Des milliers d'Européens auraient vu d'étranges objets les survoler Ciel, mon ovni! Septembre 1986 Escadrille d'ovnis sur l'Europe. De Paris, Bruxelles, au sud de la Belgique, les témoignages affluent. Du pont du Châtelet, Jean-Luc Durant a vu hier matin vers 7 h 30, volant dans le ciel parisien, à environ 1000 m d'altitude, des points verts lumineux et bleu turquoise, dont trois étaient suivis d'une flamme verte. A Mon- treuil, il y en avait quinze, de couleur argentée, cette fois! A cette heure précise, aucune manœuvre aé- rienne n'était prévue par l'armée. Troublant non? D'autant plus qu'à quelques cen- taines de kilomètres de là un responsable de l'Observa- toire royal de Belgique sui- vait la trajectoire d'un engin volant. A 7 h 25 il était à Bruxelles, à 7 h 40 au-des- sus de Namur et de Bas- togne. Il fonçait vers le Luxembourg où on a aussi vu quelque chose de très lumi- neux, de la forme d'une fu- sée... trois fois plus gros qu'un avion ». Il n'y avait pas davantage d'entrée de météores ou de satellite si- gnalée ! . Débris de fusées ? L'engin en tout cas n'a pu être capté par aucun radar! S'agit-il alors d'une inva- sion d'objets volants non identifiés. Invasion ou pas, la réaction ne s'est pas fait attendre le raz de marée d'appels téléphoniques in- quiets ou même angoissés a submergé les standards de la police et du ministère de la Défense. Aucune hypothèse pour l'instant n'est à écarter sur l'origine du phénomène. La plus rassurante émane du Norad (Organisation de dé- fense du nord du continent américain) qui surveille en permanence la trajectoire des objets spaciaux détecta- bles par ses radars. Il pour- rait s'agir tout simplement de deux débris de fusées soviétiques. Celles-ci de- vaient se consumer dans l'atmosphère vers la mi-sep- tembre. C'est jusqu'à main- tenant l'unique explication rationnelle. :