Centeu de MOYENNEVILLE ACHNUX - AN - YDING LE PHENOMENE D'ACHEUX Faut-il dire « soucoupe ? Faut-il dire météore ? Faut-il dire phénomie- ne atmosphérique ? Ce qui est certain c'est qu'un falt très curieux s'est produit lundi der- nier, 25 octobre, vers 13 h. 30. Il ne nous appartient pas de carac- tériser la chose. Mals volel exactement ce qui s'est passé. M. Maurice Leclerc, âgé de 19 ans. fils de M. et Mme Leclercq, débitants et dépositaires et dépositaires de journaux, sur la place, avait quitté Acheux pour se rendre dans l'annexe de Zoteux, pour y voir sa sœur. Il y avait bien, de temps à autre, des éclairs, mais aucun grondement de tonnerre. Or. cheminant à vélo, le jeune hom- me fut soudain surpris par une grande lueur, qui lumina une partie du champ exploité par M. Alfred Niquet et dont Mile Dufételle-Thibaut est la propriétaire. Des étincelles faillis saient du sol et l'on eût cru des vi- brations. Aucun bruit cependant. Mais, soudain, une lueur s'éleva ver- ticalement à 15, 20 ou 25 mètres de haut il était difficile d'évaluer exac- tement et disparut d'un seul coup. Quelque peu émotionné, Maurice Leclerc rentra chez lul et fit part à tous de ce qui venalt de se passer. Le lendemain, vers 1 heure, on se rendit avec M. le Secrétaire de Mal- ric et quelques personnes et l'on elter- cha dans le champ si quelques vesti- ges subsistalent ou un engin quelcon- que et, non à 60 mètres de la route comme l'avait cru le jeune homme. mais à près de 200 mètres. on consta- ta que le col était entièrement car- bonisé sur 3 mètres carrés environ, les silex étant eux-mêmes presque pul- vérisés et devenus friables. — Quelle est actuellement la cause; quelle est la nature de ce phénomène. C'est ce qu'on ignore jusqu'ici.