5-10-54 Le Courrier de la Somme PLUSIEURS HABITANTS DE BOVES ont aperçu dimanche soir une étrange lueur S'agit-il d'une nouvelle manifestation des soucoupes ? Encore une fels, les soucoupes volantes font parler d'elles. 1.'époque el propice sans doute puisqu'en cet automne, ehiaque jour nous apporte de nouveaux témoignages sur la présence d'engins incounus dans le ciel pleard. Mme CHEILLY, sur le seuil de sa porte, à l'endroit où elle remarqua le disque erenge. Assis sur le marche, M. QUIN, C'est ainal qu'hier nous avons pu avec une pointe d'effrol, alors interroger plusieurs personnes de qu'ils revenaient d'une promenade. la rue Benigne-Bernard, à Boves, 11 était environ 21 h. 15, quand les qui, dimanche soir. ont, au sud- jeunes époux remarquèrent dans est de la localité, vu à peu de le ciel au-dessus du village, en di- distance - une étrang lucur rection de Montdidier, une espèce erange se déplacant à une vitesse relativement lente. L'engin si engin il y avait qui émettait cette lumière, volalt vraisembla. Effrayée Mme Deslandes gagna blement à très basse altitude peut-être même venait-il de décal: en håte sa maison, cependant que fer, après un court arrêt, des envile mar: courait alerter un cultiva- teur voisin. Les deux hommes, quel- rons du terrain de football. ques minutes plus tard, devaient se r ndre à l'évidence. L'engin mysle- rieux avait disparu. La bonne fol des héros de l'aven- fure ne saurait être mise en doute. Quel était done ce silencieux abst-lour. ? Mais précisons tout de suite qu'il Fagit d'une hypothèse gratuite et gardons la tête froide pour exa- miner les déclarations qui nous furent faites. letalt exactement 20 h. 30. M. et Mme Dheilly, ayant parsé quel- ques moment chez des amis. reza alent leur domicile, rue Beni Ene-Bernard. Pendant mari cherchait dans l'obscurite le trou de la serrure, Mme Dheilly examinait les alentours sans pen- FC à rien. SUN Soudain elle s'exclama: En voilà une d' lune. Elle venalt, en effet, de remarquer un demi- dla orange (d'un ton très sou- temul à l'extrémité de la tue. l'autre quartier de l'apparition. tant vraisemblablement caché par le pignon de la maison de M. Quin. menuisier, maison située a une petite centaine de mètres de 20. Son mari lui ayant fait reinar. quer qu'il n'y avait pas de lu- ne cea four-cl. Mme Dhellly avança de quelques mètres sur le trottoir. Elle eu: un instant l'im pression qu'il pouvait s'agir d'un tore ou d'un rideau gondé par le vent et qui tamisait en la colorant, lumière électrique.. Mais non ! cette luminescence était étrange... et puis voilà que le disque se déplacait Alant vera la crète boisée située de l'aire côté des marais. ? Veux-tu parler que c'est une soucoupe lança Mme Dheilly son mari, et tous deux couru- rent vers la maison du menuisier pour lui faire remarquer le phé- nomène. M. et Mme Quin purent done ad- mirer également le disque orange qui, vuà travers les arbres, pa- rut s'amircir et s'allonger avant de disparaitre. Ce changement de forme n'a rien d'extraordinaire, l'aspect d'un aéronef pouvant varler à l'infini suivant l'angle sous lequel il se présents Ce qu'il nous faut rete- nir, c'en la couleur de l'e appari- tion et rien d'autre, car dans la nuit, il était évidemment impossi- ble de distinguer la moindre cou- pole ou autre détail de ce genre. Et d'ailleurs, les témoins sont tous d'accord ils ne veulent pas en ajouter à ce qu'ils ont vu : un disque orange et rien d'autre. Quant à M. Laurent Laporte. débitan, au pont de Fouencamps. il a lui ausal, été surpris par l'étrangeté du phénomène : J'ai tout de suite pensé à une soucoupe. et non pas par dé- formation professionnelle, nous dit-il. La lueur étrange s'est re- flétée un Instant dans les eaux de l'Avre et des étangs. Pas étonnant après cela Thameçon que le poisson boude Ce mot est excellent ce sera celul de la fin... pour aujourd'hui, car il est bien évident qu'il ne s'agit là que d'un court paragraphe dans l'histoire des soucoupes vo- lantes, ces soucoupes qui font ire les uns et commencent à inquiéter les autres. En tout cas, ces nouveaux témoi- mages qui hâtons nous de le préciser semblent ne pas devoir être mis en doute, n'appor- tent encore aucun élément bien. précis. - CONFIRMATION DU PHENOMENE PAR DEUX HABITANTS DE DEMUIN Nous venlons de rédiger les li- Enes ci-dessus. lorsque nous par- vint l'information suivante, qui confirme de manière éclatante les déclarations des ménages Dheilly et Quin. Les deux habitants de Demuin eités dans cette information, n'ont. ans aucun doute. eu de contac: avec ceux de Bover. On nous ai- nale seulement une légère diffé- rence dans la forme de l'engin. La encore nous serons beaux joueurs en concédant qu'une lueur qui se déplare dans la nuit. peu: dan- ner lieu à diverses interprétation optiques. Done, ce n'est ni une soucoupe. un cigare. que M. et Mme Deslander ouvriers agricoles a Demain ont aperçu, dimanche sot. d'abat-jour phosphorescent qui se déplaçait sans bruit et semblait vouloir atterrir. LE COURI On ne saurait, en tout cas, ne pas souligner cette curieuse coinci- dence qui témoigne de la bonne fol de tous.