arnal · Echo des Sawaniyes N. 38 1.547 2 Avril 1986 Ils sont des milliers. Persuadés que des créatures. lubriques vadrouillent entre les nébuleuses pour venir nous conter fleurette. Voire nous faire des enfants. Non content d'envoyer un reporter pour assister à ça, l'Echo vous offre un test qui vous apprendra si ça risque de vous arriver... JAI COUCHE EXTRA AVEC UN (E) L'ECHO DES SAVANNES N° 38, 2 AVRIL 1986 Journal: cho des Javannes P.55? 2 Avril 1986 es champs de blé beau- cerons, à main droite de Cha- teaudun, n'ont rien d'aphro... Et encore moins sur le coup de cinq heures du matin, même si les poètes ont beaucoup glosé sur l'impétuosité cosmique des nuits de la Saint-Jean. Mais la rosée, petit vent mesquin et nuit sans sommeil, rien de tout cela n'a l'air de gêner la jeune femme. A poil à l'orée des blés, les épis lui battant la chute des fesses et les mains vaguement élevées vers le ciel incertain, elle attend. Les yeux perdus dans les nuages qui roulent là-haut les premières incertitudes du jour. Je devine un murmure sur ses lèvres offertes au petit matin frisquet. De temps à autre, un curieux mouvement agite ses reins. Et j'hésite pour ma part entre une formidable envie de rire et de sérieux doutes sur mon propre équilibre mental. En fait, embus- qué dans les taillis mouillés du bois cerné par les blés, je commence surtout à crever de froid. NOUS AVONS PASSE LA NUIT A AT- TENDRE LES EXTRATERRES- TRES. Moi en reporter conscien- cieux et inquiet de manquer le scoop du millénaire, elle convain- cue que des êtres vont descendre des étoiles (absentes cette nuit-là) et lui laisser au creux du ventre un souvenir d'Alpha du Centaure... Vous avez bien lu: cette jeune femme, tout à fait entremettable au demeurant, attend un géniteur cos- mique dans les moissons de Cha- teaudun. Cinglée, Catherine B..., infirmière dans un grand hôpital de la banlieue parisienne? Elle a une excellente réputation dans son ser- TERRESTRE Journal: l'Echo des Savannes willy p. 56. 2 Avril 1986 vice et, renseignements pris, sa concierge ne s'est jamais plainte de tapages nocturnes. Mais Catherine B. a un jardin secret. Les OVNI ou soucoupes volantes, et la conviction que des êtres viennent périodiquement nous visiter depuis l'espace. Et ils nous voudraient un tel bien qu'ils souhaitent faire des enfants ici-bas pour améliorer si peu que ce soit notre condition de Terriens bes- tiaux. Pas phallos d'ailleurs pour deux crédits intergalactiques, ils voyagent régulièrement avec de superbes filles du vide intersidéral qui se prêtent volontiers à de voluptueux échanges avec certains de nos mâles. J'avais passé le test (page 57) avec succès et la petite infirmière avait donc accepté que je l'accompagne après m'avoir fait promettre, toutefois, de garder le secret sur mes éventuelles expé- riences... et de ne pas prendre de photos. Malheureusement pour moi, il ne s'est rien passé. Ni surprise ni déçue, elle m'a expliqué que toutes les conditions n'étaient sans doute pas réunies. Pour sa part, elle avait tout de même ressenti, à des moments bien précis, certains frissons qui n'étaient pas dus au froid. Et elle confrontait son curieux fantasme en m'assurant que les spationautes amoureux peuvent se rendre invisibles et nous approcher avec la discrétion du héros bien connu de H.G. Wells. Je n'ai pas trop cherché à la dissuader. Chacun sait que le saint- esprit adapte ses ruses aux époques qu'il fréquente... N évrose isolée, rarissime? Certainement pas. Ils sont ainsi des milliers de par le monde, persuadés que des extraterrestres lubriques et des deux sexes vadrouillent entre les nébuleuses pour venir nous conter fleurette. Et qu'ils font des enfants au passage! D'ailleurs, le test en question détermine, paraît-il, si vous êtes ou non digne de faire partie de ce vaste club d'échan- gistes cosmiques en indiquant votre parenté plus ou moins lointaine avec eux... Auquel cas, vous aurez peut-être l'insigne chance d'un cer- tain Antonio Villas-Boas, de Saint François de Sales, Minas Gerais (Brésil). Toute une brochette de savants, dont l'éminent professeur Olevo Fontes, enseignant à l'école natio- nale de Médecine de Rio de Janeiro Јошла 10 des annes 2 Aun 1986 ETES-VOUS PRÊT? Descendez-vous d'un(e) extra- terrestre? Seriez-vous un(e) bon(ne) partenaire pour un ressortissant du Peuple des étoiles? Ce test, établi par le chercheur américain Brad Steiger (auteur de Gods of Aquarius», best-seller de la fornication intergalactique) vous permettra de le savoir. « Votre rhésus sanguin est-il négatif? Avez-vous des problèmes de dos? Etes vous affecté de vertèbres supplémentaires? La température de votre corps est-elle inférieure à la moyenne normale? Etes-vous doué de magné- tisme? Les gens éprouvent-ils le be- soin de vous raconter leur vie? Etes-vous réticent à certains contacts physiques? Etes-vous obsédé par l'hy- giène? Avez-vous besoin de peu de sommeil? Etes-vous sensible aux interfé- rences électriques? Etes-vous sensible aux champs magnétiques? Eprouvez-vous souvent des vertiges? Les lampes à néon vous affec- tent-elles? Etes-vous doué d'une ouïe par- ticulièrement fine? Etes-vous agoraphobe? Dans votre enfance, aviez-vous l'impression de communiquer avec des êtres invisibles? Vous sentez-vous le goût irré- sistible d'une mission humani- taire? Avez-vous souvent des contacts télépathiques? Etes-vous peu intéréssé par l'argent? Etes-vous très intéressé par les voyages spatiaux? 1) A partir de dix réponses. positives: vous descendez du peuple des étoiles. L'un de vos aïeux a forniqué avec un envoyé de l'espace. Vous ne manquez pas de chances de plaire à l'occupant(e) d'une soucoupe en maraude. 2) De 15 à 20 réponses posi- tives: non seulement vous descendez à coup sûr d'un extraterrestre, mais ils re- viendront certainement vous proposer la botte. et habitué des congrès internatio- naux, a étudié l'aventure sexuelle hors du commun de ce Don Juan des étoiles. Ils ont conclu sans humour aucun à son parfait équili- bre mental et à son entière sincé- rité. Octobre 1957. Antonio, un jeune paysan plutôt bien de sa personne et pas du tout refoulé du côté de la bagatelle, comme en témoignent ses multiples fredaines dans le coin, remarque depuis plusieurs nuits d'étranges lueurs argentées qui paraissent s'intéresser à lui. «Comme une torche très puis- sante», dira-t-il, torche dont le foyer s'éloigne et disparaît mysté- rieusement quand il essaie de s'en approcher. La dragueuse de l'es- pace fait sa cour... Dans la nuit du 15 octobre, Antonio, qui n'est pas en avance dans son travail avec tout cela, laboure tard. Plus de minuit, peut- être. Soudain, une étoile rouge se détache du ciel, grossit jusqu'à devenir un énorme objet ovoïde et brillant qui vient s'immobiliser à proximité du tracteur. Le moteur de ce dernier stoppe inexplicable- ment. Le jeune paysan saute à terre et tente de fuir. Mais des bras puissants se saisissent de lui. Une courte lutte inégale et quatre hu- manoïdes associés en d'étonnants grognements porcins l'entraînent sans ménagement dans l'inquiétant véhicule à croire qu'ailleurs aussi, dans tout être préjugé intelligent il y a un cochon qui sommeille... A l'intérieur de la «soucoupe »>, on le déshabille. On le lave longuement, en insistant bien sur les parties sexuelles. Complètement affolé, il est conduit par les êtres (toujours grognant) dans une salle aux pro- Un être dépourvu de pieds, avec des alles velues de trois mètres d'envergure en quise de bras. Du visage gris, Bettina retiendra surtout deux yeux rouges et phosphorescents. portions curieuses. On le jette sur une sorte de lit. Les gorets à deux pattes, qu'il décrira comme très semblables à nous, se retirent. Nu, tel un lombric, l'autochtone passe par toutes les trouilles du cosmos quand soudain la porte, ou le sas, s'ouvre, et entre une superbe fille blonde dotée de fantastiques yeux bleus et... aussi dévêtue que lui. La madone des trous noirs grogne-t-elle comme ses congé- nères? Sans doute, mais qu'est-ce 57 Journal: L'Echo des Savanne N°38 (Suite) 8.58 2 Avril 1986 qu'elle est convaincante! La littéra- ture soucoupiste étant fort pudique, les détails manquent un peu quant à la suite du programme. A travers le témoignage de Villas-Boas, on saura simplement qu'elle était en toutes mensurations faite au moule pour un concours de Miss Univers élargi bien au-delà des limites de notre mesquin système solaire. Et qu'elle fit preuve d'une imagination aux mêmes mesures. psychanalyste spécialisé dans ce genre de cas, le docteur Hamming- dale de New York, elle raconte une délirante histoire. Bettina donc, petit Chaperon rouge d'un conte de fée à la George Lucas, rentre tranquillement chez elle. Soudain, dans la nuit calme et sereine, un vrombrissement feutré, un déplacement d'air insolite au- dessus d'elle. Et du haut des sapins, c'est l'horreur membraneuse qui Break. Le jeune homme en garde plonge sur la minette pétrifiée de un souvenir émerveillé. Après les ébats, un homme-porc entre dans la pièce, sans frapper, et s'entretient quelques instants avec la femme sans se préoccuper autre- ment d'Antonio. La donzelle est radieuse, toute rose. Elle sourit en montrant son ventre au visiteur et sort avec lui. Les sbires reviennent alors avec les vêtements du paysan, lui grognent quelques chaleureuses félicitations et le reconduisent hors de l'astronef après une courte visite des lieux. Ravi et passablement éprouvé par l'expérience, Villas- Boas se retrouve sur son tracteur. Dans leur rapport, les médecins assurent qu'il souffrit d'un gros excès de sommeil pendant un bon mois après l'incident. Diable, qua- tre heures d'amour avec une nym- pho intersidérale, on se met à sa place! Façon de parler d'ailleurs, parce qu'on a l'impression que ce genre d'aventure n'arrive qu'aux autres. Et c'est tant mieux : tous les extraterrestres ou supposés tels ne sont pas aussi séduisants. terreur un être qui doit atteindre les deux mètres cinquante de lon- gueur, dépourvu semble-t-il de pieds, avec des ailes velues de trois mètres d'envergure en guise de bras. Du visage gris au nez plat prolongé par d'épouvantables oreil- les flasques, Bettina retiendra sur- tout deux immenses yeux rouges et phosphorescents. L'homme- chiroptère jette des cris scandés, alternativement aigus ou très graves. Il s'empare en haletant de la jeune fille. Un viol en bonne et due forme avec tous les sévices qui s'imposent... Le même Mothman, ou l'un de ses pairs en maraude copulatoire, honorera de la sorte d'autres petites campagnardes de l'Amérique pro- fonde en août 1970 puis en 1972. la presse à scandales d'outre-Atlanti- que, de l'Inquirer" au "Star", ne s'est pas privée de raconter en long et en large ses exactions. Quant aux soucoupistes, ils n'ont pas man- qué de relier sa présence aux toujours nombreuses observations d'O.V.N.I. effectuées dans les ré- gions concernées par la présence du monstre. Q u'on s'en persuade bonne fois pour toutes, It extraterrestres ne tombent pas, eux, dans les pièges du racisme idéologique : on observe autant d'OVNI, sinon plus, au-dessus de l'U.R.S.S. que dans les cieux impérialistes. Quant aux spé- cialistes soviétiques des rencontres de tous les types, il n'y vont pas avec le dos de la faucille. Ainsi cette histoire rapportée par un certain docteur Zaitsev, de l'Université de Moscou... Durant l'automne 1974, deux soldats de l'Armée Rouge circulent paisiblement en jeep aux abords du lac Tchanyi, une région de marais à l'ouest de Novosibirsk. Il est neuf heures du matin. Patrouille de routine. Il paraît que les deux hommes n'avaient pas absorbé de 0 n pense au Mothman, l'Homme-Phalène, qui a sévi à plusieurs reprises aux USA. et au Canada dans le début des années soixante- dix. Dracula mâtiné de Superman et de l'Homme-Araignée avec la lubricité d'un sadique de Lang (Fritz pas Jack) en prime... Par une belle nuit de mai 1969, Bettina Comfort, dix-huit ans, rentre un peu tard au ranch de ses parents, près de Gibbsonville, à la frontière du Montana. Elle revient d'une soirée amicale à Beaver. Huit cents mètres entre l'arrêt du bus et la ferme familiale à travers une forêt de pins plus que clairsemée. Il est à peine onze heures du soir. Les Comfort retrouvent leur fille au matin, violée, contusionnée, mor- due, choquée, les vêtements ou ce qu'il en reste en lambeaux dans les taillis qui bordent la petite route. A 8 la police, puis sous hypnose à un Locho des avannes No 38 (suite) 2 Avril 1986 L'histoire ne dit pas si les Russes se sont beaucoup vantés qu'un de leurs fiers soldats ait été élu dans un marigot de basse- Sibérie par une érotomane Intergalactique. samogon, cette célèbre vodka do- mestique tellement bien alambi- quée qu'elle est connue pour hallu- ciner les cinq sens et les autres. A cinquante mètres de la mauvaise route conduisant à leur base, ils avisent dans le brouillard une forme suspecte dont émane une vague lueur orangée. Les deux hommes quittent leur véhicule et, Kalachnikov en alerte, s'en appro- chent. Ils aperçoivent bientôt un appareil inconnu, sorte de boule luminescente de la taille d'un gros hélicoptère, posée sur trois pieds métalliques, au centre d'une petite clairière. Mais surtout deux êtres de petite taille, dont l'un se dirige vers eux d'un pas assuré. Somma- tions. Le curieux personnage, loin d'obtempérer, poursuit sȧ marche. L'autre s'est immobilisé, les bras tendús dans la direction des mili- taires. Il paraît tenir une arme, une sorte de tube dans la main gauche qu'il pointe sur les deux hommes. Les soldats s'affolent. Ils veulent tirer, mais leurs armes s'enrayent. L'un d'entre eux ne demande pas son reste et décampe vers la jeep. L'autre racontera qu'il s'est retrou- vé comme «figé en terre», incapa- ble du moindre geste. L'extraterres- tre s'approche. Un visage couleur de métal usé, des yeux et une bouche réduits à de longues fentes immobiles... Mais d'autres détails ne trompent pas : C'EST UNE FEMME. Le rapport Zaitsev ne laisse pla- ner aucun doute: le soldat re- trouve, comme par miracle, juste ce qu'il faut de mobilité pour ne pas faillir à la virile réputation des effectifs de l'Armée Rouge... La législation soviétique interdisant toute description de l'acte sexuel de quelque nature qu'il soit, on ignore- ra beaucoup des talents secrets de la visiteuse. Mais il semblerait que le militaire aussi cavalièrement sollicité n'ait pas trouvé tout à fait désagréable ce contact du qua- trième type. Il revint à sa base dans un état de commotion extrême. Une enquête fut ouverte qui conduisit au rapport du professeur moscovite. L'histoire ne dit pas si les Russes, qui sont si fiers d'avoir envoyé le premier homme dans l'espace, qui ont un jour très sérieusement pensé à un programme «bébé rouge» du cosmos, se sont beaucoup vantés qu'un de leurs fiers soldats ait été ainsi élu dans un marigot de basse- Sibérie par une érotomane interga- lactique. es espions français sont au- dessous de tout. Pas fichus de faire sauter discrètement un bateau pourri dans les eaux territoriales néo-zélandaises, alors que les autorités de l'île courent toujours après une sou- coupe, apparue le 22 juin 1969, à Dunedin, South Island. Son occu- pant, un robot frénétique, a sauté impunément, lui, une certaine Ter- ry Ennshyman. Pas trop choquée au demeurant, la fille des anti- podes elle déclara sans sourire au "Dunedin Telegraph", le journal local, qu'il avait certes les membres et le membre froids mais qu'il n'avait pas manqué d'une certaine douceur au lit. En dépit d'une... raideur de toute sa personne et des sons gutturaux qu'il ne cessait d'émettre. N os services secrets ne sont peut-être pas à la hauteur, mais nos bergères indi- gènes savent pour leur part choisir un peu mieux leurs partenaires mâles de l'espace. Ainsi le dénommée Thérèse H. qui dé- fraya la chronique soucoupiste en 1956. A chaque pleine lune, dans une borie de Haute-Provence, elle rencontrait un merveilleux jeune homme aux cheveux blonds auquel elle ne refusait rien. Il prétendait venir par téléportation de la constellation des Pléiades et lui fixait rendez-vous par téléphathie. On a vu effectivement pendant un certain temps de curieuses lu- (Suite page 114) 59 No 38 (suite) 2 Avril 1986 Разели J'AI COUCHE AVEC UN(E) EXTRATERRESTRE (Suite de la page 59) mières dans la montagne. Les in- conditionnels ont soutenu mordi- cus, toujours un certain temps, qu'il s'agissait de visiteurs d'outre-es- pace. Puis Juliette a rejoint un asile psychiatrique de la région et son Roméo des étoiles une constellation tellement éloignée que seule une imagination aliénée en peut conce- voir le chemin. L'exotisme sexuel peut être une déviance au-delà de toute frontière. Il faut croire qu'avec tous les excès qu'il comporte, il est indispensable à notre imaginaire génésique. la conquête de l'espace a ouvert la porte à de nouveaux fantasmes qui n'ont pas fini de s'épanouir. Cathe- rine B., la petite infirmière de Chateaudun, conservait encore un semblant de bon sens. Deux petits tours sous les étoiles et puis s'en va... Une vague «secte» de trois ou quatre personnes un peu follettes mais pas trop débranchées tout de même. En Californie, où le vrai n'est que rarement vraisemblable, les choses prennent, par exemple, d'autres proportions. On sourit de quelques cas isolés. On peut s'in- quiéter de voir des gens rejoindre par milliers des "associations" comme l'Aetherius Society", la "One World Family" et bien d'au- tres. "Star Maidens" et "Space Kids", ces nouvelles religions qui recréent une cosmogonie à l'échelle de l'aventure humaine actuelle, l'espace technologique. Dans les collines de Topanga ou sur les pentes du Mont Shasta, les plus refoulés ou les moins tordus vont simplement rêver à des êtres meilleurs que nous qui viendraient régénérer nos races impuissantes. En jouant à l'agence matrimoniale de la Galaxie, d'autre édifient des fortunes. Il suffit de lancer des sous- criptions pour un temple cosmique à Hollywood ou demander des fonds pour paver de diamants l'astro- drome où viendront un jour les ultraterrestres d'Andromède (sic). Les plus retors manipulent pour le compte d'on ne sait qui, mais certainement pas sous l'égide d'é- ventuelles intelligences cosmiques. Aux dernières nouvelles, un avocat new-yorkais, Robert J. Freytag, est en train de mettre au point un code législatif des relations sexuelles entre humains et extraterrestres. JEAN-LOUIS DEGAUDENZI