LES OPINIONS DE MON VOISIN Sur les SOUCOUPES VOLANTES Les derniers entrefilets des jour- On nous disait, il y a quelques jours naux que je viens de lire sur les sou qu'un mystérieux engin avait survole coupes volantes m'ont donné l'idée Rome. On a pu fobserver officielle. ment pendant quarante minutes... Il den parler à mon roisin. rolait à environ 1.200 mètres d'altita. de, laissait derrière lai une fumée lu- Cest égal, lui dis-je, en a-t-on vu de ces engins mystérieux ! -Eh oui, cela devient une obses-minense. Un radar a permis de détec- sion. Il ne se passe guère de jour, en ter la présence d'une antenne placée effel, qu'on n'en signale un ou plu- au centre de ce gigantesque cigare adrien. sicurs. Au début, vous rous en sourenez, -Vraiment, cela devient passion. elles évoluaient à une très grande hau-nant. Et la science que dit-elle de ce- tenr... et parfois semaient derrière elles la ? les avions lancés à leur poursuite... Eh bien voici l'avis d'un astrono- --Qui, mais aujourd'hui elles se fa-me de l'université de llambourg. Ah ! Je serais curieux de l'ap miliarisent avec les hommes, se mon- trent sur la terre assez sourent. prendre. -Que ces apparitions peuvent être C'est vrai... mais pourtant, à en juger par les descriptions faites par le résultat d'hallucination... on d'illu- ceux qui les ant vues, il y en a dansion d'optique. grand nombre de formes personne. jusqu'ici ne leur a donné l'aspect de gigantesques canards. Et pourtant ! Cela est bien fait pour intriguer les hommes. Certains affirment les avoir vues de très près... et même, cer- tains prétendent qu'ils en ont vu les Qui mais si les hommes peuvent tre hallucinés, les appareils photo- graphiques ou les radars ne le sont guère, que -11 dit auszi l'astronome cela peut être des phénomènes pro- duits par l'électricité... le tonnerre en boule.. passagers... -Cela ne se produit guère en temps -Les passagers... mais oui... Ainsi un cultivateur de la Corrèze a declaredorage Je connais des gens qui ont été les témoins terrifiés des phéno- aux gendarmes avoir conversé avec mènes produits par ce lonnerre qui en- Fun des passagers. tre dans les maisons, s'échappe en fai- Mais celui-ci connaissait done le français... ou le cultivateur connaissant des brèches dans les murs, et er. sait la langue du Martien ou da Sété nien que l'engin transportait ? plose plus loin. Non pas! La langue employée par le rogayeur était inintelligible, Un autre paysan aurait croisé en rentrant de ses champs un étre de tail- le normale, coiffé d'un casque et qui Taurait embrassé. Enfin je rois que la science en est réduite à faire des hypothèses plus ou moins praisemblables... On peut imaginer mêm que nous recevons la eisite d'habitants d'autres planètes.... non soumis aur mémes lois de la pe- santeur... Je laisse aux savants le soin de répondre. Vous venez de nous dire que cela ent mystérieux... On peut croire que tout cela s'éclaircira un jour. Nous sommes jus Un autre encore.. mirait eu ren-qu'à présent dans le mystère. La scien- rer dans sa soucoupe un petit être ce n'a fait qu'entrebailler la porte. dépourvu de bras... et l'appareil re- Nos connaissances humaines sont sem- monter à la verticale... presque sans blables à une goutte d'eau comparée bruit. à l'immensité de l'océan, et comme l'a il y a plus de choses La description ne correspond pas dit quelqu'un : à celle donnée par Wells, le Jules Ver-au ciel et sur la terre que dans la phi- ne anglais... dana La guerre des losophie et toute la science humaine ». mondes ». Pourvu que ce ne soit pas Et cela doit nous rendre bien modes- là l'avant-garde d'ane armée d'inva- tes devant Dieu... Nous ne sarons le sion chargée de repérer la terre ? tout de rien et les plus savants ne sont pas plus grands qu'un front peut être sous le ciel, selon la belle image de Hugo. LYDERIC. -Digre... rous me feriez peur, si ces étres n'étaient pas jusqu'ici, si pa- cifiques ! Tiens Les sentiments se tradui sent sans doute dans la lune ou dans d'autres planètes par les mêmes ge