Confidences 1983 Lesa Toutes les histoires étrang L'OV.N Les O.V.N.I. existent. Des commissions scientifi ques ont été créées aux Etats-Unis pour les étudier En France un service de la gendarmerie nationale centralise documents et témoignages. Aucune ex- plication rationnelle n'a été donnée sur les mani. festations de ces objets volants non identifiés. 1 er juillet 1965. Une journée radieuse se lève sur le pla- teau de Valensole, au cœur de la Haute-Provence. Il est un peu plus de 6 heures ce matin d'été, lorsque Maurice Masse arrête son tracteur dans son champ, un beau et vaste champ de lavande que Maurice Masse entretient avec amour. Parce que la lavande c'est le parfum de la Provence, et qu'on la res- pecte. Comme tous les matins, Maurice Masse descend de son tracteur et allume sa pipe. La première pipe de la journée, le regard perdu sur le paysage sau- vage et magnifique qui s'étend devant lui: les dernières ombres de la nuit s'évanouissent dans la lumière bleutée et déjà chaude. Soudain un bruit inhabituel, in- quiétant, fait sursauter Maurice Masse. Un bruit qui trouble le silence merveilleux de ce lieu re- tiré. Alors, le cultivateur se re- tourne et reste stupéfait, la pipe à la bouche, cloué par la stu- peur. En plein milieu de son champ, se trouve un drôle d'en- gin. Une sorte de petite voiture ronde comme un ballon de football, qui ressemblerait à un hélicoptère reposant sur le sol sur six longues pattes métalli- ques. Le dessus de cet appareil est constitué d'un cockpit trans- parent. Vraiment cette «< cho- se »> ne ressemble à rien que Maurice Masse ait jamais vu auparavant. Le cultivateur fait quelques pas, et s'arrête encore. Cette fois, il vient d'apercevoir deux êtres qui sont penchés sur un plan de lavande, de sa lavan- de, et qui examinent avec atten- tion la plante parfumée. Ce qui frappe tout d'abord Maurice Masse, c'est la taille de ces créatures: de loin, ils ressem- blent à des enfants de 7 ou 8 ans, mais leur tête est énorme, dis- proportionnée par rapport à leur corps. Pendant un instant - et c'est bien compréhensible- Maurice Masse a peur. Mais que faire ? Fuir ? Attirer l'atten- tion sur lui? Masse n'est pas un homme habitué à fuir. Il serres pipe entre ses dents et, coura geusement, il avance. Il marché vers l'engin, il se dirige vers les créatures sans que rien ne se produise, sans même que les mystérieux visiteurs se soient aperçus de sa présence. Sou- dain, alors que Maurice Masse est à une dizaine de mètres d'eux, les deux êtres relèvent brusquement la tête. Les visi- teurs sont surpris. L'un d'eux braque un cylindre métallique en direction de Maurice Masse qui a l'impression d'être paraly- sé. Il ne peut plus ni avancer, ni bouger. Alors les visiteurs s'ap prochent lentement de lui. Ils ne portent ni masque ni scaphan- dre, seulement une combinai son foncée qui ressemble à cel- les que portent les hommes gre- nouilles. Les deux créatures ob-is servent le cultivateur, tournent autour de lui et échangent des sons inintelligibles. Maurice Masse s'aperçoit que les créatu- res n'ont pas de bouche. Une sorte de bien-être s'empare de lui: à présent, il n'a plus peur. Il voudrait leur parler, leur faire un signe. Mais les créatures re- gagnent leur engin avec une agi- lité d'animal, elles ferment le cockpit avec une porte coulis- sante, puis avec un bruit sourd, le pivot qui stabilise les six pat- tes métalliques rentre dans l'en- gin. Les pattes se mettent à tour- ner de plus en plus vite, comme les pales d'un hélicoptère, l'en- gin s'élève lentement et d'un seul coup, s'éloigne et disparaît à l'horizon. Maurice Masse lui, ne peut tou- jours pas bouger. Il reste immo- bile au milieu de son champ de lavande. Il ne retrouve, pro- gressivement, l'usage de ses membres qu'au bout de longues minutes. Il frotte ses yeux et pendant un instant, il doute de ce qu'il a vu et qui a disparu si vite. Une hallucination ? Mais non, il existe sur le champ de