Nostia New Age
13an 17 Juin 1984.
LA CHRONIQUE DES OVNIS
OVNIS, LES AVIS
D'URSS DIVERGENT
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Les tentatives de recherche sur
les Ovnis, en U.R.S.S., n'ont ja-
mais abouti bien loin. Recon-
naître, ne serait-ce même qu'offi-
cieusement, l'existence des
Ovnis, serait admettre que l'es-
pace aérien soviétique est régu-
lièrement violé par des phéno-
mènes ou des engins non contrô-
lés. A une époque de tensions
internationales, où les russes
n'hésitent pas à abattre un avion
coréen de transport commercial,
qui s'est malencontreusement
écarté de sa route normale, de
façon accidentelle, comme celà
s'est passé il y a quelques temps,
il est donc quasi-indispensable
qu'un représentant soviétique
puisse faire une telle reconnais-
bsance.
(Moscou) Les chercheurs sovié-
tiques s'intéressent, tout comme
leurs homologues occidentaux,
aux ovnis; ceci de longue date
déjà. Mais leurs avis sur la ques-
tion ne sont pas semblables, ce qui
laisse supposer au moins deux 20
voies de recherche complètement
différentes au sujet des ovnis, au-
delà du rideau de fer. M Dmitriev,
qui est docteur d'Etat ès sciences
chimiques en Oural, déclare ceci :
<<la manière dont certains de nos
savants abordent le problème des
ovnis m'inquiètent. A leur avis,
nous étudions non pas des phé-
nomènes réels, mais dieu sait
quoi. C'est une négation directe du
problème. Il est aussi des néga-
tions indirectes, ce sont les tenta-
tives de le réduire à des cas isolés,
fortuits: amas d'insectes, illusion
d'optique, ballons-sondes. «M.
Dmitriev est donc favorable à
l'existence des ovnis. Il critique la
position de quelques-uns de ses
collègues, qui partent du postulat
qu'il n'y a aucun phénomène à
étudier qui représente la moindre
énigme. Tout se résume pour eux
à des confusions avec des évène-
ments explicables ou alors sim-
plement à des illusions. Cette der-
nière explication permet effec-
tivement d'éliminer tout ce qui
peut être gênant comme témoi-
gnage. Voici l'avis de V. Migouline,
qui est membre correspondant de
l'Académie des Sciences de
I'U.R.S.S., adjoint du secrétaire
académicien de la section de phy-
sique générale et d'astronomie de
l'Académie des Sciences: «Ce
n'est pas digne d'un scientifique
la Seules des prises de positions
discrètes, et individuelles, peu-
er
que d'interpréter différents phé-one 30
nomènes incompréhensibles dans
l'atmosphère et le cosmos, comme
des vaisseaux d'autre planètes.
Pour le moment il n'existe aucune
raison de le faire». V. Migouline ge
représente donc la frange des
scientifiques qui nient totalement
l'hypothèse d'une matérialité
objective au phénomène ovni.
Pour lui un scientifique digne de
ce nom ne doit pas perdre son
temps avec ce genre d'absurdité.
vent filtrer jusqu'à nous. Mais
dans tous les cas il est difficile de
cerner l'information authentique,
et la propagande diffusée par
I'U.R.S.S. Certains ufologues de
l'ouest, sont allés jusqu'à imagi-
ner que toutes les informations
d'Ovni, qui parviennent de l'est,
sont toutes filtrées et calibrées
par les responsables politiques,
en place derrière le rideau de fer,
nous donnant ainsi un aspect
rassurant de leur image de
marque le public de l'ouest
pouvant alors se dire: << s'ils
s'intéressent aussi aux Ovnis,
tout comme nous, c'est qu'en fait
leurs préoccupations générales
ne sont pas très différentes des
nôtres. « Les pays de l'est, ne
nous renverraient que notre
propre image, au niveau de cette
information, rien de plus ! >>
«
Cette photographie, pour ainsi dire inconnue en Europe, a été réalisée par un
écolier japonais, Tseneo Ogawa, à Kamaya City (Japon). Le jeune garçon était
équipé d'un télé-objectif de 125 mm, le cliché date du 21 janvier 1973, 16h 00.
(document UFO NEWS/CBA INTERNATIONAL)
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Noska New Age 593
13/18 Jun 1984
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