EX Jean Gabriel Greslé << Nous ne sommes pas seuls dans l'univers » Pilote de chasse, formé dans les années 50 par l'US Air Force. commandant de bord pendant vingt ans dans une grande compagnie aérienne française, Jean Gabriel Greslé ne cesse de s'interroger sur les incursions d'objets volants non identi- fiés dans l'espace aérien. Et s'étonne du silence qui entoure le sujet, en dépit de la multitude de documents officiels consa- crés à ces étranges phénomènes (1). LE FIGARO. - Quand et com- ment avez-vous commencé à vous intéresser à l'existence possible d'extraterrestres ? Jean Gabriel GRESLE. - J'em- ploie peu ce mot d'extrater restres. On ne sait ce qu'il pour rait recouvrir. Ce n'est qu'une étiquette sur notre ignorance! Mon intérêt a été éveillé en 1952 J'étais élève pilote dans ICS Air Force. Le 19 juillet, les programmes radio ont été inter- rompus pour annoncer que des engins inconnus survolaient le district de Washington. en pleine zone interdite. Le samedi suivant, cela a recommencé. Au sein de l'US Air Force, nous avons vite compris que les expli cations rassurantes données au public ne tenaient pas debout. Mes camarades et moi savions que ces engins inconnus avaient bel et bien été suivis par des ra- dars et vus par les avions inter- cepteurs lancés à leur poursuite. Durant l'été, un instructeur et son élève, en vol de nuit au-des- sus de la Caroline du Nord, ont été dépassés par un fuselage sans ailes. L'année suivante. nous avons reçu la première version d'un règlement intérieur qui précisait la conduite à tenir en cas de rencontre avec un ob- jet volant non identifié. Il ne s'agissait pas de divagations d'ivrognes! Depuis, votre intérêt ne s'est jamais démenti. N'est-ce pas le cas, chaque fois que vous êtes face à une ques tion à laquelle vous n'avez pas de réponse? Quand j'étais com mandant de bord à Air France, une fois, au-dessus de Detroit, j'ai été dépassé par un engin in connu, lumineux, très rapide. Le radar me l'a signalé et cela a été confirmé par deux autres pilotes de ligne. D'autres équipages ont diale ne peuvent être de simples phénomènes atmosphériques mais qu'il s'agit d'incursions d'engins inconnus dont les per- formances techniques sont très supérieures à celle des avions de chasse américains. Et puisque personne sur terre n'a pu mettre en muvre une telle technologie on est amené à postuler, je ne dis pas à croire, mais à postuler qu'il y a quelque chose.... Mals quol? - Je ne sais pas. Mais je déplore que ce sujet qui pose au mini- mum un problème de défense nationale des pays réputés puissants ne peuvent s'opposer à l'incursion dans leur espace aérien d'objets volants non identifiés dont la technologie est supérieure à celle dont ils dispo sent soit occulté ou réservé à un cercle d'initiés taxés de doux dingues. Ce sont les réactions épidermiques que suscite l'évo cation de ce problème qui me semblent délirantes et pas le su jet qui, lui, est on ne peut plus sérieux. Vous émettez des hypothèses sur ce quelque chose... C'est, forcément, ou une ethnie terrestre inconnue ou des visi teurs. Et, si nous ne sommes pas souls, s'il existe ailleurs, quelque part, une présence qui dispose l'une technologie furtive, mais qui n'a pas besoin de prendre Le лл Figaro Quand j'étais commandant de bord, au-dessus de Detroit, j'ai été dépassé par un engin inconnu, lumineux, très rapide.» (DR.) un contact officiel avec nous. cela mériterait bien qu'on y ré- fléchusse.... Qu'est-ce qui vous paraît le plus troublant? C'est que la presse française re- fuse de parler du rapport Co- meta, un rapport intitulé « Les ovnis et la défense »>, signé, no- tamment, par deux amiraux et cinq généraux, donc des per sonnes à qui l'on a confié la dé- fense de notre pays. Il y est dit que, bien que non démontrée, l'hypothèse de visiteurs extra- terrestres est la moins impro- bable pour expliquer de tels phénomènes. Propos recueillis par Christine Fauvet-Mycia (1) Documents interdits. Ce que savent les états-majors, Jean Gabriel Greslé, Ed. Dervy. Mai 2004 (Incomplet)