Soucoupe volante Cette fols, J'ai vu et bien examiné une soucoupe volante », dit, en ma rencontrant hier mon ami Jean Du- rex ! - « Toi aussi, tu as vu ça ? ». Devant mon air sceptique, il répli- qua: « Tiens, entre chez moi, je vais te conter cela en détail « Tu le rappelles notre vieux copin de 1914, René Letig. Je Domart. II m'avait dimanche invité dernier. Nous avons fait un bon repas et je revenais tranquillement à Saint-Léger quand, à mi-chemin, sur sa droite, J'aperçois, quoi ? Je me dis : c'est une soucoupe. J'approche lentement. Elle était là dans une pièce de trèfle, non pas posés à plat, mais sur son bord légèrement en oblique. Rien ne bougeait. Pas de carreaux; c'était plus grand que je ne pensais d'abord, environ 10 m. de diamètre, sur 2 d'é paisseur, de couleur aluminium mat. J'approche toujours, je la touche, ni froid, ni chaud. J'en fais le tour sur la face opposée à mon arrivée, deux bandes en relief forme d'un coquetier à pied ; est-ce une porte ? ni fente, ni fasure. Aucun bruit. Je me hasar- de à donner des coups de poing de plus en plus fort, puis des coups pied. Rien ne résonnait. Elle est sûrement abandonnée, me dis-je. Je tourne deux fois autour, toujours en frappant dessus, finalement, je me mets à crier Allo, allo, vous êtes-là 7 il y a quel- qu'un. Enfin une voix féminine me rë pand As-tu bientôt fini de crier comme ça et de donner des coups de poing et de pied à la couverture ? J'étals au lit, Je révals. A. R.