Mystère dans le ciel picard Deux ouvriers affirment avoir vu une soucoupe volante entre Harponville et Contay Telle est la nouvelle qui nous est parvenue à la fin de l'après- midl, nouvelle que les témoins de l'étonnant événement nous ont confirmée. Cette Information ne manquera pas d'engendrer un septicisme parfaltement compréhensible, mais les deux hommes qui ont va l'engin nous ont init des déclarations concordantes en tous points. Done. hler matin, M. Emile Re- ticalement et plus rapidement. pard, qui est Aré de 27 ans et et son ascension se poursulvit ver- exerce in profession d'artisan ma-, con, route de Doullens, à Achoux- en-Amlénois, avalt quitté son do- mielle à bicyclette pour se rendre à son travail à Lahoussoye. Il était accompagné de son ouvrier, M. Yves de Gillaboz, 23 ans, demeu- rant route de Bertrancourt à Acheux-en-Amiénois. Tous deux roulaient normale- ment lorsque vers 7 heures 15, alors qu'ils avalent traversé Har- ponville et se dirigealent vers Con- tay, leur attention fut attirée par un gros engin posé dans un champ récemment fauché, à 200 mètres environ et à droite de la route - On auralt dit une meule qui n'était pas terminée, nous déclare M. Renard que nous avons trouvé au milieu de sa famille dans le courant de la soirée. - Oul, et le dessus étalent-quel- que peu arrondi et ressemblait à une assiette retournée, ajoute M. de Gillaboz, que son patron étalt allé chercher chez lui à notre de- mande. Et tous deux précisent avoir remarqué sur In parol de l'engin une sorte de porte plus large que haule als fermée. J'avals parcouru une cinquan- taine de mètres, nous dit M. Re- nard, lorsque je vis l'apparell qui s'élevalt en diagonale, cependant qu'une fumée s'échappalt par une sorte de tuyau placé dans sa partie basse. Il arriva ainsi à une quinzalne de mètres de hauteur. A ce mo- ment, il abandonna la diagonale Pendant quelques minutes, nous l'avons sulvi des yeux. Au fur et à mesure qu'il montalt, on l'aper- cevait de plus en plus difficile- ment et il finit par disparaitre. Cambrioleur Tandis que les particulier se lane çait à poursulte, e le baron sortit préripilamment de l'immeu- Quelles ont été à ce moment vos impressions, demandons-nous ? Que voulez-vous, nous dit M. Renard, on est resté là, la bouche ouverte.... -Mol, je n'avais qu'une håte: monter sur mon vélo et m'éloigner le plus tôt possible. l'artisan maçon. Je me demandais -J'étals comme médusé, ajoute d'assister, puis j'ai pensé qu'il à quel phénomène nous venions s'agissalt peut-être d'une soucoupe volante, comme celle dont on parle dans les journaux. 1 Intrigués, les deux hommes sautèrent de leur machine et, en courant s'engagèrent dans les champs en direction de l'engin. - -Je voulais savoir ce que c'était car j'étais intrigué au plus Plus rapide que son compagnon, haut point. Je ne peux dire si je M. Renard le distança quelque peu. me serais hasardé à le toucher mais En me rapprochant, nous l'aurais peut-être essayé de me dit-il, je ne quittais pas l'engin rendre compte de ce qui se trou- des yeux. Je pus alnsi me rendre valt à l'intérieur. Comment ? Je comple qu'il était de couleur gris ne sais pas. sale et il pouvait avoir une dizal- ne de mètres de diamètre... -Eh bien, pour ma part, nous dit M. de Gillaboz, je n'y aurais cisalt rien de bon.. pas touché et cet appareil ne me El aseillait quelque peu, précke M. de Gillaboz... -Entendlez-vous un brult quel- conque? demandons-nous. -Absolument rien, nous répon- dent les deux hommes. les deux hommes nous ont produit Au cours de leurs déclarations, Ils nous ont dit qu'ayant parlé de une nette Impression de sincérité. tanta de Lahoussoye, ceux - el ce qu'ils avalent vu à des habl- avalent alerté la gendarmerie. Dans le courant de la journée, été Interrogés longuement et sé- MM. Renard et de Gillabox ont parément. Ils ont été conduits à l'endroit où ils avaient aperçu l'apparell. Là, aucune trace n'a été relevée sur le sol. A la gendarmerie, le silence le rencontre faite par les deux habi- plus complet est observé sur la tanta d'Acheux-en-Amiénois, et l'on semble se garder d'infirmer ou de confirmer, trop hâtivement, ce qul demeure pour tous un mystère. Néanmoins, les déclarations des deux hommes sont nelles et pré- lecteurs telles qu'elles nous ont été cises, aussi les livrons-nous à nos faites... - Pensez, nous dit son compa- gnon, nous n'en revenions pas. Avouez qu'il y a lleu d'être inter- loqué quand on volt une telle chose 1 Comme nous Interrogeons M. Re- nard pour savoir ce qu'il aurait falt al, poursuivant sa course, il était arrivé auprès de l'appareil, Il rous déclare: