ENQUETES et REPORTAGES missions constituées officiellement aux Etats-Unis, au Canada, et aussi, dit- en en Grande-Bretagne. et officieuse. ment dans d'autres pays, comme l'Aus- tralie et, plus récemment, l'Allemagne. SOUCOUPES (SUITE DE LA PREMIERE PAGE) pour règle que rien n'est vraiment acquis On se souvient, en ellet, de celle encedete rappelée par le doc. teur Marriott dans son livre récent: Espair de la médecine : - Un certain savant parcourait en cuto une roule de campagne quand son compagnon, lui montrant du doigt un troupeau de moutons qui paissaient dans un pré, lui déclare: - Tiens, je vois que le fermier Angus a fait tondre ses moutons. C'est-à-dire, réplique le savant, que, vus d'ici, il me semble que ces moutons ont été tondus de notre côté. - L Qu'en veuille donc bien croire que nous sommes conscients de cette exl- gerce scientifique, mais il faut faire bref et le lecteur voudra bien, quand nous disons, par exemple, que, dans les premières années du phénomène, les soucoupes volantes hantaient plus volentiers le ciel des Etats-Unis, sup- poser que nous voulons dire que ce qu'ils appellent des soucoupes volan- tes hantaient, selon leurs affirmations, les yeux de certains Américains. « BOUCLIERS ARDENTS De fait, si les Latins avaient, dès le premier siècle avant J.-C., observé des boucliers ardents traversant le ciel et se présentant à peu près comme des engins circulaires, bom- bés, métalliques, lumineux et proje- tent du feu, ce sont les Américains qui, les premiers et les seuls pendant un long temps, ent parlé de soucoupes volantes, suivant l'originale expression inventée par Kenneth Arnold en 1947, après une observation du même genre. Est-ce bouderia? Toujours est-il que, de 1.700 en 1952, le nombre des rapports transmis à l'aviation améri- caine par des observateurs bénévoles est tombé à 429 en 1953, tandis que les informations à ce sujet se multi- pllent depuis quelque temps en France et que notre région même, cù l'on ne passe pas pour cultiver l'amplification marseillaise, vient d'être le lieu de constatations troublantes. A beau mentir qui vient de loin, dit-on sou- vent, mais ceux qui, à Quarouble, près de Valenciennes, et ailleurs aussi, disent avoir fait ces constatations, on les connait et l'on sait quelle part d criance on peut leur accorder. Or, si toutes réserves doivent être faites sur l'interprétation de ce qu'ils disent avoir vu, on n'en peut faire sur leur sincérité. D EMBRASSADES Puisque ceux-là, que l'on connait, ne sont ni des fumistes ni, semble-t-il, des hurluberlus, il n'y a pas de ral- sons pour que nous rejetions en bloc les informations du même genre con- cernant d'autres régions de France ou d'autres pays. Rappelons quelques-unes des plus récentes, et sans nous attarder d'ail- leurs, car il n'est rien de plus mono- tone que l'énumération et le contenu des rapports sur les soucoupes vo- lantes. Ces jours derniers, c'étaient des cigares rougeâtres qui hantalent le ciel de l'Hérault et celul de la Mo- selle. Précédemment, c'en était un autre qui prenait le départ dans la Corrèze quelques secondes après qu'un Inconnu en tout semblable à nous, muis silencieux et cérémonieux, aût disparu après avoir donné l'accolada à un payson réputé fort sérieux et qui n'en est pas encore revenu de cette marque d'allection inattendue. UN GALLET BIEN REGLE Il y a un mois, le spectacle était beaucoup plus joli, si l'on en croit les descriptions faites par un jeune homme de Vernon, qui dit l'avoir ob- servé pendant trois quarts d'heure. Les voicl, rapportées par un de nos confrères parisiens du matin : Je verais de remiser ma voiture au garage lorsque, levant la tête, jo fus ébloul par une sorte de grand ci- gare brillant et immobile... A bout de quelques secondes, une soucoupe se détacha du cigare, se plaçant dans une position verticale, fonça dans ma direction, Elle était entourée d'un halo incandescent. Après s'être immobilisée en se mettant à l'horizontale, elle s'est soudain éloignée à une vitesse prodigieuse pour se perdre dans la nuit. A peine avait-elle disparu qu'une autre se présentait dans les mêmes conditions, ainsi qu'une troisième, une quatrième et une cinquième. C'est celle-ci qui m'a causé la plus forte impression. Elle était descendue net- tement plus bas que les précédentes et s'était arrêtée un instant au dessus du nouveau pont comme si elle cher chait une cible. Au moment où elle était à sa plus faible altitude, je dis- tinguals nettement qu'elle était rouge au centre et noire sur les bords, ce qui tranchait avec le halo très ardent. On n'entendalt pas le moindre bruit. A son tour, elle disparut à une allure fantastique vers le nord, d'où elle venait. Le cigare, lul, s'étalt de- puis longtemps volatilisé. » FORMATION EN V Il semble d'ailleurs que le ciel de Vernon soit particulièrement favorisé, puisqu'un gardien de la paix a aperçu une dizaine de soucoupes en avril de l'an dernier. Car les soucoupes ne sont pas tou- jours isolées. Elles ne détestent pas les vols de groupe, soit qu'elles adop- tent des formations classiques de l'aviation millitaire, en V par exemple, soit qu'à partir d'une nef-mère elles se lancent dans un ballet comme celui dont an vient de nous décrire les gra- cieuses évolutions. Il est seulement étonnant que des phénomènes aussi voyants et aussi durables n'aient été remarqués à chaque fois que par un seul témoin capable de maintenir ses affirmations. Et encore ce témoin est- Il la plupart du temps un profane. VOLATISE Plus convaincantes sont, évidem- ment, les observations rapportées par les professionnels des choses de l'air, aviateurs, météorologistes, et c'est parmi elles que nous choisirons les deux histoires les plus dramatiques de soucoupes volantes. La première est celle du capitaine Mantell. Ce pilote de chasse améri- cain s'étalt lancé à la poursuite d'un énorme disque volant aperçu dans les environs de la base de Fort-Knox. Re- lié à la tour de contrôle, il décrivit au fur et à mesure sa course folle dans laquelle il utilisait toutes les ressour- ces de son rapide appareil. Puis, tout à coup, la radio du bord se tut. Le lendemain, on retrouva, dispersés sur plusieurs kilomètres, les débris de l'avion qui s'étalt littéralement vollatilisé. LE CHAT ET LA SOURIS La seconde est moins tragique, puisqu'elle ne s'est pas terminée par la mort de l'aviateur, mais elle est autrement sensationnelle puisque le lieutenant Gorman, un autre officier américain, se battit en duel pendant près d'une demi-heure avec une boule de lumière qui semblait pourvue d'uns forte dose d'humour, car elle esquivait toutes attaques avec une suprême ha. bileté mancuvrière en un jeu vertigi. neux du chat et de la souris. Il n'y a donc pas que des fantol. sistes et des ignorants qui racontent sur les soucoupes des histoires appa- remment funambulesques, et c'est pré- cisément sur les rapports de gens sus. ceptibles de donner des renseigne. ments utiles qu'ont travaillé les com. VITESSE ET MANIABILITÉ Quelles que solent les positions prises par ces organismes, comme aussi par les personnalités autorisées, et sur lesquelles nous reviendrons, voici les caractéristiques générales dui ont été dégagées de l'ensemble des rapport:. L'appréciation de la forme varie passablement, les témoins parlant tan- de de tantôt de cigares, quand ce n'est pas d'immenses plumes d'oiseaux, comme le déclarait récemment un observateur britannique. Mais les témoins s'accordent à si gnaler: -La vitesse énorme, en général infiniment supérieure à celle des avions les plus rapides. -La liberté extraordinaire de ma- nœuvre, permettant des virages à en- gle droit, des marches arrière instan tances. Le mouvement de bascule, en particulier au démarrage. -Le silence et les changements de couleurs qui accompagnent les évo lutions. 1 Les explications les plus variées, les plus ingénieuses, pour ne point parler des plus impertinentes, ont été don- nées de toutes ces constatations. C'est ce que nous examinerons dans un prc- chain article. Jean LEROY (A suivre.) RÉCIT DE TROIS PORTUGAIS De temps à autre évidemment des mauvais plaisants utilisant l'histoire des soucoupes pour se moquer de leurs semblables... Aussl, de prétendus observa. teurs qui s'étaient révélés dans la Somme, sont vite apparus comme des fumistes... Quel crédit faut-il attacher à cette autre histoire rapportée Dar le journal portugals« Dia- rio de Lisboa F. Des visiteurs d'un autre mon- de ont atterri le 24 septembre à 10 heures du matin. en un point situé dans les monts du Gardunha, à la frontière his pano-portugaise. affirme un paysan portugais qui, avec trois autres de ses camarades, tra- vaillait dans cette région. Une sphère apparut dans le clel. à l'Est. déclare-t-il. Elle volalt à une vitesse vertigineu- se et lançait des éclairs multi- colores. Elle atterrit sans bruit à 200 metres de nous et deux silhouettes hautes de 2 m. 50 environ en descendirent. On at dit des hommes d'alumi- nium. Ces visiteurs cueillirent d'abord des herbes et ramassé- rent des cailloux qu'ils dipo- serent dans une bolte d'un delat aveuglant. Puls, nous apercevant, ils vinrent à nous et émirent quelques sons. Devant notre incompréhen. alon. Ils nous invitèrent par gestes à monter dans leur en. ain. Sur notre refus, ils remon. tèrent dans la machine qui décolla a la verticale et dispa. rut vers le aud aussi vite qu'elle était arrivée. D Le témoin a précisé que seuls les a pôles de la sphère tour. nalent et que la partie équato riale était transparente et lais- salt voir à l'intérieur des ombres mouvantes.