Ayonne Republeaurent 222 lutte 24 septembre 1936 Ovnis dans le ciel de France et d'ailleurs Tous les martiens sont gris!... Et puis un objet simultané- ment aperçu à Amsterdam et à Paris, si c'était le même, de- vait être bien haut, au-dessus de la zone balayée par les radars ...: Hier matin, un petit déjeuner vite avalé le chemin du bu reau parisien, le centre de Pa- ris, le Châtelet. Et puis le re- gard qui traine, s'envole vers le ciel brumeux avant de jouer avec une guirlande de lumiè- res. Mais que font ces lucio les vert a bleu émeraude dans ce coin de ciel bleu. S e un aux avions $ kilomètres se- lon spécialiste du Centre national d'études spatiales (C.N.E.S.).- des phénomènes aérospatiaux non identifiés du C.N.E.S. de Toulouse. Pour ce spécialiste de l'en- quête sur les ovnis, rompu aux- divergences des témoignages et aux récits fantaisistes, les premiers rs éléments d'observa- tion de ce mardi, et la coïnci dence avec les prévisions de retombées du NORAD alimen- tent la thèse d'une chute de débris spatiaux. Vers 7h30 du matin (5 h 30 G.M.T.) hier, ce sont des cen- taines d'Européens qui ont vu, comme Jean-Luc Durant et Su- zanne Blangis, à Paris, « dix à quinze points Jumineux οὕ une boule de feu comme- aux Pays-Bas, ou une « fusée lumineuse » en Belgique. A l'Association d'étude sur les soucoupes volantes (A.E.S.U.) d'Aix-en-Provence, >>> on avance.. thèse : Le la même hypo- que l'on n'ait rien vu sur les radars français et la petite taille du phéno- mène lumineux militent pour la chute d'un satellite artificiel >> estime Perry Petrakys, l'un des animateurs de cette asso- ciation. 22 A l'avenir, les spécialistes français devraient être plus ra- pidement fixés sur les origines de tels phénomènes: le C.N.E.S. place uellement en Un objet tres haut échappant aux radars 17 2 S Objet Objet volant non identifié (ovni), la formation lumineuse restait mystérieuse après consultation des observatoi- res, des responsables du contrôle de le de l'espace aérien des es pays traversés. Du côté de l'aviation civile et des milital res, aucun indice les radars étaient restés aveugles et, Paris aucun survol en for mation de la ville n'était prévu. ..... ². Superbe selon certains témoignages, suivi de « flam- mes vertes » ou de sillages argentés et se dirigeant du nord-est vers le sud-ouest se- lon le témoignage le plus pré- cis le cortège lumineux, vo- lant à la vitesse d'un avion. lors d'un défilé aérien», garde son mystère. S >>> c 20 Le premier indice est venu de l'espace. Parmi les 6.000 objets divers qui orbitent dans la banlieue de la Terre, du. boulon aux morceaux entiers de fusées, la plupart finissent en effet par retomber un jour ou l'autre. Pat Selon les prévisions du NO- RAD, l'organisme militaire qui surveille le nord du continent américain et les objets en or bite terrestre, les dates et les trajectoires de retombées de deux débris de fusées soviéti- ques pourraient correspondre. Disloqués par le lancement, les restes des fusées ayant servi en juin et en mars der- niers à mettre sur orbite des satellites pourraient être à l'origine de ce feu d'artifice matinal. Leurs retombées étaient prévues vers les 10 et 13 septembre, mais avec plu- sieurs jours d'incertitude. Le retour des vieux débris 5.5. Mis sur des orbites errati- ques après le lancement, les débris des lancements, ou les vieux satellites ralentissent peu à peu leur course et ren- trent à des vitesses élevées dans l'atmosphère où ils se désintègrent et se consument à la manière de météorites. « De telles chutes d'objets ont lieu presque tous les jours à travers le monde et une ou deux fois par an en France et des morceaux allant jusqu'à quelques centaines de gram- mes peuvent parvenir au sol », a expliqué, mardi, à l'A.F.P., Jean-Jacques Velasco, du G.E.P.A.N., le Groupe d'études SERV chargée sions qui sera suivre les prévi- rentrée des satellites da dan mosphère de plus - près. Les Martiens y perdront- ils leurs couleurs ?