OVNIS libre & Novembre 1990 Un pilote de Montpellier les a croisés * Impossible, je ne crois pas à la thèse du météorite ». En quinze ans de carrière, M. B., pilote professionnel dans une compagnie privée, demeurant à Mauguio, n'avait assisté à pareil spectacle. Aux commandes de son bi-réacteur, lundi à 19h, alors qu'il survolait Chateaudun, à 11.000 mètres d'altitude, il a aperçu soudain << un grand phénomène lumineux, comme une cascade, une gerbe d'étincelles blanches, impressionnante par son ampleur et sa beauté ». Quelques secondes plus tard, il ne restait de ce «feu d'artifice» qu'un nuage. Puis est apparue « une multitude de feux oranges et blancs volant au- dessus de nous, bien groupés, composant une forme ovoïde gigantesque ». « A ce moment-là, raconte le pilote, j'étais en liaison avec deux autres pilotes de TAT et d'Air France. Nous avons cru d'abord à un ravitaillement en vol, mais il aurait fallu au moins trente appareils pour composer un ensemble aussi imposant. Et puis, au Centre régional de contrôle à Paris, aucune trace de patrouille sur les écrans radar... Autre chose, l'éclairage des avions est toujours vert-blanc-rouge. J'ignore ce que c'était. Mais je ne crois pas au météorite. Des météorites, j'en ai vu pas mal, leur passage ne dure que quelques secondes. Lundi les lumières se sont déplacées d'ouest en est dans un ordre parfait pendant une dizaine de minutes avant de disparaître ».