MÉMOIRES DU DIMANCHE OVNI You la GERMOUSSE a renda ve deace LE FAIT international Pour laver la vaisselle A DILABOCHE Fondetur H LES QUATRE: ACCORD LE BUDGET 1955 sur la souveraineté allemande Le silence et l'optimisme Agaide d'ordenar Le Gitme p de amplayse quatorias caren peor prolaster perait phot de valor de pop na on pestent rekor are provide d'une uw raraties share edecend the di s prasine res L'agent secret américain Petersen to Parts Maine Mendes radi 80 milliards d'economies militaires. Nouvel entretien Mendès-France-Augmentation des dépenses d'équi pement civil. Adenauer, sur la Sarre Quatre chefs d'orchestre.. Eirope quam de Challe bois je pense ered the inculpe d communication illegale de secrets d'Etat esadaran allemandr DIMANCHE dan put, ez ten joves de palaces serunle 6 A en prom ins deleg Lend et sceller is pais e Choix Qualité Prix... Moutal bet CRISE EN HONGRIE Violente attaque président du Conseil ssssssss A MA contre M. Rakosy chel du parti communiste JOURNAL REPUBLICAIN OI OTIDIEN C anc Daland APRES BAGARRES ET BATAILLES Le gouvernement italien obtient la confiance pour sa politique étrangère de Jeas fort ariabe aines depuis Medi paribrair o bitan de l Le ciel a beau faire grise mine en cette fin d'octo- bre 1954, il n'est pas inter- dit de rêver. Savez-vous ce qu'on trouve dans les journaux cette semaine ? Tout simplement une anti- cipation un peu délirante Horrible tuerie demain, devant dans l'Indre la Commission Un maréchal-ferrant assomme des Finances sa femme, ses trois enfants et ses parents, puis met le feu à sa maison avant de prendre la fuite dans les bois Germ JEDE 21 OCTO Unne 1 A la une du 21 octobre 1954 Recevant l'ordre de la Jarretière M. EDEN devient SIR ANTHONY... 120 tonnes de fruits vont être vendues Lim 2 Pra M As Fr be Am F de Pains de Binghan CLAUDE KRYPTON TUNGSRAM mlected Fede a la criee et à la baisse AVEZ VOUS LE COUP D'ŒEIL ? LE JOURNAL DE LYON Ja Plusieurs accrochages avec les fellaghas dans le Sud-Tunisien Tient-on des beaux quartions >> LA BASLE AV SOND L'effet d'une bombe D à propos de ce que sera la vie dans 22 ans, en 1976. Ce sont évidemment ces grands enfants d'Améri- cains qui se sont livrés à pareil jeu. Sachez tout d'abord que grâce aux progrès de l'hygiène et à Ces depeches Dimanche Ragazine Noctobre 1984 DANS 22 ANS, EN 1976... la généralisation du sport, nous serons plus grands de 2 cm en cette fabuleu- se année 1976 ! La poliomyélite, la tuber- culose et les pneumonies auront disparu du fait des vaccins et des antibioti- ques. Les dentistes n'au- ront plus guère de caries à soigner puisque, sur tous les éviers ou lavabos, les robinets dispenseront de l'eau fluorée. L'article n'hésite pas à nous annoncer que tout le monde ou presque aura la télévision, et en couleur s'il vous plait ! Les villes seront construi- tes en cercles concentri- ques et traversées par des autoroutes. Usines et bu- reaux tendront à s'éloi- gner du centre. Les trans- ports en commun seront assurés par de gros héli- coptères baptisés hélibus. es ménagères pourront gagner du temps en utili- sant des plats tout cuits gelés et scellés dans de la cellophane. A l'usine ou au bureau la semaine moyenne sera de 30 heures et, grâce au transistor qui vient tout juste d'être inventé, on pourra emporter un télé- phone dans sa poche tout comme une montre ou un briquet! Il est vrai qu'à la vitesse où galope le progrès tou-- tes ces prédictions ne re- lèvent pas forcément de la fantaisie. Le prix Nobel de médecine ne vient-il pas d'être décerné aux docteurs américains En- ders, Weller et Robbins qui ont réussi à cultiver le virus de la poliomyélite en éprouvette et permis la fabrication du vaccin mis au point en 1949 par le docteur Jonas Salk, de Pittsburg. Chez nous aussi le pro- grès installe sa révolution. Le journal officiel vient de publier une série de texte émanant de l'Education Nationale et prônant le re- nouvellement du matériel scolaire. Le tableau noir a vécu. Le banc commun ne fera pas davantage long feu et le pupitre, si com- mode pour élever des hannetons, va prendre sa retraite ! Avec tout ça, nous n'a- vons pas encore parlé des soucoupes volantes ! Il y a du nouveau sur le sujet. Un ouvrier tchèque établi dans les Vosges, M. Louis Ujvari, affirme avoir dialo- gué en russe avec l'occu- pant d'une sorte de gros- se assiette posée sur la route conduisant à son usine. Le journal n'hésite pas tirer cette conclusion : « Les soucoupes volantes viennent-elles finalement de derrière le rideau de fer? La thèse mise en avant depuis longtemps par beaucoup et qui en fait des engins de recon- naissance soviétique, a été renforcée hier par le témoignage de M. Ujva- ri... » Il faut croire que les Rus- ses ne payent pas l'essen- ce aussi cher que nous pour nous propulser au- dessus de la tête le conte- nu de leurs étranges vais- selier. Après tout peut être vont-ils s'approvi- sionner en Suisse où une coopérative vient de pro- poser cette semaine de pratiquer des rabais sau- vages sur l'essence « pour lutter contre les trusts du pétrole ». Il parait qu'en France l'un des lecteurs les plus intéressés par cet article aurait été un tout jeune homme nommé Mi- chel Leclerc ! Ce n'est pas contre les prix que se bat Jacques Anquetil, un blond cou- reur cycliste dont on dit le plus grand bien. Comme l'explique le journal il vient de disputer et de ga- gner une double course contre la montre. Mais li- sez plutôt : « Le jeune militaire Jac- ques Anquetil a bien failli ne pas pouvoir disputer le trophée Vanini, course cy- cliste contre la montre disputée à Lugano, hier matin, après une nuit sans sommeil. Malgré cela l'en- fant prodige du cyclisme a remporté une victoire, battant nettement l'Italien Pasquale Fornara, autre spécialiste de l'effort soli- taire... Militaire à Rouen, Jac- ques Anquetil n'avait pu obtenir de permission qu'à la dernière minute pour aller disputer le tro- phée Vanini. Une jeune fil- le pilote de ses amies, MIle Monique Gaillard, décida de l'emmener à Lugano à bord de son avion personnel, un petit appareil de tourisme mo- nomoteur. Mais le temps n'était pas fameux sur la France et, pris en pleine nuit dans la tempête, le petit avion dût faire un at- terrissage forcé à Orléans. Sur un vélo d'emprunt An- quetil s'élança dans la nuit vers Sens où il parvint à rejoindre un express al- lant en Italie. Au matin, il arrivait enfin à Turin d'où il put gagner Lugano par un autre train... >> JEAN PERILHON