vola l'actualité et l et toutes ces histoires gla nées aux quatre coins du monde font travailler les es- prits. En guise de conclusion, il convient de reconnaitre, le fait absolument indiscutable que samedi matin, un engin extrêmement bizarre a été vu par des dizaines et des diz.ti- nes de Calaisiens. Et son ap- parition suscite bien des com- mentaires. Dans les établissements pu. blic, dans les cafés, dans les salons de coiffure chacun donne, le plus sérieusement du monde, son point de vue. Mais hélas, la lumière ne jaillit pas. D'AUTRES TEMOIGNAGES Dans la journée de diman- che et surtout au cours de celle d'hier, on nous a confir- mé le passage au-dessus de Calais, ou presque, de cet en- gin très brillant qui évolua un certain temps sous les yeux de plusieurs dizaines de Calaisiens, du quartier des Fontinettes, des rues Thiers et de Valenciennes, de la Pla- ce d'Alsace, des Cailloux etc... Citons l'exemple de ces ou vriers travaillant Cité de Toul, d'employés de l'E.D.F., etc.. Tout le monde est unani- me quant au passage et à la présence dans le ciel du Ca- laisis, de cette prétendue * soucoupe volante >. On est beaucoup moins d'accord sur la forme, Disons, sur les formes car l'engin s'est présenté, ainsi que nous le disions dimanche sous di- vers aspects. A Rinxent, on l'a aperçu également, prenant la même direction. Bref, aucune hésitation possible cet engin a bel et bien existé. Il n'a peut être rien d'extra-terrestre mais il a été « vu »>. Personne ne songeait d'ail- leurs à accuser les Calaisiens témoins, d'hallucination coi- lective. Les plus sceptiques esti- ment seulement qu'il s'agit là d'un avion de conception très originale, voir d'engin de très grande taille appartenant à la Météorologic anglaise. LE LIT-CAGE VOLANT » ? PEU PROBABLE B Dans notre article de di-. manche, nous avons signalé qu'un automobiliste qui pas- sait Place d'Alsace avait stoppé, s'était mêlé à la fou- le, avait « vu » lui aussi puis regrimpant dans son véhicu- le fonça sur le Boulevard Gambetta pour gagner le Fort-Nieulay. Allait-il contre le vent ? Avait-il au contraire Messire Eole de son côté ? Extrêmement difficile à dé- terminer car « en l'air » le vent peut prendre une autre direction que sur terre. L'automobiliste en question qui suivit une dizaine de mi- nutes les évolutions de l'en- gin était un de nos collabora- teurs qui ne désira pas pour- suivre outre mesure une course... par trop inégale. Prendre une photographie ? Impossible si l'on tient comp- te de la distance et même le meilleur téléobjectif n'y pou- vait rien. Car il est difficile d'impres- sionner sur la pellicule, un point ou même un disque brillant, si éloigné de l'opéra- teur et dont le brillant se confond parfois avec le bleu du ciel. On pensait assez sé- rieusement qu'il pourrait s'a, gir et cet avis est partagé par certains témoins, du nouveau prototype d'avions anglais : le « lit-cage volant ». On sait qu'il y a quelques semaines, lors de la Foire aérienne de Farborough, ia Royal-Air-Force a présenté cet extraordinaire appareil pour la première fois, Dépourvu d'ailes, cet appa- reil décolle et atterrit à la verticale. Il se déplace dans tous les sens et est mû par la force dirigée de ses réac- teurs. Sa forme est caractéristi- que. Or, de nombreux Calaisiens ont signalé que parfois, l'en- gin qui survola Calais prenait la forme d'un bizarre para- chute. Or, vue de très loin la silhouette du « lit-cage vo- lant peut accuser la forme d'un triangle dont la pointe se trouverait en bas. Comment expliquer le bril- lant? Par le revêtement peut être. Et la forme ovoïde puis al- longée en forme de cigare Par les rayons de soleil peut étre qui, en raison de la rota- tion de l'appareil, ne mettent en exergue que certaines par- ties seulement et cela peut expliquer les différentes for- mes. Hélas, cette hypothèse ne tient pas, car le « lit-cag: Et le Syndicat d'Initiatives. nous jure qu'il n'y est pour rien! Notons pour terminer recevoir le témoignage écrit que nous serions heureux de de ceux qui ont « vu ». Nous nous ferions un plaisir de les publier, même si leurs au- teurs désirent garder l'ano- nymat pour la publication. Car l'histoire des « soucou- pes volantes » passionne tout le monde.