DANS LES VOSGES Un ouvrier tchèque s'entretient... en russe avec un «Martien » J USQU'ICI, le seul mot prononcé par un « Martien » avait été gas-oil ». C'est un cheminot qui nous l'avalt rapporté. Les autres témoignages avaient parlé de langage inintelligible. Le progrès est constant. Elsez plutôt : Un ouvrier de Saint-Rémy (Vosges), M. Louis Ujvani, 40 ans, a raconté aux gendarmes de Raon L'étape que, mercredi der nier, vers 3 heures du matin, alors qu'il se rendait à son tra- vail, il avait été interpellé par un inconnu de forte corpulence et de taille moyenne, vêtu d'un blouson de couleur grise et por- tant sur les épaules des insignes brillants. L'homme parlait une langue inconnue. M. Ujvant, de natio- nalité tchèque, essaya à tout ha sard de parler russe. Son inter- locuteur le comprit parfaitement. « Où suis-je, lui demanda t-il, en Italie ou en Espagne » Iain- forma ensuite de la distance la séparant de la frontière alle mande puis demanda 1'heure. L'ouvrier lui ayant indiqué qu'il était environ 2 h. 30, l'homme sortit de son blouson une mon tre qui marquait 4 heures du matin (l'heure russe). Il donna à l'ouvrie: l'ordre d'avancer, bientôt Ujvani aper- çut au milieu de la route un en- gin ayant la forme de deux stettes renversées l'une contre l'autre, dont émergeait une sorte de périscope. Arrivé à une trentaine de mé tres de l'appareil qui avait en- viron 1 m. 50 de haut et 2 m. 80 de large, l'inconnu lui dit da s'éloigner. Mais en se retournant de temps à autre, M. Ujvani put voir l'engin s'élever lentement à la verticale avec un bruit de ma chine à coudre. Parvenu à une altitude de 500 mètres, il prit l'horizontale et disparut en d rection du sud.