BILLETS DOUX... ...BIAIS ROSSES Hazebrouckols n'en a vu. Vous pen- sez que si M. Didelot par exemple, avait vu un gars qui en aurait vu un autre qui lui même aurait eru apercevoir une soucoupe, toute la ville en serait pletne. SI M. Didelol, qui est figaro de temperament et de métier et illu- stonniste dacas heures, n'en a pas ru, on peut conclure qu'il n'y en a pas. chaussures se plaignent, Leurs af- Jaires periclitent. Plus personne ne s'intéresse aux bouts vernis AFI hauts talons. Les marchand de bas sont dans le même ambarras, On parle de mettre les panneaur indi- cuteurs en haut des poteaur feld- phoniques. On dit aussi que l'on va retourner les nouvelles lampes pour pouvoir scruter le ciel et mieur aperecvoir les soucoupes. Le Conseil municipal a, lul aurst, des idees de grandeur. La prochaine reunton va se tent au grenier, de- rant les lucarnes. Aux prochaines elections, il faudra passer les con- currents sous la toise, Il est inad- missible qu'un conseiller municipal passe inaperçu, Seul, Elierne Vie- re a quelque chance de pouvoir rester. Encore qu'on le trouve très moyen. L'autre jour, à la chasse, il visait un lèvre et il a tué un per- dreau. Ma Chère Amis, L'astre jour, une jeuille parisien- ne a publie un drain humorutique ei aemure toute la salle de ré- daction. Un village entier montrait du deigt un pauure here qui sem- blett en comble de l'humiliation... La légende était: C'est lui le pars qu'a point encore vu de sou- coupe volante ». J'ai souri comme tout le monde. Mas jaune. Je vous la confesse & mi-pour, ma chere, je n'ai jamais vu de soucoupe ro- Lante. Ni soupière, ni cigare, nt boule de feu. Et dire qu'il y a des pays ou les Martiens se posent sur les rells, mettent la main a la pâte jusque dans les pétrins, tapotent les joues enjentines et font la cour our jounes filles.. Soy eller extat lotn, d Armentic- P. Desberque, Comines et autres Noux, on a constate des phenome- Interplanétaires ahurissants. A Husebrouck ? Rien... Pas la moindre en de nous ahurir. C'est humi- afts. Nous allons passer mendeurs, des aveugles, Witrogrades. Des reac- mot. Mais pour- notra ciri reste-t-il vide toute webeslie metienne ? Nous sommes quand même une ville im portante. Une sorte de petits capi- Lale. On nous le repete e longueur de discours. Nous valons bien Comi- net et Armentières. Pourquoi les Martiens nous bondent-4s 7 Il faut Leur demander raison... Hous avons chaque année une foi- re agricola importante, des CONCOUTS Se verrats, de taurillons, de génus- ses, de pouliches, etc.. presque tous les lundis que le Bon Dieu nous jail. Nous avons un Conscil municipal aussi bavard et quest bruyant que n'importe quel cutre, un maire à la page (ce n'est pas toujours celle de la majorité, mais qu'importe), des musiciens qui res- semblent à des officiers de marine, des pécheurs qui sont aussi bre- douilles que ceux des autres villes, des accordéonistes qui raflent tous les premiers prir comme ailleurs, un musée aussi desert que les au- tres (le nôtre a au moins l'avan- tage d'être ferme c'est une con- solation pour notre amour-propre), une prison ou il a des hôtes de mar- Vandenbroecke, par exem- que ple, une commissariat de police, une section de gendarmerie, un tri- bunal, et suprême honneur, deux députes, qui sont tout aussi honora- les que les 600 autres. 1 Mais que leur jaut-il donc à ces Martiens? Connaissez-vous beau- coup de ville de 15.000 habitants qui méritent deur députés ? Ca nous fait quand même un députe pour 7.500 habitants. Ce n'est pas si mal. Et on n'est pas plus fier pour cela. A Dunkerque où ils sont 25.000 habitants il n'y en a pas. Ils en sont restés à Jean Bart, Nous avons aussi un éclairage pu- blie qui est tellement fort que cer- tains le trouvent aveuglant. C'est peut-être cela qui écarte les mains d'outre-ciel, Et quand je dis que je n'en al pas ru, je puis affirmer qu'aucun Mais certains ont cru en voir, Di- manche après-midi, un avion a sur- vole la ville. C'était M. Blondeel, secrétaire du Cine-Club, qui prenait des photos aériennes pour l'expost- tion qui aura lieu chez M. Mojje- lein. Et comme il trembluit (d'émo- tion, bien sûr), l'avion vibrait. Un coup de soleil 14-dessus et nous étions très près de ces scintille- ments astraur qui chatouillent en ce moment la rétine de tant de nos contemporains. Un soir, un side-car de la gen- darmerie de Cassal rentre d'Arne- ke. Il fait nult noire. Soudain, aler- to Les bruits insolites, deux cor- nes qui brillent dans les phares. Les gendarmes croient apercevoir des Martiens cornus. Ils joncent sur l'ennemi. Hélas, ce n'était qu'une vache. Les dépats sont con- sidérables: un mois d'incapacité de verbaliser et un proces au proprié- taire du ruminant d qui il ne faut plus parler de Afurtiens. Tant que nous n'en aurons pas vu de pral et de pres, ce sera dange. Teux, La ville se promène le nez en l'air. Pas étonnant qu'il y ait tant d'accidents Les marchands dr Vous royer bien que ça ne peut plus durer, Il nous faut une soucou- pe pour nous rassurer. Si, d'aventu- re, vous avez des connaissances qui en ont vu, qu'elles m'écrivent. Mais dites-leur bien que les lettres ano- nymes seront retournées d leurs ex- peditrices sans avoir été décache- tées. Il est des choses avec lesquel- les il ne faut pas plalenter. Adicu, P.-S. Aur dernières nouvelles on signalait des soucoupes volan- tes dans un café de la ville, proche de la gare. L'intormation nous vient do M. Coppin. Nous lul en laissons l'entière responsabilité.