LES "SOUCOUPES VOLANTES" viennent d'un autre monde Elles ne peuvent avoir une origine terrestre affirme M. LOUIS BREGUET le célèbre constructeur d'avions N sait que M. Louls Bréquet vient d'ellectuer un voyage aux Etats-Unis, où il avait été Invité à l'occasion de Inauguration d'une galerie des bustes des Rols de l'Aéronautique. Ya actuellement trols bustes dans cette galerie new-yorkaise et parmi eux celul de M. Louls Bréquat. Hommage mérité qui n'est pas tellement commun de la part des Américains. Ce sont ses Impres sions de voyage que nous sommes allés demander au célèbre constructeur. O - Out. dil M. Bréguet distraitement, ils m'ont placé dans la galerie des honneurs. Bah: Je n'al comme titres que d'avoir été réellement l'un des premiers à m'intéresser à l'aviation, et puis je me suis occupé un peu de tout dans celle branche: l'aviation civile, l'aviation militaire, les hélicop- tères. J'al personnellement jeté les plans d'un M. Bréguet poursuit son propos et ce qu'il confic est fort intéressant. Il raconte son voyage, le trol-turbo-sustentateur qui s'élèverait sur place et obliquerait en filant très vite. Avec un seul sième aux Etats-Unis, ses visites passionnantes chez retor je pourral lul donner la forme d'une les constructeurs: Bell, spécialiste des fusées télé- soucoupe, Mais ce que je ne supprimeral pas c'est guidées: Curtiss-Read, qui construit les moteurs le ronflement de la réaction! Il faut que les sou- des super-Constellation et projette de remplacer coupes, par conséquent, empruntent à d'autres les jets Saphir par des turbo. . sources de puissances que les nôtres.. peut-être un champ de forces créé à mesure, d'où la lueur. Cette fols, M. Bréguet est allé jusqu'au Canada en survolant les chutes du Niagara. Il a été, là aussi, magnifiquement reçu et a constaté l'existence d'in- nombrables projets pour l'aviation commerciale. Ce que je retlens surtout des explications du grand constructeur, c'est qu'il a été appelé et accueilli aux Etats-Unis et au Canada comme un conseiller, comme un alné dont on sollicite les avis. Il est triste d'être pauvre » - On apprécie beaucoup le génie français en Amérique, poursuit M. Bréguet, Et quand je vois ce qu'à New-York, les techniciens et chefs de firmes prévalent pour une politique d'aide à l'avia- ton pendant les dix prochaines années, je vous assure qu'il est triste pour un Français de faire la comparaison.. Peut-être devrions-nous travailler avec eux, en commun, de façon à supporter en commun des charges onéreuses, même pour eux. Leurs ouvriers, d'autre part, sont surtout qualifiés pour la série. L'avenir de l'aviation est del que rien ne devrait étre épargné pour gagner du temps. danc de l'argent. Car les progrès vont à pas de geant. - L'heure est venue, continue M. Bréguet, de s'orienter, dans l'aviation de transport, vers le confort, les hautes altitudes. les vitesses de 7-800 kilomètres-heure avec de grosses charges. C'est en ce sens que fal étudié notre Super-Breguet-Deux- Ponts. Vous connaissez le Bréguet-Deux-Ponts. qui n'a pu, hélas, ètre fabriqué comme il auralt fallu. Le Super recevrait toutes les améliora- llons de confort nécessaires, qui ne sont pas rien : pensez que dans le. Deux-Ponts il y avait 24 kl- lomètres de fils électriques, détail qui vous laisse imaginer le reste 1, Il n'est pas si facile non plus de calculer des couchettes et des toilettes en fonc- tion du pratique et des données générales. Enfin tout est prét, depuis le 28 novembre 1932. Nous pourront sortir très rapidement... -Qu'attend-or: pour sortir cet appareil 7 -J'espère bien qu'on n'attendra pas trop. Cela serait couteux, mals la Frame m's plus O minute à perdre si elle veut regagner une place enviable dans le réseau sérien mondial. En tout cas l'appareil ne sera pas si rapidement dépassé, et à quoi servirait de mettre moins d'une nuit pour traverser l'Atlantique ? Ce qui risquerait d'è're dépassé en n'agirant par, ce serait notre pays. démuni d'appareils de très grande classe interna- tionale.. Et M. Bréguet ajoute : Je garde confiance.. « Elles » viennent d'un autre monde L'entrellen va se terminer. Une dernière ques- tion nous vient aux lèvres. Nous la formulons avec quelques embarras: - Mais les Américains ou les Russes ? - Impossible. Tous les témoins sont unanimes à insister sur le fait que les soucoupes s'élèvent allencleusement. Et qu'elles n'ont pas une forme aérodynamique pour vainere la résistance de l'air. Cela me suffit. -Que pensez-vous des soucoupes volantes ? M. Bréguet ne s'est pas faché. Il a souri, douce. ment. Et il déclare en pesant ses mots : - Voilà bien la question que j'attendals. Et je vous répondrai pourquo; par Et, avant tout pourquoi pas des hommes d'un autre monde ? J'irai plus loin, voyez-vous. Je n'ai là. dessus aucune information speciale. Je suis en train de lire un ouvrage intitulé: Les soucoupes volantes viennent d'un autre monde. Je ne con- nais pas l'auteur. Sen 1.vre me parait une compl lation rigoureuse et critique de tous les cas sérieux de soucoupes. Mais si ce que racontent les temal. THALES PAL exact, je puis vous affirmer qu'il ne saurait s'agir d'engins construite par des hommes. Les soucoupes, si elles sont ce qu'on dit, ne sont pas des engine terrestres. . C'est pourquol je vous répète : ou elles n'exis- tent pas, ou les témoignages sont inexacts - ce qui me surprendrait quand il s'agit d'un bruit-ou les soucoupes viennent d'un autre monde.. Et l'homme de sclence me fixant gravement, a ajouté : - Avons-nous le droit de nler? Que savons nous, au juste. Nous sommes dans l'enfance de la science, un siècle et dem! après Lavolrier. Mol, ingénieur électricien. J'ignore bien ce qu'est l'élec- tricité. Je ne garde pas seulement de l'imagination, je raisonne selon la logique. Le soucoupes De peu. vent pas avoir une origine terrestre, si elles sont ce qu'on raconte. A vous de conclure_..