Un engin mystérieux près de Juillaguet "J'ai vu sur le bord de la route une sorte de gros tonneau qui se balançait..." nous dit un témoin digne de foi Depuis un certain temps dejà, le ciel et, par contre coup, les colcnnes des journaux, sont remplis de soucoupes volantes, de cigares at dengins mystérieux. Avouerons-nous ici qu en dépit des Fecits dont nous nous sommes fait l'echo, nous demourons assez sceptiques. Ceci nous permet de relater plus 1.brement le fait suivant qui s'est produit cette fois-ci en Charante et qui nous a eté rapporte par une personne saine et bien équilibrée dont la bonne fol ne peut nullement etre mise en doute. Dimanche soir, à 23 h. 15, M. Jean Allary. jeune cultiva. teur de 22 ans, regagnait cyclomoteur le domicile de ses parents, au village de Chez Rabaud, commune de Ronse- nac, après avoir passé la sol- rée au cinéma à Montmoreau, lorsque, sur le côté droit de la route de Montmoreau à Ville- bols, au lieu dit le Maine la Fontaine, il aperçut un engin mystérieux. Pris de peur, une peur qu'll pas honte d'avouer, il rentra chez lul et raconta à ses parents les faits suivants qu'il a bien voulu nous narrer hier à nouveau et que nous rapportons textuellement: * Je roulals tranquillement, à moins de trente kilomètres à l'heure, je venals de depasser de 100 mètres environ le mo- nument élevé à la mémoire des F.P.I., lorsque, tout d'un coup. d'aperçus dans la lumière de mon phare, comme un gente de tonneau d'un mét:e de dia- mètre environ, haut peut-être de un metre quatre-vingt. Des portes de clous jaunes lalent dans la lumière. L'en- semble constituait une masse brune. J'avoue que l'al eu très La Charente libre 5 octobre 1954 (mcomplet) peur. Je suis passé sans m'arrê. ter à 1 m. 50 de l'engin qui se balançait comme s'il avait ete monté sur pivot. En un mot, n'avait pas l'air stable. suis retourné, et je n'ai plus rien vu ». Tel est, dans sa sobriété, le récit que nous a fait M. Jean Allary, garçon serieux et pose. dont la sincérité ne peut etre mise en doute. Il nous a paru encore sous le grande et assez compréhenst- ble émotion. Cependant nous n'hésiterons pas à dire que si nous nous en étions tenus ** son récit nous n'arriverions pas ston. Mais les faits sont vral- ment troublants. Qu'on en Ju- Accompagné de M. Hubert, buraliste & Juillaguet, de son fils et de M. Jean Allary, nous nous sommes rendus à droit même où le jeune cultiva- teur prétend avoir vu ce que nous appellerons le « tonneau mystérieux et là, nous avons vu, dans l'herbe sur le bas nôté de la route, trois points d'im- pact très nets. Partant de l'un d'impact. trainde longue d'environ sept metres altait en s'élargissant. De dix centimètres environ en la trainée vingt cinq centimètres à était fortement écrasée, couode même, semble- t-il, et le fait que la partie foulée n'ait débuté qu'à mètre de la route, falt dearter l'hypothèse d'une trainée pro- voquée par un pneu de volture. Nous nous garderons entendu, de tirer la moindre conclusion, mais nous ne pou vons pas nous empêcher de dire que les constatations que nous avons faites corroborent d'une manière étrange un récit dont nous n'avons aucune raison va- lable de mettre en doute la mutta authenti