En cueillant des myrtilles, DEUX NORVEGIENNES FURENT SURPRISES PAR UN HOMME ETRANGE C'ETAIT LE PASSAGER D'UNE SOUCOUPE VOLANTE OSLO, 25 août. UNE NE soucoupe volante aurait atterri vendredi dernier dans la région de Mossjoeen, environ 300 km. au Nord-Est de Trond heim, et le pilote, un homme brun, aux longs cheveux, aurait été aperçu par deux sœurs qui cueillaient des baies en montagne, rap- porte un journal local. Un officier de police de Mos joeen a confirmé que les deux sœurs âgées respectivement de 34 et 32 ans, et qui ne passent pas pour des fantaisistes », prétendaient avoir vu la sou- coupe volante atterrir. Selon ci les, le pilote portait une combi- naison d'aviateur, sans boutons. Après avoir essayé vainement de se faire comprendre par des signes dessinés sur un papier, il serait remonté à bord de son en- gin, aurait salus les deux sœurs de la main, et se serait envolé rapidement à la verticale. Les deux femmes, n'ayant pas eu le temps de s'approcher de l'engin, ne peuvent donner que de vagues détails sur son aspect. Selon elles, il s'agirait de deux disques d'environ cinq mètres de diamètre. Malgré l'invraisemblance de leurs déclarations, la police le- cale se rendra dema:n sur les lieux de atterrissage » dans l'espoir de reiever des traces de la soucoupe volante. Une des sœurs a maintenu au- jourd'hui ses déclarations devant la presse. Toutes deux s'étaient d'abord mises d'accord pour observer la discrétion la plus absolue, crai- gnant que leur récit ne les fasse passer pour folles. Mais l'une d'elles, pressée de questions par son mari qui avait trouvé ce jour- là son attitude étrange, avait ré- vélé leur extraordinaire aventure. Au cours d'une promenade en montagne pour cueillir des myr- tilles, elles avaient aperçu un homme accrcupi derrière un ar- bre. Elles allaient poursuivre leur chemin quand l'homme, tout à coup se dressa et se mit à rire. Pensant avoir affaire à un fou, les deux soeurs s'apprêtaient à s'enfuir, mais l'homme qui pa- raissait doux, leur fit signe d'ap- procher. L'une d'entre elles lui tendit alors la main pour le saluer, mais l'in- connu ne fit que battre des mains et remuer la tête quand on lui of- frit un seau de myrtilles. L'homme était brun comme un Gitan, de taille moyenne et por- teit une étoffe de couleur kaki. Il prononça des paroles dont les deux femmes ne purent saisir le sens et se mit à dessiner sur quel- que chose qui ressemblait à un morceau de papier, le soleil, la lune, la terre, désigna celle-ci, puis elles-mêmes, répéta ce geste. pour une autre planète et lui-mê- me. L'homme leur fit ensuite signe de le suivre èt, à leur grande stu- péfaction; elles aperçurent un en- gin d'un mètre et demi de haut, de trois à quatre mètres de dia- mètre, ressemblant à des couver cles de casseroles géantes. Une des sœurs voulut toucher l'engin, mais l'homme lui saisit le bras en lui montrant, elle ne sut pourquoi, des racines d'ar; bres, puis monta à bord de sa machine. Dans leur trouble, les deux sœurs se rappellent seulement que l'engin se mit à tourncyer sur lui-même, lentement d'abord, ne faisant guère plus de bruis qu'un bourdon puis, de plus en plus vite pour décoller rapidement et disparaitre à l'horizon. de trois poli. ciers, les deux sœurs se sont ren dues, ce matin, sur les lieux de leur aventure où aucun indice n's pu être relevé de nature à prouver un atterrissage quelconque. Bien qu'elles affirment de nou- veau que tout est vrai dans leur récit, la police norvégienne a es timé inutile de poursuivre son en quéte et ne fera même pas analy. ser la terre sur laquelle l'engin étrange se serait. posé.