PARIS
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France Solr No 13/20
Des OVNI
dans le ciel,
hier
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24 Septembre 1986
Les OVNI de Paris: sans doute
les miettes d'une fusée russe
«C
'Était comme des boules de feu,
très brillantes. C'était magni-
fique. Il y en avait au moins
une quinzaine, vertes, lumineuses, bleu
turquoise. Le temps d'appeler mon mari,
elles avaient déjà filé dans le ciel ! »
Suzanne Blangis, une habitante de Mon-
treuil-sous-Bois, banlieue est de Paris, voudrait
couleur vert bleu étaient suivis d'une flamme
verte, un peu comme celle d'un chalumeau.
Trois d'entre elles étaient plus grosses. Par leur
taille, ces points auraient pu être les hublots
d'un Boeing 747 volant à mille mètres, mais ils
n'étaient pas alignés. >>
L'Armée de l'Air ne signalait mardi matin
aucune manoeuvre et aucun vol au-dessus de
Paris. Alors? Mystérieux vaisseaux de l'espace
bien qu'on lui dise ce qu'elle a vu de son balcon,
sur le coup de 7 heures du matin. A la même
heure, plusieurs centaines de Parisiens ont
aperçu ces mystérieux objets non identifiés,
des OVNIS.
Témoignage de Jean-Luc Durand, pilote ama-
teur. Un homme qui sait de quoi il parle : « Je
les ai aperçus en passant sur le pont du
© Châtelet, volant dans la direction du sud-ouest,
à environ mille mètres d'altitude. Ces points de
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venus d'ailleurs? Satellites espions? Météores
inconnus ?
En fait, ces OVNIS ont été vus en Belgique et
aux Pays-Bas. Tous les témoignages concor-
dent. L'OVNI très lumineux avait la forme
d'une fusée et paraissait trois fois plus gros
avion.Il était suivi par trois ou quatre taches
très flamboyantes légèrement espacées.
Les scientifiques expliquent ainsi ces OV.
NIS: « Ce pourrait être des morceaux de
-
lanceurs spatiaux soviétiques dont le retour
dans l'atmosphère était attendu vers la
mi-septembre. Ainsi, selon les prévisions du
N.O.R.A.D. (Organisation de défense du nord du
continent américain) qui est un peu les yeux
de l'Armée de l'air américaine et qui surveille
en permanence la trajectoire des objets spa-
tiaux détectables par ses radars deux débris
de fusée soviétique devaient, en effet, revenir
vers le sol et se consumer dans les hautes
couches de l'atmosphère vers la mi-septembre.
!