L'O.V.N.I. DE TRANS Un phénomène inexpliqué Les conclusions de l'enquête sur les traces laissées le 8 janvier 1981 par un objet non identifié, dans le Var Au bout de deux ans d'enquête membres permanents mais fait approfondie, les scientifiques n'ont réussi à trouver aucune explication aux traces laissées sur une terrasse de la propriété de M. Renato Nicolai, à proximi- té de Trans, près de Draguignan (Var) par un phénomène non identifié observé par ce dernier le 8 janvier 1981. appel pour ses enquêtes à de nombreux ingénieurs du C.N.E.S. ou d'autres organismes de recherche, est saisi annuelle- ment d'une centaine de cas d'observations. Il publie deux à trois notes techniques par an et, avec la plus grande prudence compte tenu de l'intérêt émo- tionnel manifesté à propos du phénomène des O.V.N.I. par certains, s'attache à étudier les cas d'observations de phénomè- nes non-identifiés avec le maxi- mum de détachement scientifi- que et la plus grande rigueur. C'est ce qui ressort de la note technique numéro 16 du groupe d'études des phénomènes aé- rospatiaux non identifiés (Ge- pan) du Centre national d'études spatiales (C.N.E.S.) intitulée << Enquête 81/01: analyse d'une trace ». Publiée le 1er mars 1983, cette note dit dans sa conclusion qu'un « phénomène de grande ampleur » a bien eu lieu ce jour-là sous les yeux de M. Nicolai comme l'ont prouvé les analyses de sol et de végétation faites sur les échantil- lons récoltés par les gendarmes et les enquêteurs du Gepan, dans des laboratoires divers de Toulouse, de Metz, d'Avignon mais qu'on n'a pu scientifique- ment en déterminer l'origine exacte. - En conséquence, on ne peut mettre en doute les déclarations du seul et unique témoin, faites sur l'arrivée, vers 17 heures, d'un objet non identifié qui s'est posé et est reparti entre 30 et 40 secondes plus tard en direction de l'est après s'être élevé pres- que à la verticale jusqu'à 25 mètres de hauteur. Les Depechs 4/1/84 4 Janvier 1984 Créé en 1978, le Gepan, qui ne compte actuellement que trois Devant la multiplication des articles publiés tant dans les magazines nationaux ou régio- naux que des informations radiophoniques, le C.N.E.S. a rappelé hier, dans un commen- taire que sur la centaine de cas observés chaque année, « un certain nombre ont été élucidés (rentrée de satellites, ballons sondés, essais balistiques). Quelques cas font l'objet d'en- quête approfondie >>. C'est ce qui est arrivé pour l'observation faite par M. Nicolai et pour laquelle « aucune expli- cation n'a pu être avancée ». « Cette constatation indique fi- nalement les limites des possibi- lités d'investigation et ne saurait être utilisée comme référence en faveur de telle ou telle hypothèse » rappelle le C.N.E.S. qui se refuse à se laisser entraîner dans la polémique à propos des O.V.N.I. Des O.V.N.I. identifiés ! Parmi les cas élucidés par le Gepan le fameux « vol de groupes des O.V.N.I. » observé dans la région de Bayeux en 1980 qui était la manifestation de la << rentrée » dans l'atmosphère d'un satellite soviétique, et il y a trois mois l'O.V.N.I. aperçu par des milliers de personnes en Bretagne et qui a contraint le ministère de la Défense à annon- cer contre toute atteinte un essai du nouveau missile balistique français « M-4 » destiné aux futurs sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (S.N.L.E.) de- puis le sous-marin expérimental << Gymnote »>. La 17e et avant-dernière note technique du Gepan, « l'enquête 86/06 >> publiée le 21 mars der- nier, porte encore sur des traces laissées le 21 octobre 1982 sur des pieds d'amarante d'un jardin par un phénomène inhabituel. Là encore le Gepan, comme il s'en est donné la règle, ne publie ni le lieu exact ni le nom des personnes ayant fait l'observa- tion. Celui de M. Renato Nicolai avait été publié à l'époque dans les journaux après qu'il eut fait état de son observation à des amis. Faisant référence à sa note précédente, le Gepan écrit à propos de ce dernier cas que << rien ne permet d'affirmer qu'il s'agisse de phénomènes analo- gues et encore moins d'un même phénomène qui se répè- te ».