L'O.V.N.I. de Vauvert jeches 6/11/81 Un canular des élèves de l'Ecole de l'air de Salon-de-Provence 98.1 Pendant toute la matinée d'hier, Vauvert (Gard), petit bourg situé entre Arles et Montpellier, a vécu à l'heure martienne par la grâce d'un canular bien monté de la promotion 1981 de l'Ecole militaire de l'air de Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône). - Dans un pré, à environ un kilomètre de la sortie de la localité, un mystérieux objet métallique constitué d'un cube surmonté d'une sphère à facettes hexagonales et coiffé d'une coupole et de deux antennes - a été l'objet, hier matin, de la curiosité des badauds maintenus à bonne distance par un impression- nant cordon de militaires, assistés de gendarmes et de sapeurs-pompiers. Les militaires, interrogés, affirmaient que l'objet avait été repéré mardi soir vers 22 heures, par les radars militai- res de Narbonne et de Nice, entre Lunel et Arles, évoluant à une vitesse bien supérieure à celle d'un avion. Rien d'é- tonnant à ces déclarations, puisque les militaires qui pré- tendaient faire partie d'un « escadron d'évaluation d'évaluation et d'intervention » n'étaient au- tres que les 113 élèves de la promotion 1981 de l'Ecole militaire de l'air de Salon-de- Provence. Le préfet était dans la <<< combine >>> ! Vers 12 h 30, les élèves dévoilaient leur jeu dans un éclat de rire et deux d'entre eux surgissaient de l'appareil en costume d'extra-terrestre. Seuls le préfet et le colonel de gendarmerie de Nîmes avaient été prévenus et avaient bien gardé le secret. Entre temps les imagina- tions de tous s'étaient déchaî- nées. La mémoire collective des habitants de Vauvert fai- sait état d'autre phénomènes de cet ordre dans la région. On rappelait même qu'il y a quelques années, des tau- reaux, pris d'une peur inexpli- quée, s'étaient noyés dans les marais. Par ailleurs, des scientifi- ques du C.N.R.S. de Toulouse partaient pour venir examiner le phénomène. Ils sont encore route. D'autre part, M. Christophe Danan, du groupe << Veronica » de Nîmes, dé- pendant du << Groupe d'étude des phénomènes aériens non expliqués >>, prenait l'affaire très au sérieux. Il faut néan- moins saluer sa perspicacité lorsqu'il déclarait: « Ce qui me chagrine un peu, c'est là l'aspect trop « humain » de cet O.V.N.I., ses antennes par exemple ».