- I 1 3 "" J 1 SOUCOUPE VOLANTE? Rien n'est invraisemblable dans les déclarations du garde-barrière de Quarouble ...ET LA POLICE DE L'AIR A PRIS AU SÉRIEUX TOUTE CETTE AFFAIRE A La soucoupe était pesée en travers de la voie, spécilia M. DEWILDE. Sur ces traverses de bois, vous pouvez voir les traces laissées par les béquilles de l'engin. Lo police de l'air a relevé des traces en même temps que des cailloux et pierres qui se trouvaient sous Tappareil, aux fins d'examens .. LE PASSAGER D'UN "CIGARE VOLANT' qui a donné l'accolade à un paysan corrézien n'avait rien d'anormal 1₁ L ne s'agit plus cette fois de soucoupe volante ni d'être bizarre semblant ap. partenir à un autre mon. de. La rencontre faile par M. Maraud, un sollde paysan quin. quagenaire de Bugeal (Corre- ze), est tout autre. Il se montre des plus formels. Il y a dans ses declarations un indisculable accent de sincérite. Il n'a pas, tant s'en laut. Ina réputation d'un farceur ou d'un illumine, et les enquêteurs n'ont pas re. leve la moindre faille ou la moindre contradiction dans ses declarations. L'homme qu'il rencontra sur un plateau deteri. le 10 septem bre, vers 20 h. 30. n'avait rien dancrmal dans son accoutrement h. dans son aspect, si ce n'est la forme assez particulière du cas que qu'l portait sur la tête. Quand il se trouva face à face avec le paysan correzien, il fit plusieurs inclinaisons de tête pour je saluer. Jui tendit la main. p. Ju donna l'acco ade. Il ne La suite en dernière page SOUS le titre: CORREZE Et pourtant c'est vrai!, dit M. MAZAUD, cultivateur de Corrèze, après sen extraidinaire récit aux gendarmes. (A.P.) De notre envoyé spécial MICHEL DUFOREST OUR la première fois depuls l'apparition de mystérieux engins baptisés coupes volantes, on a pu relever, à Quarouble, près de Valenciennes, des traces laissées par l'un de ces appareils. Six griffes, disposées en demi-cercle sur des traverses d'une ligne de chemin de fer peu fré- quentée, semblent prouver qu'en cet endroil un contact ou un fret- tement s'est produit entre le bois el une matière plus dure. POUR C'est tout ce que l'on peut affirmer pour le moment. Mais les services de police de l'armée de l'Air qui ont photographie chacune des empreintes et prélevé quelques-uns des cailloux épars sur le ballast ont peut-être déjà tirà d'autres conclusions qu'ils garde- ront jalousement à l'abri du secret militaire. Car si le public demeure sceptique vis-à-vis de tout ce qui se rapporta aux Saucoupes volantes, il n'en va pas de mime de la police de l'Air dont une des scifons est spécialement chargée des enqultes les concernant. Jusqu'alors, aucun fait matériel n'était venu carroborer les dires des 16- moins et c'est pourquoi les marques faites à Quarouble permettront peut- Atre de lever un coin du voile. MARIUS NE GALEGE PAS TOUJOURS Sans doute, l'histoire commence bien pour les incrédules puisqu'elle est ra contée par Marius Dewilde, Mais l'éclat de rire qui accueille co prénom cesse lorsque l'on entame le récit. Pour obtenir plus de garanties, co n'est pas à M. Dewilde que j'ai de- mandé de raconter les faits dont il fet témoin le vendredi 10 septembre. Car depuis ce jour, il a pu être in fluencé par les questions des enqul- teurs et des dizaines de journalistes qui ont délité chez lui. Les interroga- taires qu'il a subis pour vétifier sil ne mentait pas eu s'il n'était pas vic- time d'une hallucination, ont pu tra- vailler son imagination, et, invalon- tairement, il serait susceptible aujour- d'hui, d'ajouter des détails eu récit primitif. Ce phénomène normal chez homme le plus équilibré s'explique- rait d'autant plus facilement qut de- puis bientôt une semaine, M. Dowilde fit dans une presse à sensations. des histoires qui n'ont absolument plus rien de ressemblant avec ses propos La suite en dernière page VOYEZ DANS "NORD FRANCE" LE REPORTAGE PHOTOGRAPHIQUE SUR LA SENSATIONNELLE AFFAIRE DE QUAROUBLE, AINSI QUE LES DESSINS DE LA SOUCOUPE VOLANTE ET DE SES PASSAGERS PAR M. MARIUS DEWILDE.