Le visiteur du soir - soi-disant Martien qui affola les clients d'un café d'Enocq n'était qu'un farceur Il venait... du Touquet était une arme à deur tran- chants. Elle pouvait faire affluer les visiteurs dans son établisse. ments... comme aussi les en elpi- (De notre correspondant particulier.) La mode est aur Martiens et Ces histoures incontrolabla, gë- ralement nées dans l'imagination des gens, excitent plus a un jar- ceur. C'est ainsi que, ces temps der- niers, un Touquettois resolut d'en faire une bien bonne » dans un café d'Enocq. Notre homme, qui mesure 1 mê- tre 50, s'était couvert la tête d'un casque de motocycliste sur leque. pointait une antenne. Toute su personne disparaissait sous une épaisse totson. Ses çaient des éclairs et ses doigts claquaient comme des castagnet- tes mains Un vent de panique souffla dans le café. Consommateurs et tenancière restaient figés en pré- sence d'une telle apparition. Leur frayeur fut d'autant plus grande que le visiteur du soir, car c'é tait le soir, émettait des sons rauques qui n'avaient rien d'hu- main. Mar- Son effet produit, le tien » quitta les lieur, laissant les pauvres gens à leur ahurisse- ment. Hien entendu, le départ de ce voyageur... d'un autre monde ut le don de rendre très bavards 1.s témoins de son incursion sur notre planète. Leurs langues, un moment p née, se mirent à tourner. La not velle se répandit avec la ra- pisite d'une soucoupe volante et, dans les compagner o mit a commenter le rest des « voyants » avec force exagera- tion. - C'est de règle. Néanmoins, la cabaretière tima qu'une telle information C'est cette seconde hypothèse qu'elle craignit le plus. Aussi s'en LA SUITE EN PAGE •