Nosta 565 7/11 Jul 1983 ADRUP MONTBARD The atom suplan sillo dost ignob casing bici ab sonoga su ensb novoob toeyA Soildung fob sioning of buil zuo 200unot sup Slumol se sup aulq aiol all-inoz ziom 169 1000 0Sinongng up xiro LA CHASSE AUX OVNIS atasgilloini este zuov abnsmab 91-9/10qq6'm isli oup so tuot is no'b tiorib S'ORGANISE EN FRANCE 1992 el ouisbisinim angiveb On pouvait se désespérer du manque de coordination dans le domaine ufologique. Pour y remédier, la France vient de se doter d'une véritable structure: la Fédération Française Ufologique. Une organisation pluraliste, à but unique: découvrir le mystère des ovnis. sb etqeoos ne sma tish 15 sommi odmal ob assyone bar neuelle A sadieudy ob Mwaist ne sia un up as isla Incles ang s भ alansh is weap03 sabozzoq taistelustii siy avent nollatu sbilan san es 23 et 24 octobre der- niers se sont déroulées les jour- nées de la 13° session du Comité Nord-Est des Groupements Ufolo- giques (C.N.E.G.U.), à Chaumont en Haute-Marne. Une quarantaine de chercheurs, français et luxem- bourgeois, y ont assisté. Le groupement ufologique «52-malus 55» de Chaumont, chargé de l'or- ganisation de ces journées, rece- vait huit autres groupes de re- PCY cherches. Plusieurs cas d'observations d'ovni ont été exposés. En sep- tembre 1981, près de Maconcourt en Haute-Marne, un objet de très grosse dimension a été vu près du sol, à 6 h du matin par une auto- mobiliste. Il avait l'aspect d'un cy- lindre, avec une partie arrondie vers le bas. Son sommet se termi- nait un peu en dents de scie. Le phénomène était lumineux dans son ensemble. Il stationnait au ras d'un champ en bordure de route. Le témoin a été fortement effrayé. Le groupe << 52-55 » poursuit l'en- quête. Le groupe du Haut-Rhin, le G.H.R.E.P.A., signale qu'au mois de février dernier, au-dessus de Mulhouse, un phénomène aérien 10 UNE QUARANTAINE DECHERCHEURS PASSIONNÉS PAR L'UFOLOGIE ASSIS- TÈRENT AUX REUNIONS DE TRAVAIL DU C.N.E.G.U. • (photo Troadec avion en vol. Aucune explication n'a pu être trouvée. non identifié a été aperçu. Les té- moins, au nombre d'une quinzaine, sont policiers. Ils étaient de service En Haute-Marne, une enquête au moment des faits. Ils ont vu une en cours nous confronte à l'aspect boule lumineuse survoler, à basse le plus étrange du phénomène altitude, la ville. Les policiers ont ovni. Un individu, que nous appel- pu la suivre en voiture sur une lerons X afin de préserver son bonne distance. Elle s'est ensuite anonymat, prétend être en contact dirigée vers l'aéroport de Mul- savec une civilisation extraterrestre. house, passant à proximité d'un Le contact s'opère par rêves. Des PGY = Patrick Geoffroy (ADRUP) us snobe OVNIS messages précis lui sont délivrés. L'analyse des messages est en cours. Tout a commencé il y a quelques années par une série d'observations d'ovni, à faible dis- tance. Les objets avaient la forme de petites sphères, et évoluaient en groupes. Le groupe CONTROL, en la per- sonne de son animateur Michel Piccin, a fait une intervention sur l'étude de la propagation de l'infor- mation ufologique ainsi que l'utili- sation commerciale qui en est faite. Depuis quelques mois, on constate que de plus en plus de publicités, dans certains maga- zines, à la télévision et dans la rue, utilisent une thématique ufologi- que. Telle par exemple cette an- nonce pour des objectifs photogra- phiques, montrant une soucoupe volante tombant dans la cam- pagne, la nuit. De nombreux pro- duits sont aussi présentés sur un fond d'étoiles ou de planètes : des piles, des stylos, ou encore des pots d'échappement. On suggère ici les voyages interstellaires. L'es- pace et les extraterrestres devien- nent de plus en plus communs. Le week-end du 16 octobre der- nier une splendide soucoupe vo- lante a été observée dans la ré- gion de Tongres en Belgique par de nombreux témoins. Bien qu'il fit nuit, la soucoupe était très visible. Elle avait un aspect classique. Mu- nie d'une sorte de dôme, elle por- tait dans sa partie inférieure une sorte de système d'atterrissage. Mais la soucoupe n'en était pas une. Une société de publicité, équipée d'un appareillage de pro- jection, émettait un rayon laser de- puis Tongres, en direction de Liège. Le ciel servait d'écran << à ce cinéma futuriste ». Il existe à Paris une société qui peut produire des effets analo- gues. Elle utilise de véritables ca- nons de lumière, baptisés sky- tracker (traceur du ciel). Leur puis- sance est de 7 000 watts, mais il est possible de la monter jusqu'à 13 000 watts. On obtient une barre de lumière qui perce le ciel avec un diamètre de 1 m. L'image obte- nue, sur fond nuageux, correspond à un rond de lumière. La colonne d'émission n'est plus visible à ce moment-là. Des témoins peuvent alors facilement voir des ovnis là où il n'y en a pas. Raoul Robé, qui anime le Groupe Privé Ufologique Nancéen, présenta une de ses créations : « les visiteurs ». Il s'agit d'un al- bum de bandes dessinées, qui il- lustre une nouvelle de science- fiction. A mi-chemin entre << ren- contres du troisième type >> et << la soupe aux choux ». Cet album montre le phénomène ovni dans son contexte habituel. Des traces apparaissent dans une clairière. Des sphères oranges survolent un village. Une rencontre rapprochée avec des extraterrestres va se pro- duire. Il est possible de se procurer cet album inédit contre 25 F à : G.P.U.N. 4, rue de la Chiers, Champ-le-Boeuf, 54320 MAXE- VILLE, ou encore auprès de : C.L.E.U. boîte postale n° 9, 4401 BELVAUX, Grand Duché du Luxembourg (210 F belges). xuod nos ab nosiem s ov no, nobeleivel > Je ermot gruusail of ensb vequooude any é trisid neb ebulla alol eupart q fup meeneq nicho e noisinesingen el ob hip nibiso ab xusegario sb eegsun afited aegrante prio as Y sono ueld u nemelleutos Insteq sigst cal que elélomo enused mel fee's séignco e sholeeimmo ob noin us nu fiabiods ent amoubele afetle sel etet LA CÉLÉBRE TAPISSE RIE DE BEAUNE LAISSE PERPLEXE LES CHER- CHEURS. L'OBJET QUI APPARAÎT EN HAUT À GAUCHE SERAIT-IL UN OVNI ? quooused Un aspect bien étrange du dos- sier ovni fut encore soulevé pen- dant ces deux journées de congrès. A t-on vu des soucoupes volantes au XVe siècle à Beaune, en Côte-d'Or ? Dans le choeur de la Basilique Collégiale Notre-Dame -ne Quel mystère se cache sous les énigmatiques tapisseries de Beaune ? de Beaune, datant des XII et XVI siècles, on peut admirer une ten- ture de 60 m, formée de tapisse- ries. Composées de laine et de soie, elles retracent en 17 tableaux la vie de la Vierge. On estime que ces tapisseries ont été exécutées à Tournai au XVe siècle. Sur deux tableaux, «la vierge est conduite à LA FAMEUSE << SOUCOUPE LASER » QUE DES DIZAINES DE TÉMOINS PU. RENT OBSERVER DANS LE CIEL BELGE. (photo SPADEM et UNION 11 Zinvo la maison de son époux Joseph »>, et, « la visitation », on voit, brodée dans le tissu, une forme ressem- blant à une soucoupe volante. A chaque fois, située dans le ciel. Certains pensent qu'il pourrait s'a- gir de la représentation symbolique de chapeaux de cardinaux. Mais dans ce cas, pourquoi les étranges petits nuages sont-ils bleu foncé? Des chercheurs pré- parent actuellement une étude complète sur les tapisseries de Beaune. << Le congrès s'est terminé par la réunion de Commissions d'Etudes. Chacune abordait un sujet précis, tels les effets électromagnétiques engendrés par les ovnis, le carac- tère intelligent du phénomène ovni, ou l'indice d'étrangeté de certains cas. A L'ufologie privée ne fait pas beaucoup parler d'elle, mais l'on constate que ses chercheurs n'en sont pas moins actifs. Ils poursui- vent leurs travaux contre vents et marées. Cet été, du 26 au 29 juillet, s'est tenu un autre congrès ufologique, à Salzbourg en Autriche. Il réunis- sait des ufologues du monde en- tier. L'accent a été mis sur les as- pects psychologiques de l'ufologie. On a tenté de mettre en évidence le rapport existant entre le témoin d'un phénomène, l'environnement psycho-sociologique, l'environne- ment physique, et le phénomène lui-même. sebéle eármol,m 08 eb ext Les buts de la F.F.U. sont d'as- socier et de coordonner les efforts et les possibilités des ufologues français. Améliorer les méthodes de travail et en développer de nou- velles. Servir d'interlocuteur entre les groupements, les chercheurs et l'Etat, les corps constitués, le mi- lieu scientifique et le public. Lors de l'instruction de certains dos- siers, la F.F.U. fait appel à des consultants de diverses disci- plines, qui peuvent être amenés à donner un avis sur une question difficile. La F.F.U. a rédigé un code de déontologie et une charte. Le code de déontologie définit la position de l'ufologue face au témoin et à son association, les relations entre ufologues et avec les milieux exté- rieurs (le public, les autorités, etc...). La charte, établie avec l'aide d'un professeur de Droit In- ternational, tente d'établir quelle peut être la réponse de l'homme et de son éthique face au phéno- mène o.v.n.i. Elle souligne que la recherche, en matière d'o.v.n.i. doit être universelle, indépendante de tous facteurs culturels et so- ciaux, ainsi que des pouvoirs politi- ques, religieux ou militaires. equée C'est la première fois que de tels textes sont réalisés dans le monde Les groupements de recherches français sont réunis en une Fédé- ration Française d'Ufologie (F.F.U.), qui rassemble une ving- taine d'organisations ainsi que des mudis CE CLICHÉ PRIS EN SEPTEMBRE 1972 NOUS LIVRERA-T-IL UN JOUR SON MYSTÈRE ? 12 (photo Bufoi) EXAM OSE eb séique 100 baug bea chercheurs indépendants. ufologique. Ils constituent, en quel- que sorte, les références officielles qu'il manquait depuis longtemps. Il y a eu par le passé, quelques tentatives de regroupements fran- çais. Elles n'ont jamais remporté de franc succès. Elles ne mobili- saient que quelques rares groupes, sans aucune structure de coordination. La F.F.U. organise régulièrement des congrès qui per- mettent à ses membres de se ren- contrer. Des chercheurs non membres y sont aussi conviés. Ils viennent présenter leurs travaux, et les confrontent à ceux réalisés au sein de la fédération. Des querelles de clocher qui prenaient souvent le pas sur la véritable recherche. Tout ceci démontre que l'ufolo- gie privée, même si elle fait peu parler d'elle, existe bel et bien et mobilise de nombreux spécialistes. A l'heure où l'on parle de la disso- lution prochaine du G.E.P.A.N. (1), ou en tous cas de sa mise en som- meil, il est réconfortant de consta- ter que des gens veulent pour- suivre une recherche. Bien enten- du le G.E.P.A.N. bénéficie de moyens considérables pour l'étude des o.v.n.i. Des moyens que l'ufo- logie privée ne peut malheureuse- ment pas avoir pour l'instant. Mais elle peut s'appuyer sur des cher- cheurs animés d'une volonté que rien n'abattra. Souhaitons que des initiatives comme celle de la Fédé- ration française d'Ufologie, puis- sent nous permettre de faire pro- gresser les contacts entre les cher- cheurs. Faire avancer la connais- sance vis-à-vis de ce phénomène étrange que constituent les o.v.n.i. en cette fin du vingtième siècle. JEAN-PIERRE TROADEC 6'upaul ened enu (1) G.E.P.A.N.: Groupement d'Etude des Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés, qui a son siège dans l'en- ceinte du Centre National d'Etudes Spatiales à Toulouse, et qui repré- sente le groupe officiel français d'é- tude sur les o.v.n.i.; il a été créé en 1977.