QUE FAUT-IL SOUCOUPES s'agit sans doute te d'une observation relative à la plute d'étolles filantes apparaissant cha- que année en avril (Lyrides), du nom de la constellation de la Lyre. d'où elles semblent provenir. L'observation au radar, le ma ta du 20 août 1952, à la base aérienne de Congaree, près de La Soclété nationale d'Etudes et de Construction de moteurs d'avions (S.N.E.C.M.A.) a entrepris des études pour la réalisation d'un apparell à envol et à atterrissage vertical, utilisant un réacteur comme engin de propulsion. Sur notre photo : Le bane d'essal qul a servi aux technielens de la S.N.E.C.M.A. pour étudier les possibilités d'emplol des réacteurs .A.T.A.R... Les soucoupes volantes ont eu des précédents POLI 'ACTUEL chapitre de la fabu. leuse cavalcade des. 5011- coupes volantes a remis en vedette les phénomènes d'hallucinations collectives, main- tes fols déjà constatés dans l'his toire. Tout le Moyen-âge abonde en réclis décrivant minutleusement de terrifiantes rencontres avec le dlable en personne. Les témoins de ces rencontres s'avoualent d'ailleurs prêts à mourir sur le champ si, par hasard, l'on s'avi- salt de suspecter leur sincérité. Et beaucoup d'entre nous se rappellerent les assurances pé- rempteires des gens qui virent de leurs propres yeux les chevau- chées des armées de Guillaume II parcourant un clel rougeoyant dans les derniers jours de Juillet 1914. Je me souviens personnellement que ma grand-mère s'indignait lorsque je manifestals le plus lé- ger scepticisme à l'égard de son témoignage qui la remuait enco- re vingt ans après l'armistice de 1918. Le voile s'est peu à peu levé Les progrès de la science ont, petit à petit, contraint au recul les visions, les apparitions, les exta- ses el nombre de fantasmagorier. On peut d'ailleurs constater que e'est dans les régions les plus re- tardées que prospèrent ces mani- festations surnaturelles.. Vollà une vingtaine d'années, nos campagnes se trouvalent fré. quemment troublées par les fan- talsies inquiétantes de fantômes Installés dans certaines demeures. Il y eut alors une épidémie de malsons hantées qui bénéflela d'une publicité aussi soutenue que celle des soucoupes volantes. aujourd'hul. Outre les articles de presse, des ouvrages proliférèrent qui racon- talent par le menu des cas de hantlee. d'une SUITE DE LA PREMIERE PAGE laire a étudió entière- Columbia (Caroline du Sud), signale Le phénomène de halo so un objet altué à 98 kilomètres de la bare radar, se déplaçant à une vitesse de plusieurs kilomètres-se- conde. Il s'agit manifestement d'un des météore, appartenant à une plules de météores d'août, probable ment celle qui semble provenir d'une étoile de la constellation du Dragon. Esprits frappeurs Il y étalt question de coups. sourds on très nets, frappés aux portes, dans les murs ou les meu- bles, tantôt à la méme place, tan- tôt dans tous les coins de la mal- son. D fernaux ordinaires: vent glacé, odeur de soufre. projectiles qui défient les lols ordinaires de la physique. On a vu des draps se soulever, s'arracher au lit, se dresser et devenir raides jusqu'à dessiner la silhouette d'un fanto- me. L'effet de terreur terminé. le drap s'affaisse et se repose. Etrange intérêt Naturellement, à cette époque, les grands quotidiens dépêchent leurs reperters les plus doués pour le sensationnel et c'est en première page que sont diffusés les comptes rendus détaillés de ces singulières exhibitions fanto- matiques. On ne se préoccupe pas de re- chercher une explication selenti- fique. On recueille les récits dé- taillés des témoins les plus aba- sourdis qui sont souvent les moins perspleaces. Les Journaux font la meilleure part à ces falts-divers, surtout si dans le même temps le gouvernement, rencontrant quel- ques difficultés sur son chemin, besoin de répit et de discrétion. Ces mystifications ne darent guère a A ce propos, les scientifiques onl rectifié le processus de l'hallucination visuelle. L'Image conçue par le cerveau, qui suit le parcours inverse de celul de la vision normale, est transmise à la rétine. Et l'halluclné (sans le savolr) Jurerait avoir effecti- vement contemplé sa propre vi- sion imaginée. Sans rechercher des cas extra- ordinaires, qui n'a jamals eru en- tendre sonner ou frapper à sa porte sans que personne n'alt ja mals effectué l'un de ces actes ? Dans la plupart des cas de han- tise, on a observé comme à Tré- beurdeur, en 1939, la présence de phénomènes sismiques, falbles mals répercutés en un point d'une façon partlenllèrement intense. On a également noté parmi les té- moins ou les victimes des fantas- magarles, la participation d'en- farfals, ces coups prennent une veloppés. plus évoluée et deviennent fants ou d'êtres anormalement dé- vacarme aussi varié qu'impré- vu (galopades effrénées, objets tralnés en roulant sur le parquet, murallles secoutes, etc...) AU sont, Tirane La présence des habitants de la malson hantée ne géne nullement les esprits frappeurs. Au con- traire même, il semble que plus il se trouve de témoins et mieux le fantôme se sent disposé C'est ainsi que les époux Gour- Jeu. ru, de la ferme St-Aubanals, à Mentaulieu, dans la Drame, chaque null, persécutés, le com- mandant de gendarmerie. nerie écrit dans un livre de Thomme Inconnu, que ces Sur la piste persécution prennent souvent la forme de supplications prononcées par des vols caverneuses, au nom de parents ou d'amis décédés de puls de langues années. Attributs infernaux Lorsque des voisins, des gers et même les gendat mes ar étran- rivent près de la matson hantée, is notent une courte accalmie, pals is sarabande se déchaine. Avec un pes de hance, celle-el se complique de ses attributs in- PENSER DES VOLANTES? Certains nuages, notamment les cirrus, sont constitués de fins cris- taux de glace qui, dans l'air calme. tombent doucement, tous orientés de la même façon. S'ils sont plats. la face plano est verticale, a'ils sont en forme d'aiguille, l'aiguille est verticale, do tella façon que la résistance de l'air est minimum. Les rayons sclaires changent de direc- tion en traversant les cristaux de glace: ils se rétractent et les diffé rentes directions des rayons solai- res donnent naissance à une très belle figure appelée halo. Le halo complet présente l'aspect représenté ict. On cbserve de faux solells, situés en différentes positions par rapport au soleil. Mais, en réalité. lo halo complet est rare. On n'ob serve en général qu'une partie du phénomène. Les faux soleils les plus fréquemment cbservés sont a une distance angulaire de 22 de grés du soleil. Dans les meilleures conditions, on veit un disque teinté de rouge du côté du soleil eso prolongeant vers l'extérieur par . une trainée blanchâtre. L'image du soleil, appelée faux soleil a été souvent prise pour un aéronel. Citens tout d'abord une obser- vation ancienne, du 19 avril 1837: Ce matin-là, de bonne heure, la Airatons à ces phénomènes météorologiques connus observations de ballons sonde, les détections au radar de vols de canards et des observations diver- ses: ville de Sisterville fut réveillée par des coups de sifflets provenant de la sclerie. Ceux qui sortirent de chez eux eurent un curieux specta- cle. D'un objet en forme de terpilla qui croisait dans le ciel, des fais- ceaux de projecteur éblouissants se dirigeaient vers le bas, explorant la campagne. L'objet parut avoir environ 70 m. de long et un dia. mètre d'une dizaine. Il possédait minés un temps très bref par le des alles trenquées ainsi que des lumières rouges et vertes sur les côtés. a Un cyclista passant aur une route voit une soucoupe volante disparaitre dans la nuit. Il s'agit en réalité d'une boule enfilée sur une ligne de haute tension et illu phare de l'aérodrome proche (observation vérifiée): Les observations fidèlement dé crites de deux sergents à Idyllwild. is 22 mars 1948, permettent de reconnaitre également un beau phé nomène de halo solaire. b) Dea yeux de vache, pris dans un phare d'auto mur une route checure prennent un aspect éton- nant: grosse boules fluorescentes so mouvant lentement, alors que la vache elle-même ne peut pas enco re être distinguée: 1 apparut très haut un disque gigantesque. Les sergents évalue- rent son altitude à 4.000 pieds... Il avalt cetta couleur particuliere que Fon a souvent remarquée chez les grands disques, un éclat métalli- que argenté et sur sa partie Infe rieure une couleur d'un role chaud... L'engin ressemblait à une grosze crêpe... (et)... paraissait avoir un alleren cu une nageoire dépassant à l'arrière, qui la faisait ressembler à une sorte de raie. Le 7 janvier 1948, trois avions de chasse américains partaient à Le capitaine Mantell lança un der nier message annonçant qu'il pour- suivait, à 7.000 mètres d'altitude, l'objet qui filait à la même vitesse que son avion, puis sa radio se tut et en retrouva plus tard au sol les débris de son chasseur. Le capi taine Mantell poursuivait un faux soleil qu'il ne pouvait pas rejoin dre: comme un arc-en-ciel, le faux solell fult à la vitesse mimo ci on le poursuit! Selon le rapport official, Mantell s'était évanoul par manque d'oxygène. 5 octobre, à Remiremant (Vosges), une centaine de visiteurs de l'Exposition Pomologique ont suivi les évolutions d'un cinare et d'un disque autour du soleil: il s'agissait encore de laux soleils et de halo! Prise sur le fait En 1846, l'Académie des Selen- ces apprenall que des falts étran- ses s'étalent produits à La Perrie- re, dans l'Orne. De nombreux ob Jets se déplaçaient d'une manière Inexplicable. - qu'un la tra- 99 Une commission scientifique se rendit à La Perrière et enregistra la chute d'une lourde table. Quel- eul l'idée d'examiner l'une des jeunes personnes présentes cette démonstration de fantômes: tration Mile Angélique Collie, le genou de cette jeune fille fille portall is ce d'une contusion. Pressée de questions, Angélique Collin avoua qu'elle servalt d'intermédiaire aux esprits et renversalt elle- même les meubles et objets. Cette histoire s'apparente assex à celle de ce joyeus farceur du Nord qui fabriqualt récemment par dizaines des . soucoupes ve- tantes parfaitement conformes aux descriptions classiques jusque et y compris la fameuse lueur orangée. Lucien BARNIER. ment par le savant français Bro vals (1911-1963), dans une publi. cation de 1247. Les aurorea boréales sont dues à l'illumination de l'air à grande altitude par des fets rapides de particules provenant du soleil. Ce sont des phénomènes présentant de nombreuses formes, dont cer taines changeant avec rapidité. Lea draperies sont les plus belles, géné- ralement vert påle avec, souvent, une frange rouge sur le bord infé- rieur. Leur attitude est en général d'environ 100 kilomètres. La région Productrice de la lumière de l'au rore est détectable par radar. La mobilité des jets de particules qui arrivent sur la Terre entraine une étonnante mobilité de l'aurore. Les observations faites la nuit du 19 au 20 juillet, au centre de contrôle cérlen de l'aéroport de Washing. Sans doute connaitra-t-on blen- tôt les formes multiples de la mystification soucoupe volante. comme l'on est arrivé à surpren- dre un grand nombre de mystifi. ton commencent après minuit et de cations-fantômes. ml pour se terminer vers 5 heures du matin. Faites au radar cu. à l'occasion, visuellement, ces obser- vations permettent de reconnaitre les phénomènes de draperle mob!. les. dont l'apparition est és aux phé. nomènes d'électricité atmosphért que. La foudre en boule a été lon quement étudiée par l'ancien directeur de l'observatoire du Puy de Dôme. Mathias. Le phénomène est assez rare, mais a été finale- ment observé par un nombre assez grand de personnes pour que l'en puisse en donner une description valable: des boules de 1 centi- mètre à 2 mètres de diamètre, blan ches, bleues cu rouges, dont la couleur change avec le mouvement, A la foudre en boule ilinu. drait associer les phénomè nes du genre feu Saint-Elme, so produlsant parfels en haute mon- tagna lors des orages, et pouvant être associés aux phénomènes élec trostatiques observés sur les avions. 8 On connelt bien le phénomè ne de mirage dans les dé Berts, dů au trajet courbé des rayons lumineux dans une atmos phère surchauffée au voisinage du solell. Les effets de flaque d'eau sur une route goudronnée en plein solell sont de même nature. Mais quelquefois les mirages présentent un aspect inattendu. Le 14 décem- bre 1863, entre 3 et 4 heures du matin, Paris, ses monuments, ses palais et son fleuve se montraient sur les nuages qui masqualent le clol. mais renversés, comme cela aurait eu leu al, au-dessus de Pa- ris, on avait placé un immense mi- roir. On a observé le mirage laté- ral, comme il peut s'en produire au voisinage d'un mur fortement échauffé par le soleil. D'avion. Il est possible de voir les lumières. du sol mais réfractées de telle sorte qu'elles semblent provenir d'une direction entierement différente. changeant rapidement avec Jes mouvements de l'atmosphère et s'évanouissant brusquement quand cessent les inversions de tempéra- ture dans l'atmosphère. 9 e) Les Montgolfières en papier. telles celles lancées par M. Vic- ter Olivelta, de Beuvry-les-Béthune. Les commissions officielles a ricaines expliquent entièrement les témoignages par des observations des phénomènes naturels. Seuls les membres de cos commissions. convaincus à l'avance de l'existen- ce des visiteurs interplanétairen, ont manifesté leur désaccord avec ces conclusions et, finalement, Albert Chop, ont donné leur démis sion !