JOB LOST 3/ NEWN 3.2IN De la controverse de Roswell au « codage >> d'Arthur that some L'énigme de Roswell (Nice-Matin du 7 août), la reine Jeanne en Provence (20 août) et les Chevaliers de la Table Ronde dans le Verdan (27 août) ont suscité beaucoup de réactions parmi nos lecteurs, allant de la curiosité à Kin dignation. Voici quelques morceaux choisiss 的 Sujet le plus controversé : la dissection de l'« extra-ter- restre » de Roswell. « Inep- ties » pour MM. Louis Veran (Nice) et Etienne Desaint (Tou- lon); « Grand-Guignol » pour Mme Marcelle Demeule (Nice); «Escroquerie I» pour M. Per- fettini (Saint-Raphaël)... Mais « bouleversant * pour Mme Emilie P. (Cannes) et « indubi- tablement vrai » pour M. Joël Denave (Menton). Concernant l'éventualité d'un trucage, Mme José Chelkoff, qui exerce le métier de professeur d'égyp- tien hiéroglyphique à Cannes- Université et déclare avoir été sollicitée pour analyser sur la pellicule les inscriptions trou- vées dans le disque volant récupéré par l'USAF, affirme qu'il n'en est rien. Le film, dit- elle, a été analysé par des spé- cialistes de Kodak qui ont conclu qu'il s'agissait bien d'un « matériau» de 1947. charmante localité la réponse est négative. En fait, c'est à tort que les ruines sont mon- trées comme étant celles du château de Jeanne puisqu'il a été båti par le roi René vers: 1450 et démoli en 1760 après la cession de Guillaumes au roi de Sardaigne. Le vrai châ- teau de la reine Jeanne se trouve au lieu-dit Château- vieux, et écrit-elle, il n'en reste rien. Reine Jeanne : c'était Brégançon Mme Louise Michel (Nice), qui réédite aux éditions TAC- Motifs, de Spéracèdes, un livre qu'elle a écrit en 1965 sur la reine Jeanne, est formelle : c'est bien à Brégançon et non pas à Nice que la souveraine a débarqué en 1348 après l'as- sassinat de son premier mari André de Hongrie. Il existe sur ce site, dit-elle, une vasque d'eau marine creusée dans le rocher qui est appelée bain de la reine Jeanne. P. Lapierre et la croix Table Ronde : une transposition Rassurons de suite les Bre tons qui, comme M. Yves Erwann (Nice), se sont émus ou froissés que l'on puisse délocaliser la légende du rol Arthur et des Chevaliers Table dans Verdon... Elle est indissociable de la Bre-La Foche écrite de Jabron a, tagne bien que Von Esschen-quant à elle, provoqué un bach, le père de Parsifal, alt vaste mouvement de curiosité. affirmé que l'origine du Per-La photo que ceval de Chrétien de Troyes sej. publiée. n'en reproduit que les deux tiers. Il ne nous a pas trouve dans l'œuvre d'un cer- tain Kyot le Provençal surété possible de saisir le lequel on ne sait rien. reste pour la sirnple raison que l'escabeau dont notre pho- tographe s'était mun! - et qui mètrela, hauteur de l'homme surélevait pourtant d'un bon « trop court » pour nous avons En l'occurrence il ne s'agis sait, et nous l'avions bien pré cisé, que d'une transposition basée sur de fort curieux élé-étalt ments géologiques et toponymie non moins évocaatteindre les dernières inscrip- tions afin de les repasser à la crale. 11 une: trice dont nous n'avons cité que l'essentiel. T En ce qui concerne la croix présumée templière figurant sur la pierre, M. Bernard Geor ge (Cagnes) estime, à juste rai son, qu'il pourrait s'agir éga lement de la croix de Saint-Jean Hospitaliers de avec laquelle elle est souvent confondue. Il est bien difficile de trancher. La pierre étant considérablement érodée, le: seuls yeux ne suffisent plus pour préciser si la croix est « pattée et alésée » (templière) A l'époque (7) où les deux ou si elle comporte « quatre Cela étant, à la base de cette lignes ont été écrites, le niveau triangles tronqués et alésés de transposition se trouve un de la terre devait sans doute façon à former huit pointes tableau daté de 1715 trouvé au être plus haut. Ou alors, c'est (hospitalière). On rappellere château de Valcros représen-'ouvre d'un géant toisant qu'après la liquidation des Il convient de préciser que tant un Saint-Célestius. Analy-dans les 3 mètres. Et pourquol Templiers, la gestion de tout les monuments divers dédiés sée par un laboratoire scientia pas 7+Bien des rumeurs couleurs biens a été confiée à la reine Jeanne ne signifient fique de Bruxelles, cettenst sent dans l'arrière-pays niçoise l'Ordre des Hospitaliers.. pas' systématiquement qu'elle peinture a révélé des dizaines.aburrikexistence de sépultures Enfin MM. Donbart (Digne) a mis les pieds sur un pont d'inscriptions en latin dont cer- renfermant des squelettes de ou dormi dans un château. taines ont conduit à une cette taille (à Lucéram et dans L'hommage servait souvent à « piste arthurienne». Suivant la vallée de la Vésuble notam- dater une époque ou marquer cette piste, Arthur et ses che- ment...). Dans le Var aussi un contexte. Ainsi la reine est- valiers ne seraient en réalité d'ailleurs et elles ne datent pas elle vraiment allée à qu'un code désignant les Tem-dhier Voici par exemple ce Guillaumes ? Pour Mme Yvon- pliers, gardiens du Verdon, qu'écrivait en 1851 le dénom- ne Robert qui habite cette « temple du Graal ». ra mé Jean-François Bunel, offi- cier d'Empire.de Napoléon III, dane 'un livre intitulé Prome- nades pittoresques descrip- tives et historiques dans le Var, arrondissement de Draguignan Rosprey (Nice) et Mme Sciarelli (Draguignan) souhaitent savol comment se rendre au rocher chameau (Camelot, du Arthur) de Valcros. Le plus court chemin pour y accéde - mais pas le plus facile passe par une piste au plec de la chapelle Saint-Trophime à Robion. Après une demis heure de marche, c'est la « bosse » du chameau qui sel présente. On y voit sur un plat teau de quelque 600 mètres carrés des ruines importantes dont l'origine est inconnue Dans certains murs, il y a des d'eau conduites d'amenée L'entrée sur le site se fait pai una extraordinaire porte taillée au cordeau dans le granit Deux énormes clés de voûter en pierre gisent au sol... Claude GUARNIERI. Une partie des ruines énigmatiques dominant le rocher de Val- cros. Des murs encore bien appareillés ceinturent les flancs de la « bosse ». (Photo Stéphane Laval) lims Vue de l'intérieur du site, la porte d'accès aux constructions ruinées du rocher de Valcros. On remarque à droite, le « chame branle taillé dans le roc. (Photo Stéphane Laval) Cueva (2) 6 km de: Trigance, sur a rive droite de l'Artuby, on trouve les vestiges d'un ancien château connu sous le nom de Castellar, bâti dit-on par les Templiers (...). Un commence- ment d'arche encore existant permet d'apprécier la coupe en longueur et en hauteur du pont qui mettait en commu. nication les deux rives, large seulement d'un mètre sur 100/ mètres d'ouverture et 150 dej hauteur (...). On raconte que dans une fouille sur ce site il y a environ 80 ans (soit vers, 1780, NDLR) on découvrit des ossements humains qui parais- saient appartenir à une race gigantesque et qu'un tibia 1 mesuré à la jambe d'un homme de taille ordinaire dépassait le genou d'une main ouverte... 1. La cassette réalisée par Jacque Pradel sur cette affaire et que TF1 a mie en vente, a été torpillée par Michel Polad lors d'un débat sur Arte, auquel participai notamment le professeur niçois Henn Broch. Polac et ses invités ont carrémen parlé de foutaise et d'« arnaque Pradel présentera sur TF1 le 25 septembre une nouvelle émission sur Roswell. 2- Réédité par les éditions. Universis, Paris 1993.