Juin 1980: les O.V.N.I. envahissent la Côte-d'Or? intervention rapide en Côte d'Or, en cas d'atterrisage où une équipe étudie tout de suite sur place. Section de détection elle permet de confirmer l'observa- tion à l'œil nu. Deux détecteurs sont capables de se déclencher quand un objet matériel pénè- tre dans l'atmosphère terrestre et la perturbe. Chacun d'ail- leurs peut en avoir un chez lui, sur sa fenêtre (un détecteur coûte 200 francs environ). ue nous réserve 1980, chiffre tout rond comme une boule de cristal, que nous réservent les astres ou les soucoupes volantes ? En ce qui concerne les premiers : prudence en consultant les horoscopes ou les voyantes; pour les seconds plus couramment nommés OVNIS (objets volants non identifiés) tous les connaisseurs de la Côte d'Or l'affirment 1980 est sans conteste leur année. Ils arriveront en juin. Et qui prétend détenir cette grande vérité ? Les associations se préoccupant de ces problèmes d'Ovnis, notamment l'A.D.R.U.P. (Association di- jonnaise de recherches Ufologiques et parapsy- chologiques). T plutôt végété. Puis l'A.D.R.U.P. se créée. Là, les adhérents sont venus, sont partis. Maintenant nous sommes 32 dont Charles Garreau, journaliste et écrivain de plusieurs ouvrages à ce sujet ». L'A.D.R.U.P. se contente-t-el- le alors de rester plantée là en plein champ, les yeux au ciel ? Non ses membres, trente ans environ, aussi bien étu- diants, chimistes, archéologues, instituteurs, médecins... des gens qui y croient» se parta- gent les tâches. L'A.D.R.U.P. est spécialisée dans le domaine des contacts mais possède des structures : - Section contacts: études des cas de personnes se disant contactées, études en collabo- ration avec des groupes fran- çais ou étrangers. La plupart du temps on demande à hypno- tiser la personne qui raconte. Ainsi pour Franck Fontaine « enlevé » par les OVNIS et remis sur terre huit jours après, les membres de l'A.D.R.U.P. ont demandé une hypnose. « C'est, disent-ils, la seule façon de déceler les affabula- teurs ». Depuis 1932 135 observations en Côte d'Or L'A.D.R.U.P. fait partie du Comité Européen pour être plus crédible. Il s'agit d'un comité de coordination de tren- te associations des pays franco- phones créé en 1978. Une ré- union se tient tous les trimes- tres et pour la première fois en juin de cette année, elle aura lieu à Dijon. Le Comité Européen a une Commission d'enquêtes, une détection, une administration et contacts. Ainsi l'A.D.R.U.P., en cas de difficultés, peut demander de l'aide. A Dijon, l'A.D.R.U.P. possède une belle panoplie de témoi- gnages. Le premier remonte à 1932. Un homme a écrit en 1976 pour donner son observation. C'est le point de départ de la « Puis on documentation. regardé les journaux d'archi- ves et on ne signale rien avant 1976 continue M. Geoffroy. Un total de 32 observations sur Dijon, 135 recensées en Côte d'Or ». a En 1976 à Buncey près de Chatillon-sur-Seine une per- sonne et deux gendarmes ob- servent aux jumelles, un objet au ras du sol, des effets magné- tiques sont repérés sur tous les objets sauf au sol. Le 4 août à Pommard, un groupe de per- sonnes est témoin de phénomè- nes inexplicables et cela de 23 h 30 à 3 heures du matin sans pouvoir faire un geste, prendre une seule photo. Le 23 septembre 1978 au-dessus de la caserne des pompiers de Dijon on affirme avoir vu trois objets entrer en collision, trois boules brillantes et les témoignages continuent. 17 septembre 1978: à Dijon, Mme Michèle G. a même pris des photos mais refuse de les faire développer. A Renève octobre 78, deux frères, pen- dant un mois voient quelque chose dans le ciel. A Segrois, peu de temps après, une boule au-dessus d'un champ descend doucement. On ne saura jamais ce que c'était. En 1979, plus près de nous, en octobre à 0 heure, à Arc-sur- Tille, une masse d'une forme ressemblant à un fantôme se balade; puis en fin d'année c'est le tour d'un pilote de chasse de la BA 102 d'observer, depuis chez lui à Varois, un phénomène assez curieux. Va- rois, Arc-sur-Tille seraient-ils des villages traversés ? Les gendarmes enquêtent en tout cas. Comment cela se passe-t-il ? Les gendarmes sourient-ils derrière leurs moustaches ou képis? Non, ils reçoivent désor- mais ces témoignages avec le plus grand sérieux. Le Commandant Gervais de la Compagnie Dijon Sud avait, pour nous expliquer les enquê- tes menées par ses hommes, sorti un énorme dossier, c'est dire que ces OVNIS ne sont pas pris à la légère. en Pourquoi toujours des dépo- sitions à la gendarmerie. Sim- ple, dit-il, la plupart de ces passent phénomènes se campagne donc sur notre terri- toire. Comme pour les crimes ou autres, on ouvre un dossier et on fait la même enquête. On rassemble des témoignages, des constations, comme une audition normale. On écoute les gens. On fait du porte à porte. On s'adresse ensuite à la BA 102 pour savoir, si à cette heure, la base n'avait rien chez eux volant dans le secteur. C'est la constation officielle. Le dos- sier part à Paris dans le bureau spécialisé dans les Ovnis. Si on a trouvé une solution, on redon- ne une réponse. On explique le fameux phénomène aux té- moins sinon il reste en sus- pens.. » Comme beaucoup de choses dans ce domaine ! Un, en tout cas, qui ne restera pas en suspens, c'est l'écriture d'un livre sur tous ces témoignages en Côte d'Or et sur les contacts en France. Contacts qui font plutôt sourire Patrick Geoffroy, 280 personnes environ affirment être en contact avec les extras terrestres et utiliser les termes suivants: Mon frère » tou- jours en titre « gouvernement divin», « voie noble », « homo cosmicus», « confédération ga- lactique». « Je n'y crois pas beaucoup à ces contacts. Ce sont des illuminés ». Quant à savoir si l'année 1980 sera celle des envahis- seurs, patientons... Brigitte Bacheley s, un congrès au niveau européen sur les objets volants cette année à Dijon