LETTRE OUVERTE A MONSIEUR XXX" à propos des SOUCOUPES (Suite de l'article de J.-J. DURAND.1 de son jardin, des engins pa. tiemment fabriqués par lui à grand renfort de papier kraft, de colle et de roseau, engins propulsés, comme les montgol- fères, par un petit réchaud réchauffant (et illuminant) l'air de... la soucoupe. Il y a encore ce cheminot de Creil qui sema la panique dans tout le dépôt de Creil où, nonobstant la prime d'un mil. lion offerte par l'un de nos confrères, nonobstant aussi le super-sonique concours de Simca, le verre peinturluré de vert d'une simple lampe de po- che suffit à mettre en fuite les plus courageux chasseurs de Martiens. Passons sur le stylo offert par un citoyen britannique au passager d'un non-identi. ti, sur les embrassades in- terstellaires d'Auvergne et du Portugal, sur les jolies fumeu. ses martiennes rencontrées par un instituteur et même sur le visiteur au visage velu qui in- trigua un mitron breton. Relevons la dernière ». Je n'al qu'à recopier la dépêche A.F.P.: La Haye, 1" novembre. (A.F.P.) Une soucoupe volante ve nant de Belgique a atterri à Limmel, près de Maastricht, dans le Limbourg, au cours de la nuit dernière, Il s'agit d'une petite sou coupe sans pilote d'environ 80 centimètres de diamètre et portant une plaque minéralo gique 3 R-X Mars et dont la structure est d'une simpli- cité géniale, propre à faire honte aur crperts. Elle se compose, en effet, d'un cercle en osier recouvert de papier d'argent et tenu en suspension dans l'air par qua. tre gros ballons d'enfant. Dans une sorte de nacelle, firée au cercle d'osier, une lampe de poche de fabrication belge éclaire la soucoupe, don nant la nuit à cet engin un aspect inquiétant. Mais, trève de plaisanterle, passons aux choses sérieuses... Le « Martien » de Creil qui, par son a rayon vert» (une simple lampe de poche au verre peint), mit en fuite tous ses poursuivants. Voici le « cigare volant» français En matière d'études d'apparells à envol et atterrissage ver- ticaux la France n'a rien a envier à ses allés. En effet, la SNECMA, depuis un certain temps déjà, a effectivement entrepris des études et réalisations concernant css problèmes, avec un apparell utilisant un réacteur comme engin de propulsion. Volel (el-dessus) un banc d'essal qui a servi pour les études préliminaires d'emplol des réacteurs ATAR sur les apparells à décollage et atterrissage verti- caux étudiés par la SNECMA. Ce que je vous reproche, monsieur Trois-X (Mars ?), c'est tout d'abord de n'avoir rien dit (ou cela m'a échappé?) de l'expérience du professeur Motz que vous ne pouvez pas Ignorer. Pour plus de sûreté, je me borneral à recopier lei la rela tion des falts fournie par un quotidien parisien du soir. VOLANTES plus) qui restaient oberors tei l'on ose dire, parlant d'engins lumineux L'EXPERIENCE DU PROPEESEUR MOTZ Or les témoins de soucoupes volantes signalent d'ordinaire les curieur effets lumineur qui accompagnent la chose >. Les engins sont entourés le plus souvent d'un halo rouge, vert, riolet, etc., qui change de couleur lorsque la « choses se déplace. La coincidence en tre ces colorations et celles que fournit le phénomène de l'ionisation a depuis long temps frappé les observateurs. Il semble fort probable que les ondes de téléguidage ultra- courtes peuvent provoquer dans l'air un tel phénomène, Le professeur américain Motz, de l'Universite Stanford, en Californie, a obtenu dans l'air un halo lumineur en concen trant des faisceaur d'ondes millimétriques. Des recher ches analogues conduites en France ont permis d'obtenir en laboratoire des soucoupes rolantes miniature flottant dans l'air et changeant de teinte. Dans le même ordre d'idées, le savant américain Noel Scott s'était livré, voici quelques an nées, devant les journalistes, à la petite expérience suivante : ionisant des traces d'air dans une cloche en verre où l'on arait au préalable réalisé un ride assez poussé, il fit jaillir un champignon lumineus ca pable de se déplacer dans la cloche au gré de sa fantaisie et dont l'éclat rappelait celui des soucoupes volantes. Ajoutons que de tels phéno mènes pourraient être pro duits par les faisceaux de télé guidage d'engins apparentés à certaines armes mises au point par les Allemands à la fin de la guerre et à propos desquels Américains et Rasses ont évi demment entrepris des études poussées depuis la paix. Faut-il encore réserver au mystère les 5 p. 100 de la R.A.F. 7 Non, car voici une autre ex. plication, tout aussi plausible et qui, en tont cas, ajoutée à celle que fournit l'expé rience. Motz », pourrait fort bien élucider les 5 p. 100 (et Dès le début de l' 1963, des soucoupes passant andes sus de l'ile d'Oléros furent suivies d'une chute étrange de matière blanchâtre « sembla- ble à des toiles d'araiguées ». Un instituteur en ramama des e flocons et les enferma dans une boite. A l'ouverture du récipient plus rien! Je ne crois pas que, dans l'année qui s'écoula ensuite, on ait signalé un phénomène iden- tique. Mais, voici quelques jours, coup sur coup, aux des sus d'un terrain de football voisin de Florence, pais at dessus d'un village provençal de la vallée du Rhône, des soucoupes précédèrent de peu l'arrivée au sol de lentilles de substance arachnéenne >, blanchâtre, et disparaissant dans les récipients où l'on avait tenté d'en conserver. Le deuxième cas, de l'avis même des témoins, advint dans le sillage d'un avion de trans- port à réaction. Les tral nées» (que tout le monde a pu observer à la suite d'un réacteur) se dissolvaient, mais pas totalement. Des grumeaux en forme de lentilles subsis taient et, au gré des vents et des courants aériens, atterris- saient enfin. L'un de nos camarades a d'ailleurs assisté à un phéno mène absolument identique, il y a quelques semaines, au-des sus d'un petit village limou- sin. à ces lentilles de conden- Ration qui se produiraient dans le sillage des réacteurs présentent-elles le moindre mystère? Faudra-t-il que mon- sieur Trois X attribue aux ha bitants de Saturne les an- neaux de fumée que le moin- dre client de la Régie salt tirer d'une bouffarde on d'une gauloise? Allons, la cause est enten- due et nous nous étonnerions fort que ce grand spécialiste trouve réplique à la présente !