Le Beuvrygeois facétieux a-t-il commis des infractions au Code qui n'avait le problème des soucoupes ? La découverte dea généreuses distributions de (fnunses) sou- coupes volantes par un retraité beuvrygeois n falt gros bruit et les services de la police, comme ceux de la gendarmerie, se sont évertués à chercher hier les trou- bles qu'auralent pu causer 14 per. sistante facétie de M. D'Oliveira. Combien de personnes ont-elles pu prendre pour de mystérieux envoyés de Mars les montgolfiè res de papier, habilement ajus tees par le Portugals? On ne le zaura sans doute jamais. Il était possible que les nom. point point prévu breuses apparitions de dimanche dans tout le Nord de la France aient eu le Beuvrygeois pour au- teur. Mais non. Il faut pour cel lea-là, trouver une autre explica- tion. Car, ce dimanche, M. D'Oli- velra n'avait pas consacré à son passe-temps favori. Ce point a pu être rapidement vérifié. Qu'a done bien pu troubler fantaisiste ? brave Certes, si un de ses engins avait percuté contre une meule. il courait le risque de provoquer! un incendie. M. D'Oliveira pro- teste d'ailleurs avec force il m. ploie, dit-il, de l'amiante, prenant ainal toutes précautions.Et, pour. tant, la montgolfière atterris à Sallly-Labourse commençait bei et bien à brûler, à trois mètres d'une meule de paille d'ailleurs. Et c'est pourquol M. D'Oliveira e bénéficiera d'une contraven- tion. Sern-ce là tout le terme de son invention>: Une vieille lol, du 31 mai 1924, régit l'utilisation de aéronefs, établissant qu'on ne pourra en lancer dans le ciel qu'avec l'autorisation du préfet, eur avia du maire... Et les prescriptions légales de finissent que doit être considéré comme aéronef tout objet capa- ble de s'élever dans les airs. Ce roul done 5.000 aéronefs que M. D'Oliveira a livré aux nuages! Qu'il se rassure, il ne sera pas contrevenant pour la totalité. Il a commencé ses exploits avant 1914. à une époque où la loi en question n'existait pas. Et il y a prescription pour les délits anté- rieurs à 1951. Ceci énoncé fort aérieusement, bien sûr.