LES DOSSIERS DE Nostra nosipa LES PLANS DE VOL DES OVNI 3 83 53 66 45 163 170 15 LILLE C 122 13 8 175 124 174 326 AMIENS 74 80 276 70 82 164 182 184 65 128 /79 036 129 188 068 78 BARIS 132 סכון DUSSELDORF FRANCFORT 1 710 C: RENNES 134 7338 LE MANS 167 750 1920 187 093 133 12 STRASBOURG 19 135 9 :. 173 194 22 092\. 10 60 158 31 20 10% N 0158 25 DiJON 137 138 20 191 17 30 21 54 166 196 43 1.90 14 16 165 187 48 140 91 178 1180 181 143 142 CHY 145 D 42 94 176 102 300 35 1939 189 200 24139M1700 109 32 29 195 8 ปกติ 105 ZURICH 10 88 M 60 12 $3 BORDEAUX 1470 146 960 13 99 15 16 B $95 177 44 10 80 108 LYON 37 183 112 202 O PAYE 11 39 1480 33. TURIN 12 315 13 113 137 55 50 152 153 149 150 15 154 030 OL 107 114 NICE NOOTOULOUSE 18556 120 98,0 169. $179 197 121 155 15 156 MARSEE 157 CARTE DRESSEE 158 49 LE or SEPT 1975 161 160 182 16 Les couloirs empruntés par les OVNI au-dessus du territoire français (d'après l'ouvrage de Garreau et Lavier). Nosta 445 146/22 octobre 1980 doc: Ed. Albin Michel Jacques Vallée a étudié le problème en mathématicien. C OMMENT les pilotes d'OVNI naviguent-ils ? Sont-ils libres de leurs évolutions ou doivent-ils respecter des consignes rigoureuses? Répondre précisément à ces questions ferait in- contestablement faire un très grand pas à l'ufologie. Nous n'avons pas l'outrecuidance d'apporter une ré- ponse définitíve, mais nous allons néanmoins aborder un domaine important, celui de l'approche de la Terre par nos visiteurs. C'est à ce sujet qu'est consacré le présent dossier de Nostra. Tant que l'on n'aura pas suivi un OVNI et filmé ses évolutions ou tant que l'on ne saura pas établir le contact avec ses occupants d'une manière indiscuta- ble, on ne pourra qu'avancer des hypothèses se fon- dant sur une analyse statistique des observations fai- tes par des témoins de bonne foi. Ce problème n'est d'ailleurs pas secondaire. Il est même d'une importance capitale dans la querelle op- posant les partisans de l'existence des OVNI à leurs adversaires. En effet, tant qu'on ne pourra pas discer- ner à travers les récits des témoins une logique des évolutions, des trajectoires, des passages, en un mot tant qu'il ne se manifestera pas derrière ces OVNI une volonté, on ne pourra pas affirmer qu'il s'agit réelle- ment d'engins pilotés. Or, diverses études que nous allons passer en revue montrent bien que cette volonté existe. Pour reprendre l'expression de Charles Garreau et Raymond Lavier dans Face aux extraterrestres (Le Livre de Poche), 20 LES LIEUX PRI DECRIVEN «<< tout se passe comme si les soucoupes volantes res- pectaient des couloirs de vol et d'atterrissage perma- nents, qui quadrillent méthodiquement le terrain »>. La première théorie est celle de l'orthoténie formulée par Aimé Michel. Ce nom barbare ne doit pas effarou- cher, il vient du grec ortho, droit, et de tainia, ruban, qui en rend bien le sens : voie rectiligne. Dans son ouvrage Des signes dans le ciel, publié en 1968, Paul Misraki, qui n'est pas seulement le musicien connu du grand public, mais aussi un éminent ufologue et parapsychologue, décrit ainsi la découverte d'Aimé Michel: << Collationnant les coupures de journaux concernant les apparitions de « soucoupes »>, Aimé Michel eut un jour l'idée d'épingler des punaises sur une carte de France (Michelin, projection Bonne) aux lieux où ces observations avaient été consignées. Il eut alors la surprise de constater que ces rapports n'éma- naient pas de n'importe où, mais de localités disposées (pour une même journée) le long de lignes droites. Ces alignements ne signifiaient pas (comme certains l'ont cru à tort) que les engins se propulsaient de manière rectiligne et étaient aperçus successivement en plu- sieurs points de leur trajectoire. En fait, il s'agissait généralement d'objets prêtant à des descriptions diffé- rentes et évoluant de manière tout à fait capricieuse. Il se trouvait cependant que les lieux où l'on avait signalé la présence d'objets inconnus se trouvaient disposés, très exactement, le long de lignes droites, à un écart d'un kilomètre près. De plus, cette règle s'appliquait pratiquement à la presque totalité des observations, ne comportant qu'un pourcentage infime d'exceptions. << Comme l'hallucination, l'erreur, ou la mystification n'ont pas pour habitude de se propager en lignes droi- tes, Aimé Michel put considérer cette disposition << or- thoténique >> comme une première preuve scientifique de la réalité des OVNI. << Par la suite, ces analyses furent reprises par un autre spécialiste de l'étude de ces « soucoupes volan- tes », le mathématicien Jacques Vallée, dont les calcu- latrices électroniques montrèrent qu'une part impor- tante des alignements découverts par Aimé Michel pouvait être imputée au hasard. Mais, après discus- sion, il devint clair que le calcul électronique ne parve- nait pas à rendre compte des alignements les plus remarquables, comme celui qui rassemblait, le 24 sep- tembre 1954, six observations sur une même droite, ni ceux du 14 octobre, lesquels demeuraient irréducti- bles au simple hasard. >> Des lignes orthoténiques semblables à celles défi- nies par Aimé Michel ont été relevées dans un certain nombre de pays. Il y a certes là quelque chose d'inté- ressant, mais il faudrait effectuer encore beaucoup de recherches statistiques pour en tirer des conclusions définitives. Vers 1971, un ufologue belge, J. Dohmen, animateur VILEGIES D OBSERVATIONS T DES LIGNES DROITES LANTEFONTAINE VESOUL PONCEY SUR L'IGNON VIERZON BESANÇON Q 8 BRAZEY EN MORVAN USSEL TULLEO LANGEA OVICHY GELLES CLERNT-FD.O GRENOBLE LE PUY OLENCOUACQ BAYONNE 9 DIJON BEAUNE MARLIENS BESANÇON Quelques-uns des alignements observés en France (à gauche) et le quadrillage << Harmonic 33 » pour la Bourgogne. doc Hemic Deer and "ter enigmes del univers) du Groupe D », effectuant des recherches sur les lignes orthoténiques, s'aperçut que certaines d'entre elles n'étaient pas limitées dans le temps, mais qu'elles étaient fréquentées d'une façon permanente par les OVNI. Le résultat de ses recherches figure dans son ouvrage A identifier (éditions Travox) et Henry Durrant en fait une analyse judicieuse dans les Dossiers des OVNI. Quoi qu'il en soit, la thèse de Michel et celle de Dohmen ne sont pas contradictoires mais se complè- tent, sans plus (dans l'aviation, il y a aussi des petits terrains d'aéro-clubs à côté des aéroports géants comme celui de Roissy). Parmi les autres théories, mentionnons celle dite Harmonic 33, du nom du livre du pilote néo-zélandais Bruce Cathie dans lequel elle est exposée. Après une rencontre avec un OVNI ayant la forme d'un cigare, cet officier d'aviation eut l'idée de reporter sur une carte toutes les informations sur les OVNI recueillies dans une région donnée, puis de faire cette opération à plus grande échelle. Il constata alors que presque toutes ces observa- tions se situaient sur des droites, un peu comme les lignes orthoténiques, mais que ces dernières se cou- paient à angle droit, formant les éléments d'une grille régulière dont les côtés auraient 33 milles nautiques (61,116 km), d'où le nom de son ouvrage. Une hypothèse séduisante avance qu'il y aurait des corrélations entre les explorations d'OVNI et certaines particularités terrestres, en particulier les failles géolo- giques, les gisements minéraux, les zones de grande d'afres Garreau chlavie, Face aut ET activité sismique, etc. Cette hypothèse a été formulée en France en 1967 par un chercheur du groupe << Lu- mières dans la nuit » (L.D.L.N.), F. Lagarde. << L'explosion de la bombe atomique a bien souvent été invoquée pour justifier la présence des M.O.C. (Mystérieux Objets Célestes, sigle utilisé par L.D.L.N. à la place d'OVNI). Il nous semble cependant que cette raison soit insuffisante, écrivait M. Lagarde dans le n° 92 de L.D.L.N. << Par ailleurs, nous avons noté que la bombe d'Hi- roshima représentait une puissance énergétique de 22 millions de kW/h. Le même document, les Tremble- ments de terre, de P. Rousseau, nous apprend que le séisme du Chili du 21 mai 1960 représentait une éner- gie de 233 milliards de kW/h, soit dix mille fois plus que la bombe d'Hiroshima ! Et ce séisme n'est pas seul dans son genre, tant s'en faut. Il faudrait aussi y ajouter les éruptions volcaniques. « Si donc un phénomène terrestre devait alerter des voisins du cosmos, ce serait le tremblement de terre plutôt que la bombe atomique, dix mille fois moins puissante. << Précisément, il se trouve que nous avons constaté, dans le relevé que nous avons établi des séismes de 1909 à 1960 (145 en tout), la présence de disques lumineux sur sept d'entre eux. P. Rousseau, dans un sous-chapitre de son livre, n'a pas manqué de men- tionner les << lueurs mystérieuses qui accompa- gnaient souvent les séismes. Plus particulièrement, il souligne les « lueurs » qui furent observées par 1 500 << 21 PONTARLIER personnes au Japon, lors du séisme de 1930, et qui n'ont reçu à ce jour aucune explication. << Il s'avère déjà, sous bénéfice d'une étude plus poussée que nous poursuivons, que la présence des M.O.C. est en relation directe avec les phénomènes sismiques. Ce serait, pour le moins, une explication valable à l'indifférence qu'ils manifestent vis-à-vis de tout ce qui vit sur terre, y compris nous-mêmes, eu égard à l'importance cosmique que pourrait représen- ter pour eux la stabilité de la planète Terre. >> Des recherchés similaires ont été entreprises dans plusieurs pays, en particulier en Australie par Fred P. Stone. Les résultats ne permettent pas d'en tirer une loi universelle, mais ils sont néanmoins troublants et dé- notent effectivement des corrélations possibles. Pendant longtemps, les informations sur les obser- vations d'OVNI dans les pays d'au-delà du rideau de fer ont été assez rares, mais, depuis quelques années, la situation a changé et il est désormais possible d'éta- blir des statistiques sur ces observations. Or, on remarque que c'est la Roumanie qui détient le record de témoignages de passages de ces mysté- rieux engins. Cela s'expliquerait, selon certains ufolo- gues, par des particularités géographiques. Si l'on. examine le relief du pays, on s'aperçoit que la grande chaîne des Carpates, où l'on trouve de nombreuses traces d'ancienne activité volcanique, encercle la plaine de Transylvanie. A l'ouest, le Bihar, lui aussi d'origine volcanique, est si riche en minerais de fer qu'on lui a donné le nom de monts Métalliques. Ces particularités modifient le magnétisme terrestre, ce qui pourrait servir de « créneau » à des voyageurs de l'es- pace pour pénétrer dans l'atmosphère terrestre. L'isocélie est la dernière en date des hypothèses sur le guidage des OVNI. Elle a été révélée le 11 décembre 1979 au cours d'une conférence de presse donnée par un chercheur, Jean-Charles Fumoux. Ancien officier de l'armée de l'Air, spécialiste des problèmes aéronautiques, Jean-Charles Fumoux est passionné par le phénomène des OVNI depuis qu'il a été lui-même le témoin d'une étonnante observation dans la région de Vichy : des petits engins sphériques semblables à des boules orange patrouillant le long des vallées de l'Allier avant de réintégrer un énorme vaisseau qui les attendait à haute altitude et qui dispa- rut aussitôt dans le ciel. Intrigué par le fait que s'il reportait sur une carte géographique les sites d'atterrissage d'OVNI, ces der- niers formaient trois par trois des triangles isocèles à peu près parfaits, c'est-à-dire avec deux côtés égaux, Jean-Charles Fumoux décida de vérifier cette consta- tation sur un grand nombre d'observations pour élimi- ner la part du hasard autant que faire se peut. Il choisit donc les observations de l'année 1954, où il y eut une vague d'OVNI. Un report cartographique mit en évidence que si l'on considérait trois par trois les sites d'atterrissage, un très grand nombre d'entre eux constituaient également des triangles isocèles. Pour tenter d'éliminer le jeu des simples coïnciden- ces, Jean-Charles Fumoux chercha à s'adjoindre le concours d'un mathématicien, M. Jean-François Gille, chargé de recherches au C.N.R.S., qui accepta de se prêter à l'opération. Ses calculs lui montrèrent qu'il n'y avait qu'une chance sur mille pour que des sites quel- conques forment des triangles isocèles. Sur les 1 911 22 вое на Les appariti se multiplie zones maudi L B Recess AS www -401,4 Terre Neuve Scooters Ace ALBER * ** UNION DES GRANNY Les zones maudites se situent toutes entre les 21° et 39 observations de 1954, Jean-Charles Fumoux releva 1 625 cas d'atterrissages formant des triangles isocè- les. Le hasard ne pouvait donc pas constituer une objection recevable. Cette théorie de l'isocélie (triangulation qui est d'ail- leurs couramment utilisée pour établir les plans de vol des aéronefs classiques) intéresse beaucoup les ufo- logues. Remarquons à ce propos que Philippe Sch- neyder, président de la commission nationale de re- cherche sur les objets volants non identifiés, apportait sa caution aux travaux de Jean-Charles Fumoux en participant à sa conférence de presse. Dans une autre optique, quand on a commencé, à la suite des travaux de Charles Berlitz, à étudier d'une manière plus approfondie ce que certains appellent << les cimetières du Diable », c'est-à-dire ces zones mystérieuses du globe où les disparitions inexpliquées se multiplient, quelques ufologues ont pensé que ces singularités terrestres pouvaient être également des zones d'attraction pour les OVNI. Si le triangle des Bermudes est désormais bien connu, le triangle des Grands Lacs l'est beaucoup moins. Cinq grands lacs, le lac Supérieur, le lac Michi- gan, le lac Huron, le lac Erie et le lac Ontario, se trouvent dans cette zone comprise en gros entre 41 et 49 degrés de latitude nord et 76 et 92 degrés ouest de longitude. Or, depuis un siècle, plusieurs centaines de catastrophes inexpliquées s'y sont produites. Il y a là indubitablement un mystère qui ne le cède en ons d'engins nt dans les tes du globe BLIQUES DRISTIQUES Alec Poursuivant ses recherches pendant de longs mois, Gourley s'aperçut qu'à eux deux les triangles des Ber- mudes et celui des Grands Lacs étaient les zones de toute la terre où avaient lieu le plus grand nombre de disparitions mystérieuses d'avions et de bateaux. Or, peut-on trouver un point commun entre ces deux aires géographiques? Oui elles sont toutes les deux situées sur la même ligne isogone. Les navigateurs du XVe siècle, les premiers à utiliser la boussole, se sont aperçus que l'aiguille aimantée C&Wa 32 $2 each parallèles : les O rien à celui dr tions entoura sieurs cherch solution à cet En 1977, un Gourley, a cc ouvrage minu problème. Dans le dos nombre de c d'allumages c sant d'émettr Jay Gourle remarqués p spécialiste de autorité. « On que les passagers des OVNI considèrent les machines comme des créatures vivantes qu'il leur faut immobili- ser pour les observer de plus près. >> Quand Jay Gourley commença à s'intéresser au mystère des Grands Lacs, il découvrit qu'un expert du Bureau national de sécurité, Starke Jett, intrigué lui aussi par ces accidents, en avait fait une analyse statis- tique. Les résultats lui avaient appris que le nombre des disparitions sans cause apparente dans cette zone dépassait celui du triangle des Bermudes. Mais Starke Jett, qui se targue d'être un esprit fort, éclata de rire quand Jay Gourley évoqua des raisons dépassant peut-être l'état de nos connaissances scientifiques. ans les régions où les séismes sont fréquents. faisait un angle avec le méridien géographique. En réalité, comme on le sait, elle n'indique pas le nord géographique, mais le nord magnétique. Les lignes joignant les points de la Terre ayant la même déclinai- son constituent ce que l'on appelle les lignes isogones. Il existe une de ces lignes, ayant une déclinaison nulle, qui partage le monde en deux parties. Charles Berlitz, constatant que cette ligne traversait le triangle des Bermudes, s'est demandé si elle ne servait pas de repère à des voyageurs venus de l'es- pace pour pénétrer dans l'atmosphère terrestre. En tout cas, si l'on prolonge cette ligne vers le sud, on s'aperçoit qu'elle traverse une zone de l'Atlantique où l'on a signalé à de multiples reprises la présence d'OSMNI (objets sous-marins non identifiés). Dans un dossier précédent consacré à ce problème particulier (Nostra n° 433 du 24 juillet dernier), nous avions sug- géré une hypothèse ce sujet. En 1963, en effet, des mesures effectuées par deux vaisseaux spatiaux soviétiques Vostok ont permis de vérifier une hypothèse avancée par certains physi- ciens il existe bien une anomalie de la ceinture radio- active terrestre au-dessus de l'Amérique du Sud. Dans l'Atlantique sud, en bordure des côtes brésiliennes, à la hauteur du 35° parallèle, il y a une zone de radio- activité naturelle intense à une altitude moyenne de 320 km; alors que les savants estimaient que la pre- mière zone radio-active (ceinture Van Allen) était si- tuée en moyenne entre 600 et 800 km d'altitude. 23 doc: Berimage .7. k. Delaney La Terre fait-elle l'obj systématique Cet état de fait serait dû à une anomalie magnétique qui ferait descendre la couche radio-active jusqu'à 250 km d'altitude à certains endroits. Pour une raison que nous ignorons, sans doute liée aux caractéristiques techniques de leurs engins interplanétaires, les extra- terrestres pénétreraient dans l'atmosphère terrestre dans cette zone et auraient installé des bases sous- marines là où aboutit leur trajectoire. La théorie des vortex présente quant à elle un intérêt particulier en ufologie, même si elle a d'abord été éla- borée pour expliquer les zones de disparitions. Plusieurs enquêteurs de la Society for the Investiga- tion of the Unexplained (société pour l'étude de l'inex- pliqué), fondée aux Etats-Unis en 1965 par Ivan T. Sanderson, ont passé des années à étudier ce phéno- mène et en particulier à essayer de trouver un lien entre les différentes zones où se produisent des disparitions mystérieuses. Leur première constatation fut que les plus remarquables, à savoir les Bermudes, la Méditer- ranée occidentale et l'ovale du Diable japonais, se trouvaient à une latitude comprise entre les 21° et 39€ parallèles nord. A ce moment-là, ils apprirent l'existence au Pakistan d'une quatrième zone située à la même latitude. Une de leurs amies, employée durant la Seconde Guerre mondiale par les services secrets américains en Asie, leur signala en effet qu'à cette époque un grand nom- bre d'avions de transport affectés à l'approvisionne- ment de l'Union soviétique à partir de l'Inde avaient disparu mystérieusement au-dessus d'une certaine partie du Pakistan. L'écart angulaire en longitude entre ces quatre zo- nes est de 72°, soit le cinquième de la circonférence terrestre (360°). Les chercheurs de la société en conclurent qu'il devait exister une cinquième zone mys- térieuse aux environs d'Hawaii. Une simple recherche sur les listes des sinistres maritimes leur révéla que c'était effectivement le cas. Retrouve-t-on ces particularités de l'hémisphère Nord dans l'hémisphère Sud? Une première enquête apprit aux membres de la société affectés à cette re- cherche que de nombreuses disparitions étaient sur- venues au large de la côte sud-est de l'Argentine, de la côte sud-est également de l'Afrique du Sud et dans la mer de Tasmanie, située au sud-est par 72° de longi- tude, la troisième zone se trouvant à 144°, soit deux fois 72°. Pour que ces chiffres aient une signification, il fallait absolument que l'on pût démontrer l'existence de deux zones manquantes à 72° des autres en longitude et à 36° de latitude sud. Or, ces deux zones existent, les récits des baleiniers et des rares navigateurs de com- merce à avoir fréquenté ces parages en font foi. Il s'agit d'une partie de l'océan Indien proche des îles Kergue- len et d'un large losange du Pacifique sud-oriental. Ainsi donc, il apparaît que le globe terrestre que les géophysiciens croyaient bien connaître recèle encore 24 de la par des mystères troublants. Tout se passe comme si, dans l'hémisphère Sud, il y avait cinq vortex, sortes de trous énigmatiques où se produisent des disparitions inexpliquées, auxquels correspondent, dans l'hémis- phère Nord, cinq zones aux propriétés semblables. Si chaque zone septentrionale était située aux anti- podes de l'une des cinq zones méridionales, on pour-. rait admettre que tous ces points sont deux par deux les pôles d'un axe le long duquel se produisent des phénomènes de nature électromagnétique. Mais ce n'est pas le cas. A chaque point nord situé à 36° de latitude correspond bien un point sud de même lati- tude, mais décalé par rapport au premier de quelque vactement le même 32000 les pôles ter- XTH FARWEST 95-100% ASTRO UNKNOWN 22.1% ОТКЕЙ 1.55 TIBUF AIRCRAFT 22.1% INFO. BAL:00 FARVEST ASTRO -100% UNKNOWN 13.0% 16.1 OTHER INSUF AIRCRAFT 275% INFO 16 PG BALLOON 19.1% FARWEST -100% NKNOWN ASTRO 14.0 14.45 AIRCRAFT 18.4% BALLOONE 26.2% INSUF INFO la carte des obser restres de l'axe de l'écliptique (trajectoire apparente du Soleil décrite en une année autour de la Terre) ou, si l'on veut, le plan de l'équateur du plan de l'écliptique. Cet écart n'est pas fixe, l'axe de la Terre effectue un tour sur lui-même en 26 000 ans, ce qui est à l'origine du phénomène de la précession des équinoxes, en- traînant un décalage des saisons dans l'année. Il est donc possible, si cet écart de 23°30 constaté entre eux a une signification, que les cimetières du Diable se déplacent eux-mêmes au cours de ce cycle de 26 000 ans. La majorité d'entre eux se situent aujourd'hui dans les océans. Mais en sera-t-il toujours ainsi et en a-t-il toujours été ainsi dans le passé ? et d'une surveillance t des extraterrestres? Tous ces vortex n'ont pas encore été étudiés au point de vue ufologique, et c'est dommage. Cepen- dant, certains d'entre eux ont fait apparaître une plus grande fréquence d'observations d'OVNI qu'ailleurs. On a aussi observé, compte tenu de ce qui vient d'être dit sur leur déplacement en raison de la précession des équinoxes, de fortes densités d'observations non plus à l'emplacement de vortex actuels, mais là où il y a dû en avoir il y a plusieurs millénaires. Dans ces conditions, on peut se demander si les OVNI ont besoin pour leur guidage de viser les vortex, que ce soit pour leur géomagnétisme ou pour toute autre raison, ou alors s'ils ne visitent pas à intervalles réguliers le déplacement à la surface de la Terre de ces zones énigmatiques pour les étudier. Ne serait-ce que En 1971, Charles Garreau a tenté de suivre leurs traces, déterminant ainsi les six états suivants : 1. L'origine de la première manifestation n'est pas connue, mais les observations couvrent toute la pla- nète, à intervalles éloignés, jusqu'au milieu du XIXe siècle environ. 2. Pendant le demi-siècle suivant, observations, donc surveillance, sur toute l'Europe de l'Ouest, partie la plus développée de tout l'Ancien Continent. - 3. Depuis la fin du XIXe siècle, observations plus nombreuses au-dessus des Etats-Unis, donc surveil- lance de leur urbanisation et de leur développement industriel. - 4. De la naissance de l'aviation jusqu'en 1939, vagues périodiques de reconnaissance au-dessus des UNKNOWN ASTIG ヘル 15. OTHER. 19.7% TAGUF INFO. BALL CON AFTRU CANADA AIRCRAFT 73.09 CAR MOUTH ASTRO 1775 25.7% 19.25 ARCHAFT NGURIH MONEST NORTH REST 26-100% INFO 1619 62 10% 1:9% 23 CENTRAL WEST AIR 59-100% GUF UF CRAFT FO. INFO 1.556.8% 15.2% /ALL " TR 3 BALLOON RCPAFT AIRCRAFT CENTAR MOREST 174-100% 18.9% ASTRO 81% PP CHAFT SOUTH WEST 723-100% NO. BAY LOOK) 13.69 SH MIDWEST UNN 7LM Aike If th NKNOWN ASTRO 11.0 17.8% OTHER THER ANCHAN 7103 10.0% ARCRAFT 28.5% in A INSUF (RALLOON 2L BA, LOON 160 NORTH EAST INSUF INFO 31-100% CENTRAL FACT 393-100% SOUTH EAST 22-100% UNKNOWN 18.2% ASTRO 22.7% OTHER 182% AIRCRAFT 27 ALLOON 65° EAST OF MAINE 145 MEXICO doci Archive/extrait dublue Book tions au-dessus des points stratégiques américains et le major Vonkeviezky en compagnie de Jean-Luc Bérault. pour savoir, en regardant le vieillissement de notre globe, comment le leur évoluera. Quelques ufologues. et non des moindres-esti- ment que les occupants des OVNI disposent d'une technologie évoluée et qu'ils peuvent naviguer à leur gré, se posant là où ils veulent, sans être obligés de suivre des routes géomagnétiques ou autres. Selon eux, si l'on constate dans l'histoire de l'explo- ration de la Terre par des visiteurs de l'espace des zones de plus grande concentration, ce n'est pas dû à des problèmes de navigation, mais uniquement au fait que leurs centres d'intérêt ont changé au fur et à me- sure que notre civilisation se développait. Etats-Unis et de l'Europe. 5. De 1939 à 1945, recrudescence des observa- tions précises, donc multiplication de la surveillance concernant les incendies nocturnes consécutifs aux bombardements et reconnaissance des V2. 6. Vagues d'observations plus intenses, donc sur- veillance encore accrue, après les explosions des premières bombes atomiques, et relevé des installa- tions atomiques tant civiles que militaires. On trouvera de plus amples renseignements sur ces points dans les remarquables ouvrages d'Henry Dur- rant, en particulier les Dossiers des OVNI et Premières Enquêtes sur les humanoïdes extraterrestres, tous 25 LES PLANS DE VOL DES OVNI deux publiés chez Robert Laffont. Colman S. Von Keviczky, directeur de l'I.C.U.F.O.N. et l'un des plus importants ufologues mondiaux, ac- cepte ce schéma qui corrobore ses études personnel- les. « Les preuves abondent selon lesquelles les OVNI exercent une étroite surveillance sur des points d'une importance capitale couloirs maritimes de navigation, points stratégiques, sources d'énergie, bassins indus- triels, bases militaires, etc., m'avait-il confié lors de notre dernière rencontre (voir Nostra n° 413). En outre, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, on a observé une recrudescence de l'activité des OVNI dans les zones de conflits armés limités. Ce fut ainsi le cas en Corée et au Vietnam. « Tout se passe comme si les forces galactiques s'inquiétaient de la prolifération des points chauds sur notre globe et des progrès de l'arsenal atomique. De plus, l'envoi de fusées et de sondes dans l'espace n'a pu qu'aggraver leur inquiétude. »> Par ailleurs, Colman V UNE ENCYCLOPÉDIE VIVANTE OICI près d'un an que nous avons décidé de publier à intervalles réguliers (à peu près mensuellement) un dossier consacré exclusivement à un domaine particulier de l'ufologie. Rappelons-en donc la liste, en signalant aux nouveaux lecteurs qu'ils peuvent se procurer les numéros indiqués ci-dessous en écrivant à « Nostra >> en joignant 6 F par numéro : N° 397 (14 novembre 1979): Les différentes hypothèses. N° 402 (19 décembre 1979): Les rencontres du premier type. N° 405 (10 janvier 1980): Les OVNI et les positions officielles. N° 409 (7 février 1980): Les rencontres du deuxième type. N° 413 (6 mars 1980): La guerre galactique est commencée. N° 417 (3 avril 1980): L'archéo-ufologie, OVNI du passé (1). N° 421 (1er mai 1980): L'archéo-ufologie, OVNI du passé (2). N° 425 (29 mai 1980): Les rencontres du troisième type. N° 429 (26 juin 1980): La technologie des OVNI. N° 433 (24 juillet 1980): Les objets sous-marins non identi- fiés. N° 437 (22 août 1980): Les effets physiques sur les témoins. N° 441 (18 septembre 1980): L'hypothèse psi. Cette série est évidemment appelée à continuer. Ainsi, à moyen terme, nos lecteurs disposeront d'une encyclopédie complète sur les OVNI. D'ores et déjà, s'ils étaient réunis dans un livre, nos treize dossiers constitueraient un ouvrage épais de plus de 200 pages. Mais, en plus, cette encyclopédie est vivante, car nous n'hésiterons pas à revenir sur des sujets déjà traités si l'actualité l'impose. Allons encore plus loin. L'abondant courrier que nous rece- vons prouve, s'il en était besoin, l'intérêt que nos lecteurs por- tent au problème passionnant et angoissant des OVNI. Mais il nous révèle également que leur curiosité est souvent attirée par certains points de détail que la plupart des ufologues nous-mêmes, il faut bien le reconnaître - négligent parfois. N'hésitez donc plus à nous écrire, à nous poser des ques- tions, à nous faire part de vos hypothèses (1). - et Votre courrier sera sérié et les grands centres d'intérêt qui s'en dégageront feront l'objet de dossiers spéciaux s'interca- lant tous les deux ou trois mois, selon l'actualité, entre nos dossiers ufologiques normaux. Ainsi, grâce à vous, avec vous, se constituera au fil des mois la première encyclopédie modu- lable et dialoguée, la première encyclopédie personnalisée des OVNI. (1) Adressez votre courrier à Nostra, département ufologique, 29, rue Galilée, 75782 Paris, Cedex 16. 26 S. VonKeviczky constate que les OVNI donnent l'im- pression de contrôler étroitement l'acheminement des armes vendues par les pays industrialisés aux pays du tiers monde, et plus particulièrement au Moyen-Orient. << Notez d'abord que tous les points clés de la naviga- tion et des routes vers le Moyen-Orient sont bien l'objet d'une surveillance particulière, affirme le directeur de I'I.C.U.F.O.N. Un premier << verrou du silence » est ainsi constitué, au nord-est, par le Skagerrak et le Kategat, entre la Suède, la Norvège et le Danemark. Une vague très dense d'OVNI s'est étendue de plus sur la Manche, entre Douvres et Calais. « Second verrou : la porte ouest de la Méditerranée. Gibraltar semble fourmiller d'OVNI. Et, de là, la route des cargos d'armes, protégés par les flottes des Etats-Unis et de l'U.R.S.S., procède de toute évidence selon un «< alignement OVNI » qui commence à la côte espagnole, passe par Malaga, puis par Cartagène, ensuite par les Baléares, la Corse et la Sardaigne, enfin par la Sicile et le détroit d'Otrante (porte de l'Adriatique) jusqu'à l'île de Rhodes. << << << Troisième verrou, enfin, la sortie de la mer Noire en Méditerranée. Le Bosphore et les Dardanelles sont la source de nombreux rapports d'observations d'OVNI. De plus, trois couloirs empruntés par les OVNI leur permettent de contrôler les principales ressources in- dustrielles et stratégiques de l'Europe. Le couloir A passe par la Manche et Gibraltar, couvrant la plus large zone industrielle du nord-est du Portugal: Aveiro, Vi- seu, Bragança, Viana do Castello. Des OVNI y ont en effet été très fréquemment observés. Le couloir B ré- vèle entre autres le survol d'observation du gigantes- que territoire industriel situé entre la France et l'Alle- magne la Sarre. Puis d'autres régions bien connues du nord et du centre de l'Italie: Turin, Gênes, Milan Padoue. La zone industrielle et militaire de La Spezia est observée régulièrement. Le couloir C couvre les plus riches champs pétrolifères de l'Europe, avec Ploesti en Roumanie et sa zone portuaire de la mer Noire. Puis les centrales d'énergie polonaises et l'Union soviétique, ainsi que les plus grandes bases de sous-marins de la mer Baltique et du golfe de Riga. >>> Ces considérations ne mettent pas en cause les constatations résultant d'observations précises qui ont amené des ufologues à émettre des théories comme celles de l'orthoténie, de l'isocélie ou des grilles d'Har- monic 33. Mais l'utilisation de ces couloirs et de ces zones correspondrait à des besoins stratégiques et non pas à des conditions de navigation. En l'état du dossier, le débat reste ouvert, aucune hypothèse ne pouvant être formellement rejetée. Mais quoi qu'il en soit, il semble certain que les OVNI n'appa- raissent pas au hasard, comme ce serait le cas s'ils n'existaient pas vraiment et que les récits des témoins relevaient d'hallucinations. Tout se passe comme s'ils étaient dirigés par des intelligences indiscutables obéissant à un but, à des objectifs bien précis. Les- quels? Là est le problème. Jean-Luc BERAULT LA SEMAINE PROCHAINE Notre prochain dossier passera en revue différentes métho- des de guérison insolites. Des pierres qui soignent aux algues, en passant par la prière et les animaux guérisseurs, c'est un vaste panorama des thérapies parallèles que nous vous propo- sons.