Une soucoupe volante sur WIGNEHIES Mercredi derniers 23 h. 45. M. Maurice, notre sympathique et vigi- lant gardien des edifices communaux rentrait satisfait chez lui, après avoir effectué sa tournée habituelle. Il avait en effet, pu constater que contraire. ment à certains bruits, les urinoirs installés sur la place n'avaient pas été volés. Ce qui ne l'empichait pas. tout en tirant sur sa bouffarde, de ronchonner contre les mal-avisés qui auraient pu se rendre coupables d'un tel délit. Il en était là de ses réflexions lorsque son attention fut brusque- ment attirée par une intense lueur qui tout à coup éclaire violemment toute la place. Se retournant vive- ment il constata qu'un énorme engin lumineux venait de se poser en plein centre. Conscient de ses responsabi. encore, un clequement sec se fit en tendre, l'appareil et l'homme talent subitement disparus, il n'en subsis tait aucune trace, tout s'était volati- lisé, et le noir le plus absolu régnait maintenant à l'endroit ou il s'était posé. Ces faits sont certainement très difficile à expliquer et nous ne sau- rons les comprendre que si certaines circonstances veulent bien nous le permettre. Or, ces circonstances so produisirent au moment même où les habitants commentant l'événement à leur façon, se disposaient à regagner leurs penates respectives, lorsque tout à coup le kiosque s'éclaira subi- lités, il alerta immédiatement les nu-tement d'une lumière blanche si in- torités, tandis que dans le voisinage tense qu'elle obligea les assistants à toutes les fenêtres des maisons en- fermer les yeux, peu à peu, l'intensité vironnantes s'éclairaient et s'ouvraient de cette lumière diminua et l'on put laissant apercevoir des person- alors apercevoir un homme, un vrai, nes en tenue de nuit déjà fortement celui-là, debout au milieu du kiosque. apeurées par cet événement. Mais S'adressant à la foule il parla dans cette nouvelle s'était répandue com- un très bon français, bien de chez me une trainée de poudre à laquelle nous, il fit comprendre à toutes les on surait mis le feu. Quelques minu personnes présentes qu'elles devaient tes après c'était une véritable ma- s'approcher pour s'entendre révéler rée hunnine qui déferlalt vers la l'rangeté des faits auxquels ils ve- Place. A ce moment quelques auda- naient d'assister, blen entendu les cieux arrivés les premiers voulurent dames d'un naturel toujours porté à 'approcher de l'engin et lorsqu'ils s'instrabe furent les premières, les furent à hauteur des pilotis ceintu- Messieurs, plus réservés vinrent en- rant in place ils virent à leur gran- suite, quelques uns seulement par- de stupéfaction une énonce couron- vinrent à percer le cordon féminin ne envelopper complètement l'engin, et s'approchèrent. Mais l'homme du d'après certains connaisieurs en as- kiesque portait toujours sur la tête tronomie l'ensemble ressemblait un casque l'enveloppant jusqu'aux étrangement à la planète Saturne. épaule, on pouvait néanmoins Cette bouleversante apparition dont apercevoir la phosphorescence de son la couleur variait à chaque instant, regard par deux trous pratiqués à comportait tous les tons de l'arc en hauteur convenable. Après avoir par- ciel, mais, lorsque sa couleur tournalé pendant quelques instants et rassu- au violet foncé il se dégagea des re cette foule avide de savoir il re- clairs fulgurants qui en éclatant stopperent définitivement les curieux qui déjà paralysés par la peur reste rent figés sur place. Ce bolide infer- nal surgi à l'improviste pouvalt me- surer 8 metres de diamètre et affee- tait une forme bombée pouvant at tendre 3 m. 50 dans sa plus grande hauteur, sur la partie supérieure on pouvait voir des inscriptions caba- Istiques qu'il fut impossible de dé tira son casque et le posa près de lui etait alors possible de le voir parfaitement bien. Parmi les hommes ayant réussi à siniltrer on reconnaissait l'Grand Totor d'True Gogand, Tutur d' Fontaine Florent rejoints aussitôt par Tatave des Zé Villeu ainsi que pau Gros Charlot d'T' rue d'Fourmies qui avo apporté s'grosse caisse. chiffrer, Mais tout d'un coup l'Grand Totor ses lumerettes démesurément écar- quillées s'écris, mais j'l' conno ! Trccino c'est l'mendiant, mi aussi, fit le Tutur j'l'rconno c'est bin 11. tin rwaltte, il a s'carnet à s'main. Eh bin stl là tu sals y m'l'coupe j'creu qu'Je va in perdre l'béquetan. ce. j'ai d'jà l'tracassin. Eh bien oul c'était bien lo mendiant. La couronne entourant l'engin à hauteur du centre dégageait une in supportable odeur de soufre forçant les spectateurs à s'écarter cependant que toutes les dames présentes se si- gnaient comme si cela pouvait être le diable en personne, ce qui ne les empêcha pas de rester sur place, la pour n'ayant pu paralyser leur habi tuelle curiosité A l'intérieur de l'engin, on aper (cevait une forme pouvant ètre pri- se pour un homme ou un robot, le quel assis devant une espèce de ta- ble fixie à la paroi inférieure pa raissait compulser certains papiers ayant la forme supposée de carnets à souche. An court d'un laps de temps l'in- connu so leva et se dirigea vers une portière qui, en s'ouvran: dégagen de fortes étincelles. Puis il descendit sur la terre. C'est alors qu'il se produi- sit un fait beaucoup plus étrange Le mendiant qui avait utilisé ce moyen ultra moderne pour rassom- bler la sympathique et généreuse po- pulation de notre commune afin de pouvoir les remercier tous ensemble. Il s'excuse près de vous de vous avoir si fortement intrigués et comme con- clusion il vous souhaite à tous tout le bonheur que vous méritez. En at- tendant que d'autres vous fassent connaitre le résultat final de ses dé marches, le mendiant et la Musique vous expriment toute leur reconnais- sance et vous disent: A l'année pro- chaine,