Les extraterrestre NOTRE REPORTER LAURE VERNON S'EST RENDUE EN COMPAGNIE DE RENATO NICOLAI A L'ENDROIT MEME OU CE DERNIER A APERÇU L'INCROYABLE ENGIN... OICI bien déjà qua- rante ans mainte- Vrante ans mai Vo nant que l'on en parle de ces fameux objets volants non identifiés, les O.V.N.I., comme on dit. Les sceptiques rient. Et il faut bien l'avouer, en inter- rogeant les soi-disants té- moins de l'arrivée des extra- terrestres, on constate sou- vent que l'on a affaire à de joyeux plaisantins ou à des illuminés. Eh bien, il va peut-être falloir réviser cette position. Jamais, au grand jamais, une observation n'a parue aussi sérieuse que celle qui fut effectuée il y a trois ans, jour pour jour, à Trans-en-Provence, dans le Var. Un rapport officiel du très sérieux G.E.P.A.N. (Groupe- ment d'étude des phénomènes aéro-spatiaux non identifiés) vient d'être publié et il conclut << qu'un événement inexpliqué et de grande ampleur » s'est produit ce jour-là dans ce village du Midi de la France. C'était le 8 janvier 1981, à 17 h 10, pour être précis. Renato Nicolaï, 55 ans, con- ducteur de travaux aujour- d'hui à la retraite, travaillait à la construction d'un cabanon près de sa maison. << Soudain, m'a-t-il raconté (il a bien accepté de parler, mais il a été très dur de le décider à poser pour les pho- tos), j'ai vu un objet cylindri- que descendre rapidement vers le sol à une cinquantaine de mètres de l'endroit où je me trouvais. Il faisait très beau ce jour-là. J'ai pu le voir distinctement se poser sur le sol pendant quelques secon- des. JE ME SUIS AP- PROCHE DE L'ENGIN: C'ETAIT UN OBJET PLAT LE- GEREMENT BOMBE, DE FORME CYLIN- DRIQUE, LARGE DE DEUX METRES CIN- QUANTE ENVIRON ET HAUT D'UN METRE CINQUANTE. Il était couleur métal et alors que je me trouvais à environ neuf pas de lui, il a décollé à une très grande vitesse en émettant le même sifflement qu'à l'atterrissa- ge. » s sont parmi nous Cette histoire, Renato l'a ut de suite racontée à sa mme Jeanne, 52 ans, quand e est rentrée le soir. Mais le le connaît, son mari ; elle Les scientifiques qui y tra- vaillent sont de vrais savants auxquels on ne fait pas prendre des vessies pour des lanternes et encore moins des sérieux pour se rendre à leur tour sur place et effectuer eux-mêmes deux prélève- ments sur le terrain. Les pre- mières conclusions de leur Pour la première fois les savants admettent l'existence des OVNI ait qu'il aime bien plaisanter I qu'il lui arrive souvent de conter des blagues. Elle ne a donc pas cru. Le lende- main matin, pourtant, quand il fait jour et que Renato l'a mmenée là où il avait vu objet atterrir, Jeanne a bien û se rendre à l'évidence : il y vait là des traces, toutes raîches dans l'herbe encore umide de rosée. Jeanne ne pouvait garder our elle un tel secret. Elle a té le confier à une voisine qui est empressée de prévenir la rigade de gendarmerie. Scientifiques Comme ils en ont reçu nstruction depuis déjà de ombreuses années, les gen- armes se sont rendus sur lace pour recueillir le témoi- mage de Renato, un homme onnu pour sa sobriété, réputé our avoir les pieds sur terre qui, jamais auparavant, ne 'était intéressé à l'<< ufolo- ie », la science des O.V.N.I. Comme toujours dans de tels as, ils ont effectué un pre- hier prélèvement de terre sur à trace, prélèvement qui a ris le chemin de l'I.N.R.A. Institut national de recher- hes agricoles). LE RAPPORT, LUI, A SUIVI LA FILIERE CLASSIQUE POUR ABOUTIR AU G.E.P.A.N., UN ORGA- NISME CREE EN 1977 ET DEPENDANT DU C.N.E.S. (CENTRE NA- TIONAL D'ETUDES SPATIALES). LES RAPPORTS SCIENTIFIQUES SONT FORMELS: RENATO NICOLAI N'A PAS MENTI. ALORS IL FAUT BIEN TROUVER UNE EXPLICATION ET PARLER DE NOUVEAU DES OVNIS. Le témoignage de Renato Nicolai est irrefutable ballons sonde pour des sou- coupes volantes. Dans ce cas précis, ils ont pris l'affaire suffisamment au rapport numéro 16, << Analyse d'une trace », étaient publiées le 17 juin 1983. Et les der- nières conclusions viennent seulement d'être rendues pu- bliques. Il en ressort de toute évidence que Renato Nicolaï n'a pas rêvé. Il s'est vraiment passé quelque chose chez lui, Les savants ont en effet conclu qu'il y avait eu une « ligne de fracture du sol peut-être due à l'action conju- guée d'une forte pression mé- canique liée à un échauffe- ment considérable ». Quant aux examens des végétaux prélevés, ils ont été effectués dans les laboratoires du docteur Bounias à I'I.N.R.A d'Avignon. « J'ai analysé des échantil- lons de luzerne, explique le scientifique, en étudiant les pigments des plantes (caro- tène, chlorophyle, xantophy- le). Ces pigments ont subi des altérations très importantes près du site, altérations qui s'atténuent à mesure que l'on s'éloigne. IL EST DONC CER- TAIN QU'IL S'EST PASSE LA UN EVENE- MENT IMPORTANT DONT LES EFFETS SUR LES MINERAUX ET LES VEGETAUX SONT AUSSI RARES QUE MYSTERIEUX. >> Bien évidemment, aucun des scientifiques qui ont eu'à étudier « l'affaire » n'est allé jusqu'à en conclure qu'il s'agissait d'un O.V.N.I. Mais tous, devant les faits qu'ils ont observés admettent aujourd'hui comme irréfu- table le témoignage de Renato Nicolaï. On peut presque af- firmer que les extra-terrestres sont parmi nous. A moins de retenir une autre hypothèse. Jean-Pierre Petit, maître de recherches au C.N.R.S. (Centre national de recherches scientifiques) ne rejette certes pas l'éventualité d'un engin extra-terrestre, mais il a confié à Jean-Yves Casha dans l'émission << Temps X >> des frères Bogdanoff le 4 janvier dernier sur TF1, qu'une puissance étrangère pourrait avoir découvert une technique permettant à des engins de voler en faisant le vide devant eux, un peu comme une taupe avance en faisant le vide sous terre !... Est-ce cela qu'a vu Renato Nicolaï il y a trois ans. déjà ? Le mystère reste entier. Laure VERNON