Une opinion de Louis BREGUET sur les soucoupes volantes Interrogé à ce sujet, le célèbre cons tructeur, dont on vient d'inaugurer de son vivant, la statue aux Etats-Unis, dans la galerie des inventeurs célèbres, a déclaré : LES SOUCOUPES NE SONT PAS UNE PLAISANTERIE Si l'on fait la somme ou plutôt in moyenne des milliers de témoignages recueillis jusqu'à ce jour sur les sou- coupes volantes, on est bien obligé l'en arriver aux conclusions que voici : lo) Ces mystérieux engins se compor tent comme si le problème de la pesan- teur n'existait pas pour eux. Ceax qui les ont construits. et ceux qui les ni lofent se moquent littéralement de la pesanteur, et cela expliquerait 187 bien pourquoi les soucoupes ne s'é- crasent jamais sur la Terre. 20) Les engins en question se con pertent également en ignorant absolu- ment les lois de la résistance de l'air qui sont à la base de toate notre tech- niqu: aéronautiqus. Ils sont construits de la manière la moins aérodynamique qui soit au monde et, pourtant, on les veit évoluer à des vitesses vertigineuses, à l'angle droit ou à la vertical:. 30) Dans de telles conditions la ques- tion de savoir si les fameuses souent. pes ou les fameux cigares» nt construits sur la Terre doit être réso- lue par la négative. Toat s: passe comme si les engins en question utili- salent des sources d'énergie inconnues aux Terriens. 40) Si les divers objets errants dans le ciel ne sont pas construits sur la Terre et ne se meuvent pas selon les lois de la science humains, ils obéissent par conséquent aux lois d'une scienco Inconnus de nous, on est bien aligé, par déduction logique, de faire le grand saut de l'hypothèse. Ces ap- parells, s'ils existent vraiment et si l'on peut confirmer le centiène seule- ment des témoignages recueillis à leur sujet, ne peuvent venir que d'un notre monde ! Louis Bréguet médite un long Instant pesant et repesant encore tout as qu'il vient de dire. Et il lance, pour termi- ner, la main largement étalée sur les épures de son Super-Deux-Ponts » : Si vous êtes venu, comme je le crois, pour recueillir mon avis sincère, alors je me dois de vous dire qu'il ne peut plus être question de traiter de simple plaisanterie l'affaire des soucon- pes volantes.